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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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, par Rennell, p. 121 ( Note de
l’Éditeur ).
    [1790] Voyez le septième livre d’Hérodote, où cet écrivain
élève un beau  trophée à sa gloire et à celle de son pays. Le dénombrement de
l’armée de Xerxès paraît avoir été fait avec assez d’exactitude. Mais la vanité
des Perses, et ensuite la vanité des Grecs, furent intéressées à exagérer
l’armement et la victoire. Je doute beaucoup que dans une invasion, le nombre
des assaillants ait jamais surpassé celui des hommes que renfermait la contrée
où ils portaient les armes.
    [1791] Voyez les Observations de Wood sur Homère, p.
320. J’ai du plaisir à tirer cette remarque d’auteur qui, en général, semble
avoir trompé l’attente du public, comme critique, et encore plus comme
voyageur. Il avait parcouru les bords de l’Hellespont ; il avait lu Strabon et
il aurait dû consulter les itinéraires romains. Comment a-t-il pu confondre Ilium et Alexandria Troas ( Observations , p. 340, 341), deux villes
placées à seize milles de distance l’une de l’autre ?
    [1792] Démétrius de Scepsis a écrit soixante livres sur
trente lignes du catalogue d’Homère ; le treizième livre de Strabon suffit à
notre curiosité.
    [1793] Strabon, l. XIII, p. 595. Homère (voyez l’ Iliade ,
IX, 220) décrit très nettement la disposition des vaisseaux retirés sur la
grève ainsi que les postes d’Ajax et d’Achille.
    [1794] Zozime, l. II, p. 105 ; Sozomène, l. II, c. 3 ;
Théophanes, p. 18 ; Nicéphore-Calliste, l. II, p. 48 ; Zonare, tome II, l.
XIII, p. 6. Zozime place la nouvelle ville entre Ilium et Alexandrie, mais
cette différence apparente peut s’expliquer par la grande étendue de sa
circonférence. Cedrenus (p. 283) assure qu’avant la fondation de
Constantinople, on voulait établir  le siége de l’empire à Thessalonique, et
Zonare dit qu’on voulait l’établir à Sardique. Ils supposent l’un et l’autre,
avec peu de vraisemblance, que si un prodige n’eût pas arrêté l’empereur, il
aurait renouvelé la méprise des aveugles Chalcédoniens.
    [1795] Description de l’Orient par Pococke, vol. II,
part. II, p. 127. Son plan des sept collines a de la netteté et de l’exactitude
; il est rare que ce voyageur soit aussi satisfaisant.
    [1796] Voyez Belon, Observations , c. 72-76. Parmi
cette grande variété de poissons, la pélamide, espèce de thon, était le plus
renommé. On lit dans Polybe, Strabon et Tacite, que les bénéfices de la pêche
formaient le principal revenu de Byzance.
    [1797] Voyez l’éloquente description de Busbequius, epist.
I, p. 64 : Est in Europa ; habet in conspectu Asiam, Ægyptumi, Africamque a
dextra : quœ tametsi contiguœ non sunit, maris tamen navigandique commoditate,
veluti junguntur. A sinistra vero, Pontus est Euxinus, etc .
    [1798] Datur hæc venin antiquitati, ut miscendo humana
divinis, primordia urbitum angustiora faciat . Tite-Live, in Proem .
    [1799] On trouve dans une de ses lois : Pro commoditate
urbis quam æterno nomine, jubente Deo, donavimus . Code Théodosien ,
l. XIII, tit. 5, leg. 7.
    [1800] Les Grecs Théophanes, Cedrenus et l’auteur de la Chronique
d’Alexandrie , ne s’expriment que d’une manière vague et générale. Si l’on
veut trouver de plus grands détails sur cette vision, il faut recourir a des
auteurs latins, tels que Guillaume de Malmesbury. Voyez Ducange, C. P. ,
l. I, p. 24 , 25.
    [1801] Voyez Plutarque, Romulus , p. 49, édit. de
Bryan. Entre autres cérémonies on creusait un grand trou, qu’on remplissait de
terre chacun des émigrants en apportait une poignée du lieu de sa naissance, et
il adoptait ainsi sa nouvelle patrie.
    [1802] Philostorgius, l. II, c. 9. Cet incident, bien que
tiré d’un écrivain suspect, est caractéristique et vraisemblable.
    [1803] Voyez dans les Mémoires de l’Académie des
Inscriptions , t. XXXV, p. 747-758, une dissertation de M. d’Anville sur
l’étendue de Constantinople. Le plan inséré dans l’Imperium orientale de
Banduri lui paraît le plus complet ; mais, par une suite d’observations très
judicieuses, il réduit la proportion extravagante de l’échelle, et il fixe la
circonférence de la ville environ sept mille huit cents toises de France, au
lieu de neuf mille cinq cents.
    [1804] Codinus, Antiquit. Const ., p. 12. Il indique
l’église de Saint-Antoine comme la borne du côté du havre. Dacange en parle (l.
IV, c. 6) ; mais j’ai essayé vainement de découvrir le lieu précis où

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