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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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antiquaires, et, elle est
sérieusement rapportée dans la volumineuse Histoire d’Angleterre , compilée
par M. Carte (vol. I,. p. 147). Il transporte cependant le royaume de Coil, ce
prétendu père d’Hélène, du comté d’Essex à la muraille d’Antonin.
    [1239] Eutrope (X, 2) indique en peu de mots la vérité, et
ce qui a donné lieu à l’erreur : Ex obscuriori matrimonio, ejus filius .
Zozime (II, p. 78) a saisi avec empressement l’opinion la plus défavorable ; il
a été suivi par Orose (VII, 25), à l’autorité duquel il est assez singulier que
M. de Tillemont, auteur infatigable, mais partial, n’ait pas fait attention. En
insistant sur le divorce de Constance, Dioclétien reconnaissait la légitimité
du mariage d’Hélène.
    [1240] Il y a trois opinions sur le lieu de la naissance de
Constantin : 1° Les antiquaires anglais avaient coutume de s’arrêter avec
transport sur ces mots de son panégyriste : Britannias illic oriendo nobiles
fecisti ; mais ce passage tant relevé peut s’appliquer aussi bien à
l’avènement de Constantin qu’à sa naissance. 2° Quelques Grecs modernes ont
fait naître ce prince à Drepanum, ville située sur le golfe de Nicomédie
(Cellarius, tome II, p. 174), que Constantin honora du nom d’Hélénopolis, et
que Justinien embellit de superbes édifices (Procope, de Ædif. , v. 2). A
la vérité, il est assez probable que le père d’Hélène tenait une auberge à
Drepanum et que Constance put y loger, lorsqu’il revint de son ambassade en
Perse, sous le règne d’Aurélien. Mais, dans la vie errante d’un soldat, le lieu
de son mariage et celui de la naissance de ses enfants ont très peu de rapport
l’un avec l’autre. 3° La prétention de Naissus est fondée sur l’autorité d’un
auteur anonyme dont l’ouvrage a été publié à la fin de l’ Histoire d’Ammien ,
p. 710, et qui travaillait en général sur de très bons matériaux. Cette
troisième opinion est aussi confirmée par Julius Firmicus ( de Astrologiâ ,
I, c. 4), qui florissait sous le règne de Constantin. On a élevé quelques
doutes sur la pureté du texte de Firmicus et sur la manière d’entendre ce
passage, mais ce texte est appuyé sur les meilleurs manuscrits ; et, quant à la
manière dont il faut l’entendre, cette interprétation a été habilement défendue
par Juste-Lipse, de Magnitudine rom. , IV, c. 11, et supplément.
    [1241] Litteris minus instructus , Anon., ad
Ammanum , p. 710.
    [1242] Galère, ou peut-être son propre entourage, exposa sa
vie dans deux combats qu’il eut à soutenir, l’un contre un Sarmate (Anon., p.
710) et l’autre contre un lion monstrueux. Voyez Praxagoras, apud Photium ,
p. 63. Praxagoras, philosophe athénien, avait écrit une vie de Constantin en
deux livres, qui sont maintenant perdus. Il était contemporain de ce prince.
    [1243] Zozime, II, p. 78-79. Lactance, de Mort. persec. ,
c. 24. Le premier rapporte une histoire très ridicule : il prétend que
Constantin fit couper les jarrets à tous les chevaux dont il s’était servi. Une
exécution si sanglante n’aurait point empêché qu’on ne le poursuivît, et elle
aurait certainement donné des soupçons qui auraient pu l’arrêter dans son
voyage.
    Zozime n’est pas le seul qui fasse ce récit ; Victor
le jeune le confirme : Ad fustrandos insequentes, publica jumenta quaquà
iter àgeret interficiens (t. I, p. 633). Aurelius-Victor, de Cæsaribus ,
dit la même chose (t. I, p. 623) (Anon. gentl.) ( Note de l’Éditeur ).
    [1244] Anon., p. 710 ; Panebyr. vet. , VII, 4. Mais
Zozime (II, p. 79), Eusèbe ( de Vitâ Constant ., I, c. 21) et Lactance ( de
Mort. persec. , c. 24), supposent, avec moins de fondement, qu’il trouva son
père au lit de mort.
    [1245] Victor le jeune, c. 41. C’est peut-être le premier
exemple d’un roi barbare qui ait servi dans l’armée romaine avec un corps
indépendant de ses propres sujets. Cet usage devint familier, il finit par être
fatal.
    [1246] Eumène, son panégyriste (VII, 8), ose assurer, en
présence de Constantin, que ce prince donna des éperons à son cheval, et qu’il
essaya, mais en vain, d’échapper à ses soldats.
    [1247] Lactance, de Mort. persec. , c. 25 ; Eumène
(VII, 8) décrit toutes ces circonstances en style de rhéteur.
    [1248] Il est naturel d’imaginer, et Eumène insinue que
Constance, en mourant, nomma Constantine pour son successeur. Ce choix paraît
confirmé par l’autorité la plus incontestable, le

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