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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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suite l’église de
l’archange Michel . Notes de M. Clavier sur Apollod. , not. 88, p. 175
( Note de l’Éditeur ).
    [1777] Amycus résidait en Asie, entre les vieux châteaux et
les châteaux neufs, dans un lieu appelé Laurus insana . Phinée habitait
en Europe, près du village de Mauromole et de la mer Noire. Voyez Gyllius, de
Bosph ., II, c. 23 ; Tournefort, lettre XV .
    [1778] Cette erreur avait été occasionnée par plusieurs
rochers terminés en pointe, alternativement couverts et abandonnés par les
vagues. On y voit aujourd’hui deux petites îles : il y en a une près de chacune
des côtes. Celle d’Europe est remarquable par la colonne de Pompée.
    [1779] Les anciens l’évaluaient à cent vingt stades ou
quinze mille romains. Ils ne comptaient que depuis les châteaux neufs ; mais
ils étendaient le détroit jusqu’à la ville de Chalcédoine.
    [1780] Ducas, Hist. , c. 34 ; Leunclavius, Hist.
turcica musulmanica , XV, p. 577. Sous l’empire grec, ces châteaux servaient
de prison d’État, et on leur donnait le nom effrayant de Léthé ou Tours
d’oubli .
    [1781] Darius grava sur deux colonnes de marbre, en lettres
grecques et assyriennes les noms des peuples auxquels il donnait des lois, et
l’immense tableau de ses forces de mer et de terre. Les Byzantins transportèrent
ensuite ces colonnes dans leur ville, et ils les employèrent aux autels de
leurs divinités tutélaires. Hérodote, IV, c. 87.
    [1782] Tacite, Annales , XII, 62.
    [1783] Strabon, p. 492. La plupart des andouillers sont
maintenant brisés, où, pour parler d’une manière moins figurée, la plupart des
recoins du havre soit comblés. Voyez Gyllius, de Bosphoro Thracio , l. I,
c. 5.
    [1784] Procopius, de Ædificiis , l. 1, c. 5.  Les
voyageurs modernes confirment sa description. Voyez Thévenot, part. 1, l. 1, c.
15 ; Tournefort, lettre XII ; Niébuhr, Voyage d’Arabie , p. 22.
    [1785] Voyez Ducange, C. P ., l. I, part. I, c. 16, et
ses Observations sur Villehardouin , p. 289. La chaîne se prolongeait
depuis Acropolis, près du Kiosk moderne, jusqu’à la tour de Galata, et elle
était soutenue de distance en distance par de grandes piles de bois.
    [1786] Thévenot ( Voyages au Levant , part. I, 34) ne
compte que cent vingt-cinq petits milles grecs. Belon ( Observations , l.
II, c. I) décrit très bien la Propontide ; mais il se contente de dire
vaguement qu’il faut pour la traverser un jour et une nuit de navigation.
Lorsque Sandys ( Voyage , p. 21) lui donne cent cinquante stades en
longueur et en largeur, on ne peut que supposer une faute d’impression dans le
texte de ce judicieux voyageur.
    [1787] Voyez, dans les Mémoires de l’Acad. des Inscript. ,
t. XXVIII, p. 318-346, une dissertation admirable de M. d’Anville sur
l’Hellespont et les Dardanelles. Au reste, cet habile géographe aime trop à
supposer des mesures nouvelles et peut-être imaginaires, afin de rendre les écrivains
de l’antiquité aussi exacts que lui. Les stades qu’emploie Hérodote dans la
description de l’Euxin, du Bosphore, etc. (l. IV, c. 85), devaient être tous de
la même espèce, et il paraît impossible de faire concorder ses calculs entre
eux ou avec la vérité.
    [1788] La distance oblique qui se trouve entre Sestos et
Abydos, était de trente stades. M. Mahudel à fait voir l’invraisemblance du
conte de Héro et Léandre ; mais M. de La Nauze le défend d’après les poètes et
les médailles. Voyez l’ Académie des Inscriptions , tome VII ; Histoire ,
p. 74 ; Mémoires , p. 240.
    [1789] Gibbon ne met pas entre les deux rives les plus
rapprochées de l’Hellespont, plus de distance qu’entre celles du Bosphore ;
cependant tous les anciens parlent de ce dernier détroit comme étant toujours
plus large que l’autre : ils s’accordent à lui donner sept stades dans sa
moindre largeur (Hérodote, in Melpom , c. 85 ; Polymn. ; c. 34 ; Strabon,
p. 591 ; Pline, l. IV, c. 12), ce qui fait 875 pas. Il est singulier que
Gibbon, qui dans la note 16 de ce chapitre reproche à d’Anville d’ aimer à
supposer des mesures nouvelles et imaginaires , ait adopté ici même la
mesure particulière que d’Anville donne du stade. Ce grand géographe croyait
que les anciens avaient un stade de cinquante et une toises, et c’est celui
qu’il applique aux dimensions de Babylone. Or, sept de ces stades équivalent à
peu près a cinq cents pas : 7 stades = 2142 pieds, 500 pas = 2135 pieds 5
pouces. Voyez la Géogr. d’Hérodote

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