Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
leurs préfets du prétoire, qui porta ces princes à
persécuter les chrétiens.
[1488] Saint Cyprien, Epistol ., 62.
[1489] Tertullien, de Prœscriptione , c. 30.
[1490] Dioclétien donna un rescrit qui n’est qu’une
déclaration de l’ancienne loi : Collegium, si nullo speciali privilegio
subnixum sit, hæreditatem capere non posse, dubium non est . Fra Paolo (c.
4) pense que ces règlements avaient été très négligés depuis le règne de
Valérien.
[1491] Histoire Auguste , p. 131. Le terrain avait été
public, il était alors disputé entre la société des chrétiens et celle des
bouchers.
[1492] Constitut. apostol ., II, 35.
[1493] Saint Cyprien, de Lapsis , p. 99 ; Epistol .,
65. L’accusation est confirmée par le dix-neuvième et par le vingtième canon du
concile d’Elvire.
[1494] Voyez les Apologies de saint Justin, de
Tertullien, etc.
[1495] Denys de Corinthe ( ap. Eusèbe , IV, 23) célèbre
avec reconnaissance les richesses des Romains et leur générosité envers leurs
frères les plus éloignés.
[1496] Voyez Lucien, in Peregrin . Julien (lettre 49)
semble mortifié de ce que la charité des fidèles maintient non seulement les
pauvres de leur religion, mais encore ceux des païens.
[1497] Telle a été du moins, dans de pareilles
circonstances, la louable conduite des missionnaires modernes. On expose tous
les ans dans les rues de Pékin plus de trois mille enfants nouveau-nés. Voyez
Lecomte, Mémoires sur la Chine et les Recherches sur les Chinois et les
Égyptiens , I, p. 61.
[1498] Les montanistes et les novatiens, qui tenaient à
cette opinion avec la plus grande rigueur et la plus ferme opiniâtreté, se
trouvèrent enfin eux-mêmes au nombre des hérétiques excommuniés. Voyez le
savant Mosheim, qui a traité ce sujet avec beaucoup d’étendue, second et
troisième siècle.
[1499] Denys, apud Eusèbe , IV, 23 ; saint Cyprien, de
Lapsis .
[1500] Cave, Christianisme primitif , part. III, c. 5.
Les admirateurs de l’antiquité regrettent la perte de cette pénitence publique.
[1501] Voyez dans Dupin ( Biblioth. ecclés. , t. II, p.
304-313) une exposition, courte, mais raisonnée, des canons de ces conciles,
qui furent tenus dans les premiers moments de tranquillité après la persécution
de Dioclétien. Cette persécution avait été bien moins sévère en Espagne qu’en
Galatie ; différence qui peut, en quelque sorte, expliquer le contraste des
règlements établis dans ces provinces.
[1502] Saint Cyprien, Epist . 69.
[1503] Cette supposition paraît peu fondée ; la naissance et
les talents de saint Cyprien doivent faire présumer le contraire : Thascius
Cocilius Cyprianus, Carthaginensis, artis oratoriœ professione clarus, magnam
sibi gloriam, opes, honores, acquisivit, epularibus œnis et largis dapibus
assuetus, pretiosâ veste conspicuus, auro atque purpurâ fulgens, fascibus
oblectatus et honoribus, stipatus clientium cuneis, frequentiore comitatu
officii agminis honestatus, ut ipse de se loquitur in epistolâ ad Donatum .
Voyez D r Cave, Hist. litterar. , tome I, p. 87 ( Note de
l’Éditeur ).
[1504] Les artifices, les mœurs et les vices des prêtres de
la déesse syrienne, sont très agréablement dépeints par Apulée, dans le
huitième livre de ses Métamorphoses .
[1505] L’office d’asiarque était de cette espèce. Il en est
fait souvent mention dans Aristide, dans les inscriptions, etc. Cette dignité
était annuelle et élective. Il n’y avait que le plus vieux des citoyens qui pût
désirer cet honneur : le plus opulent pouvait seul en supporter la dépense.
Voyez, dans les Patres apostol . (tome 2, p. 200), avec quelle
indifférence Philippe l’asiarque se conduisit dans le martyre de saint
Polycarpe. Il y avait aussi des bithyniarques, des lyciarques, etc.
[1506] Cette insensibilité ne fut pas si grande que Gibbon
paraît le croire. Un grand nombre de Juifs se convertirent ; huit mille furent
baptisés en deux jours ( Actes des Apôtres , c. 2, v. 37-40 ; c. 41, v.
4). Ils formèrent la première Église chrétienne ( Note de l’Editeur ).
[1507] Les pères prétendaient presque unanimement, mais les
critiques modernes ne sont pas disposés à croire que saint Matthieu composa un
Évangile hébreu, dont il ne reste que la traduction grecque. Il paraît
cependant dangereux de rejeter le témoignage des pères.
De fortes raisons paraissent confirmer ce témoignage.
Papias, contemporain de l’apôtre saint Jean, dit positivement
Weitere Kostenlose Bücher