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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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première guerre civile peuvent s’appliquer avec plus de
justesse à la seconde.
    [1334] Constantin avait beaucoup d’égard aux privilèges et
au bien être de ses compagnons vétérans ( conveterani ), comme il
commençait alors à les appeler. Voyez le Code Théodosien , VII, titre 20,
tome II, p, 419, 429.
    [1335] Dans le temps que les Athéniens possédaient l’empire
de la mer, leur flotte consistait en trois cents galères à trois rangs de
ramés, et dans la suite en quatre cents, toutes ,complètement armées et en état
de servir sur-le-champ. L’arsenal du Pirée avait coûté à la république mille
talents (environ deux cent seize mille lires sterling). Voy. Thucydide, de
Bello Pelopon ., II, 13, et Meursius, de Fortunâ attiquâ , 19.
    [1336] Zozime, II, p. 95-96. Cette grande bataille est
décrite dans le fragment de Valois (p. 714) d’une manière claire, quoique
concise. Licinius vero circunt Hadrianopolin maximo exercitu latera ardui
montis impleverat : illuc toto agmine Constantinus inflexit. Cum bellum terrâ
marique traheretur, quamvis per arduum suis nitentibus, attamen disciplinâ
militari et felicitate, Constantinus Licinii confusum et sine ordine agentem
vicit exercitum ; leviter femore sauciatus .
    [1337] Zozime, XI, p. 97-98. Le courant sort toujours de
l’Hellespont ; et lorsque le vent du nord souffle, aucun vaisseau ne peut
tenter le passage : un vent du midi rend la force du courant presque
imperceptible. Voyez le Voyage de Tournefort au Levant , lettre XII.
    [1338] Aurelius-Victor ; Zozime, II, p. 98. Selon ce denier
historien, Martinianus était magister officiorum (il se sert en grec de
ces deux mots latins) ; quelques médailles semblent indiquer que, pendant le
peu de temps qu’il régna, il reçut le titre d’Auguste.
    [1339] Eusèbe ( Vie de Constantine , II, c. 16-17)
attribue cette victoire décisive aux ferventes prières de l’empereur. Le
fragment de Valois (p. 714) parle d’un corps de Goths auxiliaires, commandés
par leur chef Aliquaca, qui combattirent pour le parti de Licinius.
    [1340] Zozime, II, p. 102 ; Victor le jeune, in. Epitom .
; l’anonyme de Valois, p. 714.
    [1341] Contra religionem sacramenti Thessalonicœ privatus
occisus est . Eutrope, X, 6 ; et son témoignage est confirmé par saint
Jérôme ( in Chron .) aussi bien que par Zozime, II, p. 102. Il n’y a que
l’anonyme de Valois qui parle des soldats, et Zonare est le seul qui ait recours
à l’assistance du sénat. Eusèbe glisse prudemment sur ce fait délicat ; mais un
siècle après, Sozomène ose soutenir que Licinius fut coupable de trahison.
    [1342] Voyez le Code Théodosien , XV, tit. 15, tome v,
p. 404, 405. Ces édits de Constantin décèlent un degré de passion et de
précipitation indigne du caractère d’un législateur.
    [1343] Cette facilité n’a pas toujours empêché
l’intolérance, qui semble inhérente à l’esprit religieux lorsqu’il a l’autorité
en main. La séparation de la puissance ecclésiastique et de la puissance civile
paraît être le seul moyen de maintenir à la fois et la religion et la tolérance
; mais cette idée est très moderne. Les passions, qui se mêlent aux opinions,
rendirent souvent les païens intolérants ou persécuteurs ; témoin les Perses,
les Égyptiens, les Grecs et les Romains même.
    1° Les Perses . Cambyse, vainqueur des
Egyptiens, condamna à mort les magistrats de Memphis, parce qu’ils avaient
rendu des honneurs à leur dieu Apis : il se fit amener le dieu, le frappa de
son poignard, fit battre les prêtres de verges, et ordonna qu’on fît main basse
sur tous les Égyptiens que l’on trouverait célébrant la fête d’Apis : il fit
brûler les statues de tous les dieux. Non content de cette intolérance envoya
une armée pour réduire en esclavage les Ammoniens, et mettre le feu au temple
où Jupiter rendait ses oracles. Voyez Hérodote, III, c. 25 , 27-29, 37 ; trad.
de M. Larcher, tome 3, p. 22 , 24, 25 , 33. — Xerxès, lors de son invasion dans
la Grèce agit d’après les mêmes principes : il démolit tous les temples de la
Grèce et de l’Ionie, à l’exception de celui d’Ephèse. Voyez Pausanias , VII, p.
533 et X, p. 887 ; Strabon, XIV, p. 941.
    2° Les Égyptiens . Ils se croyaient souillés lorsqu’ils
avaient bu dans la même coupe ou mangé à la même table qu’un homme d’une
croyance différente de la leur. Celui qui a tué volontairement quelque animal
consacré, est puni de mort ; mais, si

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