Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
sont
transcrits littéralement, et tirés des protestations qui furent présentées
publiquement, trois jours après, par les catholiques d’Alexandrie. Voyez saint
Athanase, t. I, p. 867.
[2442] Les jansénistes ont souvent comparé saint. Athanase
et Arnauld, et se sont étendes avec satisfaction sur la foi, le zèle, le mérite
et l’exil de ces célèbres docteurs. L’abbé de La Bletterie a très adroitement
conduit ce parallèle. ( Vie de Jovien , t. I, p. 130.)
[2443] Hinc jam toto orbe profugus Athanasius ; nec ullus
et tutus ad latendum supererat locus. Tribuni, præfecti, comites, exercitus,
quoque, ad pervestigandum eum moventur edictis imperiatibus : prœmia
delatoribus proponuntur, si quis eum vivum, si id minus, caput certe Athanasii
detulisset . Rufin, l. I, c. 16.
[2444] Saint Grégoire de Nazianze, orat . 21, p. 384,
385. Voyez Tillemont, Mém. ecclés ., t. VII, p. 176-410, 820-880.
[2445] Et nulla tormentorum vis inveniri adhuc potuit,
quæ obdurato illius tractus latroni invito clicere potuit, ut nomen proprium
dicat . Ammien, XVII, 16, et Valois, ad. locum .
[2446] Rufin, l. I, c. 8 ; Sozomène, l. IV, c. 10. Cette
histoire et la suivante paraîtront impossibles si nous supposons que saint
Athanase habita toujours l’asile qu’il avait ou choisi ou accepté par hasard.
[2447] Palladius, Hist. Lausiac ., c. 136, in. Vit.
Patrum , page 776. L’auteur de cette histoire avait conversé avec cette
demoiselle, qui se rappelait encore avec plaisir, dans sa vieillesse, cette
pieuse et honorable intimité. Je ne puis partager la délicatesse de Baronius,
de Valois, de Tillemont, etc., qui rejettent cette anecdote comme indigne de la
gravité de l’histoire ecclésiastique.
[2448] Saint Athanase, t. I, p. 869. Je crois avec Tillemont
(t. VIII, p. 1197) que ces expressions annoncent qu’il visita les synodes, sans
doute, secrètement.
[2449] L’Épître de saint Athanase aux moines est remplie de
reproches dont le public doit sentir la vérité (vol. I, p. 834-856) ; et, par
égard pour ses lecteurs, il se sert de la comparaison de Pharaon, d’Achab et de
Belshassar, etc. La hardiesse de saint Hilaire l’exposait à moins de dangers,
s’il est vrai qu’il publia ses invectives dans la Gaule, après la révolte de
Julien ; mais Lucifer envoya ses libelles à Constance, et semblait rechercher
l’honneur du martyre. Voyez Tillemont, t. VII, p. 905.
[2450] Saint Athanase (t. I, p. 811), blâme en général cette
pratique, dont il cite ensuite un exemple (p. 861) dans la prétendue élection
de Félix : trois eunuques représentaient le peuple romain, et trois prélats qui
suivaient la cour firent les fonctions des évêques des provinces.
[2451] Thomassin ( Discipline de l’Église , t. I, l.
II, c. 72, 73, p. 966-984) a rassemblé des faits curieux relatifs à l’origine
et aux progrès du chant des églises dans l’Orient et dans l’Occident.
[2452] Philostorgius, l. III, c. 13. Godefroy a examiné ce
sujet avec beaucoup d’exactitude (page 147, etc.). Il y avait trois formules
hétérodoxes : Au Père par le Fils, et dans le Saint-Esprit ; ...
au Père et au Fils dans le Saint-Esprit ; ... au Père dans le Fils et le Saint-Esprit.
[2453] Après l’exil d’Eustathe, sous le règne de Constantin,
le parti le plus rigide des orthodoxes se sépara des autres, et forma enfin un
schisme qui dura quatre-vingts ans. (Voyez Tillemont, Mém. ecclés ., tome
VII, p. 1137-1158 ; t. VIII, p. 573-632, 1314-1332) Dans beaucoup d’églises,
les ariens et les homoousiens , qui rejetaient réciproquement la
communion les uns des autres, continuèrent cependant quelque temps à prier
ensemble. Philostorgius, l. III, c. 14.
[2454] Voyez, pour la révolution ecclésiastique de Rome,
Ammien, XV, 7 ; saint Athanase, t. I, p. 843-861 ; Sozomène, l. IV, c. 15 ;
Théodoret, l. II, c. 17 ; Sulpice-Sévère, Hist. Sacra , l. II, p. 413 ;
saint Jérôme Chronique ; Marcellin et Faustin, Libell ., p. 3, 4 ;
Tillemont, Mém. ecclés ., t. VI, p. 336.
[2455] Cucusus fut son dernier séjour ; il y trouva la mort
et la fin de ses souffrances. La position de cette ville solitaire, sur les
confins de la Cappadoce, de la Cilicie et de la petite Arménie, a occasionné quelques
doutes géographiques, mais la voie romaine de Césarée à Anazarbe nous donne la
position certaine. Voyez Cellarius, Géographie , t. II, p. 213 ;
Wesseling, ad Itiner ., p. 179, 703.
[2456] Saint Athanase (t. I, p. 703, 813, 814)
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