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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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trahisons réitérées de Maximien, telles qu’elles ont été rapportées par
Lactance ( de Mort. persec. , 29-30), et copiées par les modernes, sont
dépourvues de tout fondement historique.       
    Cependant quelques auteurs païens les rapportent et y
ajoutent foi. Aurelius-Victor dit, en parlant de Maximien : Cumqué specie
officii, dolis compositis, Constantinūm generum tentaret, acerbè, jure
tamen interierat . (Aurelius-Victor, de Cœsar. , t. I, p. 623).
Eutrope dit aussi : Indè ad Gallias profectus est (Maximianus) dolo
composito, tanquam a filio esses expulsus, ut Constantino genero jungeretur ;
moliens tamen Constantinum, repertâ occasione, ïnterficere, pœnas dedit
justissimo exitu . Eutrope, t. I, l. X, p. 661. ( Anom. gentl. ) ( Note
de l’Éditeur ).
    [1265] Aurelius-Victor, c. 40. Mais ce lac était dans la
Haute-Pannonie, près des confins de la Norique, et la province de Valeria (nom
que la femme de Galère donna au pays desséché) était certainement située entre
la Drave et le Danube (Sextus-Rufus, c. 9). Je croirais donc que Victor a
confondu le lac Pelson avec les marais volocéens, où, comme on les appelle
aujourd’hui, le lac Sabaton. Ce lac est au centre de la province de Valeria. Sa
longueur est de douze milles de Hongrie, (environ soixante-dix milles anglais),
et il peut en avoir deux de large. Voyez Severin.,i Pannonia , I, c. 9.
    [1266] Lactance, de Mort. persec. , c. 33, Eusèbe
(VIII, c. 16), décrivent les symptômes et le progrès de sa maladie avec une
exactitude singulière et avec un plaisir manifeste.
    [1267] S’il est encore des hommes qui (semblables au docteur
Jortin, Remarques sur l’Hist. ecclés. , vol. II, p. 307-356) se plaisent
à rapporter la mort merveilleuse des persécuteurs, je les exhorte à lire un
passage admirable de Grotius ( Hist. , VII, 332), concernant la dernière
maladie de Philippe II, roi d’Espagne.
    [1268] Voyez Eusèbe, IX, 6, 10 ; Lactance, de Mort.
persec. , c. 36. Zozime est moins exact ; il confond évidemment Maximien
avec Maximin.
    [1269] Voyez le huitième Panégyrique, dans lequel Eumène
expose, en présence de Constantin, les calamités et la reconnaissance de la
ville d’Autun.
    [1270] Eutrope, X, 3 ; Panegyr. vet ., VII, 10-12. Un
grand nombre de jeunes Francs furent aussi exposés à cette mort cruelle et
ignominieuse.
    [1271] Julien exclut Maxence du banquet des Césars, et il
parle de ce prince avec horreur et avec mépris. Zozime, II, p. 85, l’accuse
aussi de toutes sortes de cruautés et de débauches.
    [1272] Zozime, II, p. 83-85. — Aurelius-Victor.
    [1273] Le passage d’Aurelius-Victor doit être lu de la
manière suivante : Primus instituto pessimo, muneruni specie, patres
oratoresque pecuniam conferre prodigenti sibi cogeret .
    [1274] Panegyr. vet., IX, 3 ; Eusèbe, Hist. ecclés., VIII,
14, et Vie de Constantin, I, 33-34 ; Ruffin, c. 17. Cette vertueuse Romaine,
qui se poignarda pour se soustraire à la violence de Maxence, était chrétienne,
et femme du préfet de la ville. Elle se nommait Sophronie. Les casuistes n’ont
pas encore décidé si dans de pareilles occasions le suicide peut titre
justifié.
    [1275] Prœtorianis cœdem vulgi quondam annaueret ;
telle est l’expression vague d’Aurelius-Victor. Voyez une description plus
particulière, quoique différente à certains égards, d’un tumulte et d’un
massacre qui eurent lieu à Rome, dans Eusèbe, VIII, c. 14, et dans Zozime, II,
p. 84.
    [1276] Voyez dans les Panégyriques (IX, 14), une vive
peinture de l’indolence et du vain orgueil de Maxence. L’orateur observe, dans
un autre endroit, que le tyran, pour enrichir ses satellites, avait prodigué
les trésors que Rome avait accumulés dans un espace de mille soixante ans ; redemptis
ad civile latrocinium manibus ingesserat .
    [1277] Après la victoire de Constantin, on convenait
généralement que, quand ce prince n’aurait eu en vue que de délivrer la
république d’un tyran abhorré, un pareil motif aurait, en tout temps, justifié
son expédition en Italie. Eusèbe, Vie de Constantin , I, c. 26 ; Panegyr.
vet ., IX, 2.
    [1278] Zozime, II, p. 85 ; Nazarius, Paneg ., X, 7-13.
    [1279] Voyez Panegyr. vet ., IX, 2 : Omnibus ferè
tuis comitibus et ducibus non solum tacite mussantibus, sed etiam apertè
timentibus, contra concilia hominum, contra haruspicum monita, ipse per temet
liberandœ urbis tempus venisse sentires . Zonare (XIII) et Cedrenus ( in
Compend. Hist. , p. 270) sont

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