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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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étudiait et flattait le goût de son maître, prononça
publiquement une description travaillée de l’église de Jérusalem ( in Vit.
Constant ., IV, c. 46). Elle n’existe plus ; mais il a inséré dans la Vie
de Constantin (III, 36) un tableau abrégé de l’architecture et des
ornements. Il fait aussi mention de l’église des Saints Apôtres à
Constantinople, IV, 59.
    [2276] Voyez Justinien, Novell . CXXIII, 3. Il ne
parle ni du revenu des patriarches ni de celui des plus riches prélats. La plus
haute évaluation du revenu d’un évêché est portée à trente livres d’or, et la
plus basse à deux livres ; la moyenne serait à peu près seize livres ; mais
toutes ces évaluations sont fort au-dessous de la valeur réelle.
    [2277] Voyez Baronius, Annal. ecclés ., A. D. 324, n os 58, 65, 70, 71. Tous les actes qui sortent du Vatican sont justement suspects.
Cependant ces registres ont un air d’antiquité et d’authenticité ; et il est
évident que s’ils ont été forgés, ce fût dans un temps où l’avidité des papes
aspirait à des fermes, et non pas encore à des royaumes.
    [2278] Voyez Thomassin, Discipline de l’Église , t.
III, l. II, c. 13, 14, 15, p. 706. Il paraît que la division légale du revenu
ecclésiastique n’a pas été établie du temps de saint Ambroise et de saint
Chrysostome. Simplicius et Gélase, successivement évêques de Rome à la fin du
cinquième siècle, en parlent dans leurs lettres pastorales, comme d’une loi
générale déjà confirmée par l’usage dans l’Italie.
    [2279] Saint Ambroise le plus rigide défenseur des
privilèges ecclésiastiques, se soumit sans murmure à payer la taxe des terres. Si
tributum petit imperator ; non negamus ; agri Ecclesiæ solvunt tributum ;
solvimus quæ sunt Cæsaris Cæsari, et quæ sunt Dei Deo tributum Cæsaris est, non
negatur . Baronius tâche de présenter ce tribut comme un acte de charité
plutôt que comme un devoir. ( Ann. ecclés ., A. D. 387) ; mais
l’intention, ou du moins les expressions, sont expliquées avec plus de bonne
foi par Thomassin, Discipline de l’Eglise , t. III, l. I, c. 34, p. 268.
    [2280] In ariminense synodo super ecclesiarum et
clericorum privilegiis tractatu habito, usque eo dispositio progressa est, ut
juga quœ viderentur ad Ecclesiam pertinere, a publica functione  cessarent inquietudine
desistente : quod nostra videtur dudum sanctio repulsisse . Cod. Theod .,
XVI, tit. 2, leg. 15. Si le synode de Rimini eût emporté cet article, une
pratique si méritoire aurait pu expier quelques hérésies spéculatives.
    [2281] Eusèbe ( in Vit. Constant ., IV, 27) et Sozomène
(I, 9) nous assurent que Constantin étendit et confirma la juridiction
épiscopale ; mais la fausseté du fameux édit qui ne fut jamais inséré
clairement dans le Code de Théodose, est démontrée avec évidence par Godefroy.
Il est étonnant que M. de Montesquieu, jurisconsulte autant que philosophe, ait
cité  cet édit de Constantin ( Esprit des Lois , XXIX, 16) sans marquer le
plus léger soupçon.
    [2282] La question de la juridiction ecclésiastique a été
obscurcie par la passion, le préjugé et l’intérêt personnel. Les deux livres
les plus impartiaux qui me soient tombés dans les mains, sont les Instituts
de la loi canonique , par l’abbé de Fleury, et l’ Histoire civile de
Naples , par Giannone. Leur patrie a contribué à leur modération autant que
leur caractère. Fleury, ecclésiastique français, respectait l’autorité des
parlements ; et Giannone, jurisconsulte italien, redoutait le pouvoir de
l’Eglise. Je dois observer ici que, comme les propositions générales que
j’avance sont le résultat d’un grand nombre de faits particuliers et
incomplets, je n’ai que le choix de renvoyer le lecteur à ces auteurs modernes
qui ont traité expressément tel ou tel sujet, ou de multiplier les notes de cet
ouvrage au point de le rendre fatigant et désagréable.
    [2283] Tillemont a recueilli chez Rufin, Théodoret, etc. les
sentiments et les expressions de Constantin, Mémoires ecclés ., III, p.
749-750.
    [2284] Voyez Cod. Theod ., IX, tit. 14, leg. 4. Dans
les ouvrages de Fra Paolo (t. IV, p. 192, etc.) on trouve un excellent discours
sur l’origine, les droits, les limites et les abus des sanctuaires. Il observe
judicieusement que l’ancienne Grèce contenait quinze ou vingt azila ou
sanctuaires, ;et que ce nombre se trouverait aujourd’hui dans l’enceinte d’une
seule ville

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