Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
l’Éditeur ).
[1460] Hooker, Ecclesiastical Policy , VII.
[1461] Voyez saint Jérôme, ad Titum , c. 1, et epist.
85 (dans l’édition des Bénédictins, 101) ; et l’apologie travaillée de Blondel, pro sententiis Hieronymi . L’ancien état de l’évêque et des prêtres
d’Alexandrie, tel que l’a écrit saint Jérôme, se trouve confirmé d’une manière
remarquable par le patriarche Eutychius ( Annal. , tome I, p. 330, vers.
Pocock), dont je ne saurais rejeter le témoignage, en dépit de toutes les
objections du savant Pearson, dans ses Vindiciœ Ignatianœ , part. I, c.
11.
[1462] Voyez l’introduction de l’ Apocalypse . Les
évêques, sous le nom d’anges étaient déjà établis dans sept villes de l’Asie.
Et cependant l’Epître de saint Clément (probablement d’aussi ancienne date) ne
nous fait découvrir aucune trace d’épiscopat, soit à Corinthe, soit à Rome.
[1463] Nulla ecclesia, sine episcopo , a été un fait aussi
bien qu’une maxime, depuis le temps de Tertullien et de saint Irénée.
[1464] Après avoir passé les difficultés du premier siècle,
nous trouvons le gouvernement épiscopal universellement établi, jusqu’à ce
qu’il ait été renverse par le genre républicain des réformateurs suisses et
allemands.
[1465] Voyez Mosheim, premier et second siècles. Saint
Ignace ( ad Smyrnœos , c. 3, etc.) aime à relever la dignité épiscopale.
Le Clerc ( Hist. ecclésiastique , p. 569) censure rudement sa conduite.
Mosheim, guidé par une critique plus saine (p. 161), soupçonne que même les
petites épîtres ont été corrompues.
[1466] Nonne et laici sacerdotes sumus ? Tertullien, Exhortat.
ad castitat. , c. 7. Comme le cœur humain est toujours le même, plusieurs
des observations que M. Hume a faites sur l’enthousiasme ( Essais , vol.
I, p. 76, in-4°) peuvent s’appliquer même aux inspirations réelles.
[1467] Les synodes ne furent pas le premier moyen que
prirent les Églises isolées pour se rapprocher et faire corps. Les diocèses se
formèrent d’abord de la réunion de plusieurs petites Églises de campagne avec
une Église de ville : plusieurs Églises de ville venant à se réunir entre elles
ou avec une Église plus considérable, donnèrent naissance aux métropoles. Les
diocèses ne durent se former que vers le commencement du deuxième siècle :
avant cette époque les chrétiens n’avaient pas établi assez d’Églises de
campagne pour avoir besoin de cette réunion. C’est vers le milieu de ce même
siècle que l’on découvre les premières traces de la constitution métropolitaine.
Les synodes provinciaux ne commencèrent que vers le
milieu du troisième siècle, et ne furent pas les premiers synodes. L’histoire
nous donne des notions positives sur les synodes tenus vers la fin du deuxième
siècle à Ephèse, à Jérusalem, dans le Pont et à Rome, pour terminer les
différends qui s’étaient élevés entre les Églises latines et les Églises d’Asie
sur l’époque de la célébration de la pâque. Mais ces synodes n’étaient
assujettis à aucune forme régulière, à aucun retour périodique : cette régularité
ne s’établit qu’avec les synodes provinciaux, qui se formaient de la réunion
des évêques d’un district soumis à un métropolitain. Planck, Hist. de la
Const. de l’Église chrét. , t. I, p. 90 ( Note de l’Éditeur ).
[1468] Acta concil. Carthag., apud Cyprian. , édit.
Fell., p. 158. Ce concile fut composé de quatre-vingt sept évêques des
provinces de Mauritanie, de Numidie et d’Afrique ; quelques prêtres et quelques
diacres assistèrent à l’assemblée ; prœsente plebis maximâ parte .
[1469] Aguntur prœtereà per Grœcias illas, certis in
locis, concilia , etc. Tertullien, de Jejutniis , c. 13. L’écrivain
africain en parle comme d’une institution. récente et étrangère. La manière
dont les Églises chrétiennes se sont unies, est fort habilement expliquée par
Mosheim, p. 164-170.
[1470] Saint Cyprien, dans son fameux traité de Unitate
Ecclesiœ , p. 75-86.
[1471] Nous pouvons en appeler à toute la conduite de saint
Cyprien, à sa doctrine, à ses épîtres. Le Clerc, dans une vie abrégée de ce
prélat ( Bibliothèque universelle , t. XII, p. 207-378), le montre à
découvert avec beaucoup de liberté et d’exactitude.
[1472] Si Novatus, Felicissimus etc., que l’évêque de
Carthage chassa de son Église, n’étaient point les plus détestables des
scélérats, il
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