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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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abusives, et a eu
recours aux interpolations ou aux suppositions. Les Églises suburbicariennes assignées (par Rufin) à l’évêque de Rome ont été l’objet d’une violente
controverse. Voyez  Sirmond, opera , t. IV, p. 1-238.
    [2297] Nous n’avons que trente trois ou quarante-sept
signatures épiscopales ; mais Adon, dont l’autorité n’est pas à la vérité bien
respectable, compte six cents évêques au concile d’Arles. Tillemont, Mémoires
ecclés ., t. VI, p. 422.
    [2298] Voyez Tillemont, t. VI, p. 915 ; et Beausobre, Hist.
du Manichéisme , t. I, p. 529. Le nom d’évêque donné par Eutychius aux deux
mille quarante-huit ecclésiastiques ( Annal ., t. I, p. 440, vers.
Pocock.), s’étend fort au-delà des limites d’une ordination orthodoxe ou même
épiscopale.

[2299] Voyez Eusèbe, in Vit. Constant ., III, c. 6-21
; Tillemont, Mém. ecclés ., t. XI, p. 665-759.
    [2300] Sancimus igitur vicem legum obtinere quæ a quatuor
sanctis conciliis... expositœ sunt aut firmatœ. Prædictarum enim quatuor
synodorum dogmata sicut sanctas scripturas et régulas sicut leges observamus .
(Justinien, Novell 131) ; Beveridge ( ad. Pandect. Prolog ., p. 2),
remarque que les empereurs n’ont jamais fait de lois en matière ecclésiastique
; et Giannone, au contraire, observe que les empereurs donnaient la sanction
légale aux canons des conciles. Istoria civile di Napoli , t. I, p. 136.
    [2301] Voyez l’article Concile dans l’Encyclopédie,
t. III, p. 668-679, édit de Lucques. Le docteur Bouchaud a discuté, d’après les
principes de l’Église gallicane, les principales questions relatives à la forme
et à la constitution des conciles provinciaux et nationaux. Les éditeurs (voyez Préface , p. 16) ont raison de vanter cet article ; ceux qui
consultent leur immense compilation en retirent rarement une satisfaction aussi
complète.
    [2302] Eusèbe, in Vit. Constant ., III, c. 63, 64, 65,
66.
    [2303] Après avoir comparé les opinions de Tillemont, de
Beausobre, Lardner, etc., je suis convaincu que la secte de Manès ne se
propagea pas même en Perse avant l’année 270. Il est étonnant qu’une hérésie
philosophique et étrangère ait pénétré si rapidement dans les provinces
d’Afrique. Cependant il est difficile de rejeter l’édit de Dioclétien contre
les manichéens. On peut le trouver dans Baronius, Annal. ecclés ., A. D.
287.
    [2304] Constantinus enim, cum limatiuis superstitionum
quæreret sectas, manichœorum et similium , etc.. (Ammien, XV, 15.)
Strategius, à qui cette commission valût le surnom de Musonien, était chrétien
de la secte d’Arius. Il fut employé en qualité de comte au concile de Sardica.
Libanius fait l’éloge de sa douceur et de sa prudence. Valois, ad locum
Ammian .
    [2305] Cod. Theod ., XVI, tit. 5, leg. 2. Comme la loi
générale n’est point insérée dans le Code Théodosien, il est probable que dans
l’année 438 les sectes qui avaient été condamnées étaient éteintes.
    [2306] Sozomène, I, c. 22 ; Socrate, I, c. 10. Ces
historiens ont été soupçonnés, sans aucun motif, à ce qu’il me semble, d’être
attachés à la doctrine des novatiens. L’empereur dit à l’évêque : Acesius,
prenez une échelle, et montez tout seul au ciel . La plupart des sectes
chrétiennes ont emprunté tour à tour l’échelle à Acesius.
    [2307] Les meilleurs matériaux relativement à cette partie
de l’histoire ecclésiastique se trouvent dans l’édition d’Optat de Milève,
publiée à Paris, en 1700, par M. Dupin, qui l’a enrichie de notes critiques, de
discussions géographiques, d’actes authentiques, et d’un abrégé exact de toute
cette controverse. M. de Tillemont a rempli la plus grande partie d’un de ses
volumes de l’histoire des donatistes (t. VI, part. I), et je lui suis redevable
d’une ample collection de passages de saint Augustin relativement à ces
hérétiques.
    [2308] Schisma igitur illo tempore çonfusœ mulieris
iracundia peperit ; ambitus nutrivit ; avaritia roboravit . (Optat, I, c.
19.) Le langage de Purpurius est celui d’un frénétique furieux : Dicitur te
necasse filios sororis tuæ duos. Purpurius repondit : Putas me terreri a te...
Occidi, et occido eos qui contra me faciunt . ( Acta concil. Cirtensis ,
ad calc. Optat, p. 274.) Lorsque Cécilien fut invité à une assemblée d’évêques,
Purpurius dit à ses confrères, ou plutôt à ses complices : Qu’il vienne ici
recevoir l’imposition de nos mains, et,

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