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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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sa
retraite, saint Cyprien exhorte les diacres et les prêtres à le remplacer, à ne
pas permettre que les confesseurs ou les pauvres manquent de quelque chose, et
à visiter les premiers dans leur prison. Dans sa sixième, adressée à Sergius, à
Rogatianus et à d’autres confesseurs, il les encourage au martyre, et se plaint
de ne pas être avec eux pour baiser ces mains si pures, ces lèvres qui ont
glorifié le Seigneur. Il leur dit qu’il faut mépriser toutes les souffrances de
cette vie, dans l’espoir d’une gloire éternelle, etc. La septième est adressée
à ses diacres et à ses prêtres : il les exhorte, en peu de mots, à secourir
tous les pauvres La vingt-deuxième est de Lucianus à Celerinus, elle est écrite
avec la plus grande modestie : Lucianus s’y dit indigne des éloges de son ami
et s’afflige avec lui de la mort de ses sœurs, victimes de la persécution. La
vingt-quatrième est de Caldonius à saint Cyprien et aux prêtres de Carthage,
pour les consulter sur la réadmission de ceux qui sont tombés en faute. Ce
n’est que dans le Traité de Unitate Ecclesiœ que l’on trouve des
reproches faits aux confesseurs ( Note de l’Éditeur ).
    [1660] Certatim gloriosa in certamina ruebatur, multisque
avidius tum martyria gloriosis mortibus quœrebantur, quàm nunc episcopatus
pravis ambitionibus appetuntur . Sulpice-Sévère, l. II. Il aurait pu omettre
le mot nunc .
    [1661] Voyez Epist. ad Roman. , c. 4-5 ;  ap.
Patres Apost ., t. II, p. 27. Il convenait au but que se proposait l’évêque
Pearson (voyez ses Vindiciœ Ignatianœ , part. 2, c. 9) de justifier les
sentiments de saint Ignace par une foule d’exemples et d’autorités.
    [1662] L’histoire de Polyeucte, qui a fourni au grand
Corneille le sujet d’une belle tragédie, est un des exemples les plus célèbres
de ce zèle outré, quoiqu’il ne soit peut-être pas des plus authentiques. Il
faut observer que le soixantième canon du concile d’Elvire refuse le titre de
martyrs à ceux qui s’exposaient à la mort en détruisant publiquement les
idoles.
    [1663] Voyez Épictète, IV, 7 (quoique l’on doute qu’il fasse
allusion aux chrétiens), Marc-Aurèle, de Rebus suis , XI, 3 ; Lucien, in
Peregrin .
    [1664] Tertullien, ad Scapulam , c. 5. Les savants
sont divisés entre trois hommes du même nom qui tous ont été proconsuls d’Asie.
Je suis porté à croire qu’il est ici question d’Antonin le Pieux, qui fut
empereur dans la suite, et qui pouvait avoir gouverné l’Asie sous le règne de
Trajan.
    [1665] Mosheim, de Rebus christ. ante Constant ., p.
23.
    [1666] Voyez l’ Epître de l’Église de Smyrne , ap.
Eusèbe, Hist. ecclésiastique , IV, c. 15.
    Le chap. 15 du liv. IV de l’ Histoire ecclésiastique d’Eusèbe traite principalement du martyre de saint Polycarpe, et fait mention
de quelques autres martyrs : un seul exemple de faiblesse y est rapporté, c’est
celui d’un Phrygien nommé Quintus, qui, effrayé à la vue des bêtes féroces et
des tortures, renonça à sa foi. Cet exemple prouve peu pour la masse des
chrétiens,  et ce chapitre d’Eusèbe fournit de bien plus fortes preuves de leur
courage sue de leur timidité ( Note de l’Éditeur ).
    [1667] Dans la seconde apologie de saint Justin on trouve un
exemple particulier et très curieux d’un pareil délai donné par la loi. La même
indulgence fut accordée aux chrétiens accusés dans la persécution de l’empereur
Dèce ; et saint Cyprien (de Lapsis) en parle positivement : Dies negatibus
prœstitutus .
    Les exemples que l’historien tire de saint Justin
martyr et de saint Cyprien sont tout à fait particuliers, et ne prouvent rien
pour la méthode que l’on suivait généralement envers les accusés : il est
évident, au contraire, d’après la même apologie de saint Justin, qu’ils
n’obtenaient presque jamais de délai. Un homme, nommé Lucius, chrétien lui-même, assistant à
l’injuste condamnation rendue par le juge Urbicus contre un chrétien, lui
demanda pourquoi il punissait ainsi un homme qui n’était ni adultère, ni
voleur, ni coupable enfin d’aucun autre crime que de s’avouer chrétien. Urbicus
ne lui répondit que ces mots : Toi aussi, tu as l’air d’être chrétien. — Oui,
sans doute, reprit Lucius. Le juge ordonna qu’on le mît à mort aussitôt ; un
troisième survenant fut condamné à être fustigé (Justin martyr, Apol. sec. , p. 90, éd. Bened.
1742). Voilà donc trois exemples où aucun

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