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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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entier qui est de cent
soixante-deux éléphants de guerre, peut quelquefois être doublé. Histoire
des Voyages , tome IX, p. 260.
    [684] Histoire Auguste , p. 133.
    [685] Voyez une note ajoutée au chap. 6, sur le règne
d’Alexandre-Sévère et sur cet événement ( Note de l’Éditeur ).
    [686] M. de Tillemont a déjà observé que la géographie
d’Hérodien est un peu confuse.
    [687] Moïse de Chorène ( Hist. d’Arménie , l. II, c.
71) explique cette invasion de la Médie, en avançant que Chosroès, roi
d’Arménie, défit Artaxerxés, et qu’il le poursuivit jusqu’aux confins de
l’Inde. Les exploits de Chosroès  ont été exagérés : ce prince agissait comme
un allié dépendant des Romains.
    [688] Voyez pour le détail de cette guerre, Hérodien, l.
VI, p. 209, 212. Les anciens abréviateurs et les compilateurs modernes ont
aveuglément suivi l’ Histoire Auguste .
    [689] Eutychius, tome II, p. 180, publié par Prococke. Le
grand Chosroès-Noushirwan envoya le code d’Artaxerxés à tous ses satrapes,
comme la règle invariable de leur conduite.
    [690] D’Herbelot, Bib. of orient. , au mot Ardshir .
Nous pouvons observer qu’après une ancienne période remplie de fables, et un
long intervalle d’obscurité, les annales de Perse ont commencé, avec la
dynastie des Sassanides, à prendre un air de vérité.
    [691] Hérodien, l. VI, p. 214 ; Ammien Marcellin, l. XXIII,
c. 6. On peut observer entre ces deux historiens quelque différence ; effet
naturel des changements produits par un siècle et demi.
    [692] Les Perses sont encore les cavaliers les plus
habiles, et leurs chevaux les plus renommés de l’Orient.
    [693] Hérodote, Xénophon, Hérodien, Ammien, Chardin, etc.,
m’ont fourni des données probables sur la noblesse persane. J’ai tiré de ces
auteurs les détails, qui m’ont paru convenir généralement à tous les siècles,
ou en particulier à celui des Sassanides.
    [694] Les Scythes, même d’après les anciens, ne sont point les
Sarmates. Les Grecs, après avoir divisé le monde en Grecs et Barbares,
divisèrent les Barbares en quatre grandes classes : les Celtes, les Scythes,
les Indiens et les Éthiopiens. Ils appelaient Celtes tous les habitants des
Gaules. La Scythie s’étendait depuis la mer Baltique jusqu’au lac Aral ; les
peuples renfermés dans l’angle qui se trouvait au nord-ouest entre la Celtique
et la Scythie furent nommés Celto-Scythes, et les Sarmates furent placés dans
la partie méridionale de cet angle. Mais ces noms de Celtes, de Scythes, de
Celto-Scythes et de Sarmates, ont été inventés, dit Schlœzer, par la profonde
ignorance des Grecs en cosmographie, et n’ont point de réalité : ce sont des
divisions purement géographiques qui n’ont aucun rapport avec la véritable filiation
des peuples. Ainsi tous les habitants des Gaules sont appelés Celtes par la
plupart des anciens ; cependant les Gaules renfermaient trois nations tout à
fait différentes : les Belges, les Aquitains, et les Gaulois proprement dits. Hi
omnes linguâ, institutis, legibus inter se differunt (Cœsar, Comm .,
c. 1). C’est ainsi que les Turcs appellent tous les Européens des Francs ( Schlœzers
Allgemeine Nordische Geschichte , p. 289, 1771. — Bayer ( de Origine et
priscis de quibus Scytharum, in Opusc ., p. 64) dit : Primus corum, de
quibus constat, Ephorus in quarto historiarum libro orbem terrarum inter Scythas , Indos , Æthiopas et Celtas divisit.
Fragmentum ejus loci Cosmas Indicopleustes in topographiâ christianâ, f.
148 , conservavit, Video igitur Ephorum, cùm locorum positus per certa capita
distribuere et explicare constitueret, insigniorum nomina gentium vastioribus
spatüs adhibuisse ; nulla mala fraude at successu infelici . Nam Ephoro
quoquo modo dicta pro exploratis habebant Grœci plerique et Romani : ita
gliscebat error posteritate. Igitur tot tamque diversœ stirpis gentes non modo
intrà communem quandam regionem definitœ, unum omnes Scytharum nomen his
auctoribus subierunt, sed etiam ab illâ regionis adpellatione in candem
nationem sunt conflatœ. Sic Cimmeriorum res cum Scythicis, Scytharum cum
Sarmaticis, Russicis, Hunnicis, Tataricis, commiscentur ( Note de
l’Éditeur ).
    [695] La Germanie n’avait pas une si grande étendue. C’est
d’après César, et surtout d’après Ptolémée , dit Gatterer, que nous
pouvons connaître ce qu’était l’ancienne Germanie avant que les guerres des
Romains eussent changé là, situation des

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