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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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page 106 ; Chroniq. Alexandrin.,
vel Pascal , p. 284 ; Ducange, Const. , l. I, c. 24. Ces écrivains,
même le dernier, paraissent confondre le Forum de Constantin avec l’Augusteum
ou cour du palais. Je ne suis pas sûr d’avoir bien distingué ce qui appartient
à l’un et à l’autre.
    [1818] C’est Pococke qui donne la description la plus
supportable de cette colonne ( Description of the east , vol. II, part.
II, p. 131). Mais ce qu’il en dit est confus et peu satisfaisant sur plusieurs
points.
    [1819] Ducange, Const. , l. I, c. 24, p. 76, et ses
Notes ad Alexiad ., p. 382. La statue de Constantin ou d’Apollon fut
renversée sous le règne d’Alexis Comnéne.
    [1820] Tournefort (lettre XII) dit que l’Atméidan a quatre
cents pas de longueur. S’il veut parler de pas géométriques de cinq pieds
chacun, c’est trois cents toises de longueur, c’est-à-dire, environ quarante
toises de plus que le grand cirque de Rome. Voyez d’Anville, Mesures
itinéraires , p. 73.
    [1821] Les possesseurs des plus saintes reliques se
trouveraient heureux de pouvoir alléguer une suite de témoignages tels que ceux
qui se présentent en cette occasion (voyez Banduri, ad Antiquit. Constani .,
p. 668 ; Cyllius, de Byzant ., l. II, c. 13). 1° La consécration du
trépied de la colonne dans le temple de Delphes peut se prouver par Hérodote et
Pausanias. 2° Le païen Zozime rapporte, ainsi que les trois historiens
ecclésiastiques, Eusébe, Socrate et Sozomène, que les ornements sacrés du
temple de Delphes, furent transportés à Constantinople par ordre de l’empereur,
et il indique en particulier les serpents en formé de colonne de l’Hippodrome.
3° Tous les voyageurs européens qui ont examiné Constantinople, depuis
Buondelmonte jusqu’à Pococke, l’indiquent dans le même endroit, et presque de
la même manière. Les différences qu’on remarque dans leur description sont une
suite des outrages auxquels ce monument a été exposé de la part des Turcs.
Mahomet II lui donna un coup de sa hache de bataille, et il brisa la mâchoire
inférieure de l’un des serpents. Thévenot, l. I, p. 17.
    [1822] En 1808, les janissaires, révoltés contre le vizir
Mustapha Baraictar, qui avait voulu introduire un nouveau système d’organisation
militaire, assiégèrent le quartier de l’Hippodrome où se trouvait le palais des
vizirs, et l’Hippodrome fut consumé dans l’incendie qu’ils allumèrent. ( Note
de l’Editeur ).
    [1823] Le nom latin Cochlea fut adopté par les Grecs,
et on le trouve souvent dans l’histoire byzantine. Ducange, Constant. ,
l. II, c. I, p 104.
    [1824] Trois points topographiques indiquent la situation du
palais ; 1° l’escalier qui établissait la communication avec l’Hippodrome ou
l’Atméidan ; 2° un petit port artificiel sur la Propontide, d’où l’on montait
aisément aux jardins du palais par une rampe de marbre blanc ; 3° l’Augusteum,
cour spacieuse, dont un des côtés était occupé par le devant du palais , et un
second par l’église de Sainte-Sophie.
    [1825] Zeuxippe était un surnom de Jupiter, et ces bains
faisaient partie de l’ancienne Byzance. Ducange n’a pas senti combien il est
difficile de déterminer leur véritable position. Les historiens semblent les
réunir à Sainte-Sophie et au palais ; mais, dans le plan original qu’a donné
Banduri, ils se trouvent de l’autre côté de la ville, près du port. Quant à
leur beauté, voyez, Chron. Pascal , p. 285, et Gyll., de Byzant. ,
l. II, c. 7 ; Christodorus ( Antiq. Const. , l. VIII) composa des
inscriptions en vers pour chacune de ces statues. Il était Thébain par son
talent ainsi que par sa naissance :
    Bœtum in crasso jurares aere natum .
    [1826] Voyez la Notitia. Rome ne comptait que dix-sept cent
quatre-vingts grandes maisons, domus ; mais ce mot doit avoir eu une
signification plus relevée. Les écrivains ne parlent pas d’ insulæ à
Constantinople. L’ancienne capitale renfermait quatre cent vingt-quatre rues,
et la nouvelle trois cent vingt-deux.
    [1827] Luitprand, Legatio ad imp. Nicephorum , p. 153.
Les Grecs modernes ont défiguré, d’une manière étrange, les antiquités des Constantinople.
On peut excuser les erreurs des écrivains turcs ou arabes ; mais, il est
étonnant que les Grecs, pouvant étudier les monuments authentiques conservés
dans leur langue, aient préféré la fiction à la vérité, et d’incertaines
traditions aux témoignages de l’histoire. Une seule

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