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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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d’Italie.
    [2285] La jurisprudence de la pénitence fut successivement
perfectionnée par les canons des conciles ; mais comme il restait encore
beaucoup de cas à la décision des évêques, à l’exemple du préteur romain, ils
publiaient dans chaque circonstance les règles de discipline qu’ils se
proposaient d’observer. Parmi les épîtres canoniques du quatrième siècle,
celles de saint Basile le Grand sont les plus célèbres. Elles sont insérées
dans les Pandectes de Beveridge (t. II, p. 47-151) et traduites par
Chardon, Hist. des Sacrements , t. IV, p. 219-277.
    [2286] Saint Basile, Epist . 47 ; dans Baronius ( Ann.
ecclés ., 370, n° 91), qui raconte ce fait exprès, dit-il, pour prouver aux
gouverneurs qu’ils n’étaient point à l’abri d’une sentence d’excommunication.
Selon lui, le monarque lui-même pouvait être atteint par les foudres du Vatican
et ce cardinal raisonne beaucoup plus conséquemment que les jurisconsultes et
les théologiens de l’Église gallicane.
    [2287] La longue suite de ses ancêtres jusqu’à Eurysthènes,
le premier roi dorique de Sparte, et le cinquième descendant d’Hercule, était
inscrite sur les registres de Cyrène, colonie lacédémonienne. (Synèse, épist.
57 , p. 197, édit. de Pétau.) L’histoire du monde entier ne présente point
un second exemple d’une si illustre  filiation de dix-sept cents ans, sans
compter les ancêtres d’Hercule.
    [2288] Synèse ( de Regno ., p. 2), déplore
pathétiquement l’état obscur et malheureux dans lequel Cyrène est réduite.
Ptolémaïs, nouvelle cité à quatre-vingt-deux milles à l’occident de Cyrène,
obtint les honneurs métropolitains de la Pentapolis, ou Haute Libye qui furent
transférés depuis à Sozuse. Voyez Wesseling, Itinerar ., p. 67, 68, 732 ;
Gellarius, Geogr ., t. II, part. 2, p. 72-74 ; Charles de Santo-Paolo, Geogr.
sacra , p. 273 ; d’Anville, Géograph. anc ., t. III, p. 43-44 ; Mém.
de l’Acad. des Inscriptions , t.. XXXVII, p. 363-391.
    [2289] Synèse avait représenté combien il était peu propre à
l’épiscopat ( Epist. , c. 5, p. 246-250). Il aimait les sciences et les
plaisirs profanes, ne pouvait supporter les privations du célibat, ne croyait
pas à la résurrection et refusait de prêcher des fables au peuple, à moins
qu’on ne lui permît de philosopher chez lui. Théophile, primat d’Égypte, qui
connaissait le mérite de Synèse, accepta cette convention extraordinaire. Voyez Vie de Synèse dans Tillemont, Mém. ecclés ., t. XXII, p. 499-554.
    [2290] Lisez les invectives de Synèse ( Épist. 57 , p.
191-201). La promotion d’Andronicus était illégale, puisqu’il était né à
Bérénice, dans la province où il commandait. Les instruments de torture sont soigneusement
détaillés.
    [2291] La sentence d’excommunication est écrite en style
classique ou de rhétoricien (Synèse, Épist . 58, p. 201-203), L’usage
assez injuste déjà de comprendre des familles entières dans les interdits, fut
cependant poussé jusqu’à y envelopper une nation entière.
    [2292] Voyez Synèse, épistol. 47 ; p. 186-187 ; épistol .
72, p. 218-219 ; épistol. 89, p. 230-231.            
    [2293] Voyez Thomassin, Discipline de l’Église , t.
II, l. III, c. 83, p. 1761-1770 ; et les Antiquités de Bingham, vol. I,
l. XIV, c. 4, p. 668-717. La prédication était considérée comme la fonction la
plus importante de l’épiscopat ; mais on la confiait quelquefois à de simples
prêtres, tels que saint Chrysostome et saint Augustin.
    [2294] La reine Élisabeth se servait de cette expression et
de ce moyen quand elle avait envie de disposer l’esprit du peuple en faveur de
quelque mesure extraordinaire de son  gouvernement. Son successeur redouta
beaucoup les effets de cette musique ennemie, et le fils de celui-ci les
sentit cruellement quand la chaire , trompette ecclésiastique ,
etc. Voyez la Vie de l’archevêque Laud , par Heylin, p. 153.
    [2295] Ces orateurs modestes reconnaissaient humblement que,
n’ayant point le don des miracles, ils tâchaient d’y suppléer par l’art de
l’éloquence.
    [2296] Le concile de Nicée, dans les quatrième, cinquième,
sixième et septième canons, a fait quelques règlements fondamentaux
relativement aux synodes, aux métropolitains et aux primats. Le clergé, selon
les différents intérêts auxquels il a voulu appliquer les canons de ce concile,
en a torturé le sens, l’a étendu par des interprétations

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