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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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est
réfutée avec une érudition très  superflue par Frédéric Spanheim ( Opera
varia , t. II, p. 400).
    [1691] Lactance, de Mort. persec ., c. 3-4. Après
avoir célébré la félicité et les progrès de l’Église sols une longue suite de
bons princes, il ajoute : Extitit post annos plurimos execrabile animal,
Decius, qui vexaret Ecclesiam .
    [1692] Eusèbe, VI, c. 39 ; saint Cyprien, épist ., 55.
Le siége de Rome resta vacant depuis le 20 janvier 250, jour du martyre de
saint Fabien, jusqu’à l’élection de Corneille, le 4 juin 251. Dèce avait
probablement alors quitté Rome, puisqu’il fut tué avant la fin de cette année.
    [1693] Eusèbe, VII, c. 10. Mosheim (p. 548) a montré très
clairement que le préfet Macrien et l’Égyptien Magus étaient une seule et même
personne.
    [1694] Eusèbe (VII, c. 13) nous donne une traduction grecque
de cet édit latin, qui paraît avoir été très concis. Par un autre édit, Gallien
ordonna que les cimetières seraient rendus aux chrétiens.
    [1695] Eusèbe, VII, c. 30 ; Lactance, de Mort. pers .,
c. 6 ; saint Jérôme, Chron ., p. 177 ; Orose, VII, c. 23. Leur langage
est en général si ambigu et si incorrect, que nous ne sommes point en état de
déterminer quelles étaient les intentions d’Aurélien lorsqu’il fut assassiné.
La plupart des modernes (excepté Dodwell, Dissert ., Cyprian, XI, 64) ont
saisi cette occasion pour gagner un petit nombre de martyrs extraordinaires.
    [1696] Le docteur Lardner a exposé avec son impartialité
ordinaire tout ce qui nous est parvenu sur la persécution d’Aurélien, et il
finit par dire : Après avoir examiné avec soin les paroles d’Eusèbe et les
rapports d’autres auteurs ; les savants ont généralement, et je crois très
judicieusement décidé qu’Aurélien ne s’était pas borné à l’intention de
persécuter les chrétiens, mais que cette persécution avait été réelle : elle
fut courte, parce que l’empereur mourut peu après la publication de ses édits . Heathen Testimonies , t. III, p. 17, 4e édit., Londres, 1766.
    Basnage énonce positivement la même opinion : Non intentatam modo, sed excecutioni
quoque brevissimo tempore mandatam, nobis infixum est in animo . Basn., Ann. 275 , n° 2, et Conf. Pagi ann . 272 , n° s 4-12 et- 273 ( Note de l’Éditeur ).
    [1697] Paul aimait mieux le titre de ducenarius que
celui d’évêque. Le ducenarius était un intendant de l’empereur (ainsi
appelé de ses appointements, qui se montaient à deux cents sesterces, environ
seize cents livres sterling. Voyez Saumaire et l’ Histoire Auguste , p.
124) Quelques critiques supposent que l’évêque d’Antioche obtint effectivement
cet emploi de Zénobie. D’autres regardent seulement cette dénomination comme
une expression figurée, pour désigner le faste et l’insolence du prélat.
    [1698] La simonie n’était point inconnue dans ce siècle, et
le clergé achetait quelquefois ce qu’il avait intention de vendre. Il paraît
qu’une riche matrone nommée Lucilla, fit l’acquisition de l’évêché de Carthage,
pour Majorin, un de ses serviteurs. Le prix fut de quatre cents folles (Monun. antiquit. ad calcem optati, p. 263). Chaque follis contenait
cent vingt-cinq pièces d’argent ; et toute la somme pouvait valoir deux mille
quatre cents livres sterling.
    [1699] Si l’on voulait diminuée les vices de Paul, il
faudrait supposer que les évêques assemblés de l’Orient remplirent des plus
coupables calomnies les lettres circulaires qu’ils adressèrent à toutes les
Églises de l’empire. Ap. Eusèbe , VII, c. 30.
    [1700] Il paraît cependant que les vices et les mauvaises
mœurs de Paul de Samosate entrèrent pour beaucoup dans la condamnation que les
évêques prononcèrent contre lui. La lettre que le synode adressa aux évêques de
Rome et d’Alexandrie, avait pour but, dit Eusèbe, de les instruire de
l’altération de la foi de Paul, des réfutations et des discussions auxquelles
elle avait donné lieu, ainsi que de ses mœurs et de toute sa conduite .
Eusèbe, Hist. ecclés ., VII, c. 30 ( Note de l’Éditeur ).
    [1701] Son hérésie (semblable à celle de Nœtus et de
Sabellius dans le même siècle) tendait à confondre la distinction mystérieuse
des personnes divines. Voyez Mosheim, page 702 , etc.
    [1702] Eusèbe, Hist. ecclésiastique , VII, c. 30.
C’est à lui que nous sommes entièrement redevables de l’histoire curieuse de
Paul de Samosate.
    [1703] L’ère des

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