Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
elle
était située.
[1805] La nouvelle muraille de Théodose fut construite en
l’année 413. Elle fut renversés par un tremblement de terre en 447 ; et rebâtie
dans l’espace de trois mois, par la diligence du préfet Cyrus. Le faubourg des Blachernœ fut renfermé dans la ville sous le règne d’Heraclius. Ducange, Const .,
l. I, c. 10-11.
[1806] La Notitia (*) détermine cette mesure a
quatorze mille soixante-quinze pieds. Il est raisonnable de supposer qu’il
s’agit ici de pieds grecs, dont M. d’Anville a fixé la proportion avec beaucoup
de sagacité. Il assimile les cent quatre-vingts pieds aux soixante-dix huit
coudées hachémites, que différents écrivains donnent à la hauteur de
Sainte-Sophie. Chacune de ces coudées équivaut à vingt-sept pouces de France.
(*) La Notitia dignitatum imperii est un
tableau de toutes les dignités de la cour et de l’État, des légions, etc.. Elle
ressemble à nos almanachs de cour, avec cette seule différence que nos
almanachs nomment les personnes en place, et que la Notitia ne nomme que
les places. Elle est du temps de l’empereur Théodose II, c’est-à-dire, du
cinquième siècle, lorsque l’empire était déjà divisé en oriental et occidental
; il est probable qu’elle ne fût pas faite alors pour la première fois ; et
qu’il existait auparavant des tableaux de ce genre ( Note de l’Éditeur ).
[1807] L’exact Thévenot (l. I, c. 15) fit en une heure trois
quarts le tour de deux des côtés du triangle, depuis le kiosque du sérail
jusqu’aux Sept Tours. D’Anville examine avec soin et adopte avec confiance ce
témoignage décisif, qui donne une circonférence de dix ou douze milles. Le
calcul extravagant de Tournefort (lettre XI), qui porte cette circonférence à
trente-quatre ou trente milles, sans y comprendre Scutari, fait un étrange contraste
avec sa justesse et sa raison ordinaires.
[1808] Le quartier des Sycœ ou figuiers était le
treizième ; et Justinien l’embellit beaucoup. Il a été désigné depuis sous les
noms de Péra et de Galata . L’étymologie de la première
dénomination est fort claire, celle de la seconde est inconnue. Voyez Ducange, Const .,
l. I, c. 22 et Gyllius, de Byzant ., l. IV , c. 10.
[1809] Cent onze stades, qu’il faut réduire en milles grecs
modernes chacun de sept stades, ou six cent soixante et quelquefois seulement
six cents toises de France. Voyez d’Anville, Mesures itinéraires , p. 53.
[1810] Quand on a fixé les anciens textes qui indiquent
l’étendue de Babylone et de Thèbes, quand on a réduit les exagérations et
déterminé les mesures, on trouve que la circonférence de ces villes fameuses
était de vingt-cinq où trente milles ; étendue vaste, mais non pas incroyable.
Comparez le Mémoire de d’Anville, dans le Recueil de l’Académie des
Inscriptions , t. XXVIII, p. 235 ; avec sa Description de l’Égypte ,
p. 201-202.
[1811] Si on divise Constantinople et Paris en carrés égaux
de cinquante toises de France, la première ville contiendra huit cent
cinquante, et la seconde onze cent soixante de ces carrés.
[1812] Six cents centenaires ou soixante mille livres pesant
d’or, dit Codinus ( Antiquit. Const ., p. 11). Ce méprisable auteur
n’aurait point connu cette maniéré de compter si ancienne, s’il ne l’eût pas
tirée d’une source plus pure.
[1813] Consultez Tournefort (lettre XVI) sur les forêts de
la mer Noire ; et, sur les carrières de marbre de l’île de Proconnèse, voyez
Strabon, l. XIII, p.588. Ces carrières avaient déjà fourni les matériaux des
magnifiques bâtiments de Cyzique.
[1814] Voyez le Code Théodosien , l. XIII, tit. 4,
leg. I. Cette loi est daté de l’an 334 : elle fut adressée au Préfet d’Italie,
dont la juridiction s’étendait sur l’Afrique. Le commentaire de Godefroy sur
le titre entier mérite d’être consulté.
[1815] Constantinopolis dedicatur pene omnium urbium
nuditate . Chron. de saint Jérôme , p. 181. Voyez Codinus, p. 8-9.
L’auteur des Antiquit. Const. , l. III ( apud Banduri, imp. or. , t.
I, p. 41) indique Rome, la Sicile, Antioche, Athènes et beaucoup d’autres
villes. Il y a lieu de croire que les provinces de la Grèce et de
l’Asie-Mineure donnèrent le plus riche butin.
[1816] Hist. Compend ., p. 369. Il décrit la statue ou
plutôt le buste d’Homère avec beaucoup de goût ; et on voit clairement que
Cedrenus imitait le style d’un age plus heureux.
[1817] Zozime, l. II,
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