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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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Cod. Theod ., XVI, tit. II, leg. 48), et dans les écrits
théologiques. 5° Les villes de l’empire furent peu à peu remplies de chrétiens.
L’ancienne religion du temps de Prudence ( adversus Symmachum , I, ad
fin., et Orose, in Præfat hist .) se retirait et languissait dans les
villages. Le mot de païen, avec sa nouvelle signification, retourna à sa
première origine ; et les païens devinrent des paysans. 6° Depuis l’extinction
du culte de Jupiter et de sa famille, on a donné le nom de païens à tous les
idolâtres ou polythéistes anciens et modernes. 7° Les chrétiens latins le
donnèrent sans scrupule à leurs ennemis mortels les mahométans, et ainsi les
unitaires les plus purs n’échappèrent point au reproche injuste de paganisme et
d’idolâtrie. Voyez Gérard-Vossius, Etymologicon linguœ latinœ , dans ses
ouvrages, tome I, page 420 ; Commentaire de Godefroy sur le Code de
Théodose , t. VI, p. 250 ; et Ducange, Mediœ et infimœ latinitatis
Glossar .
    [2479] Dans le langage pur de l’Ionie et d’Athènes, ειδωλον et λατρεια étaient des mots anciens
et familiers. Le premier signifiait une ressemblance, une apparition ( Odyssée
d’Homère , XI, 601), une représentation, une image inventée par l’art ou par
l’imagination. Le second désignait toute espèce de service ou d’esclavage. Les
Juifs de l’Égypte qui traduisirent les écritures hébraïques, restreignirent
l’usage de ces mots ( Exode , XX, 4, 5) au culte religieux d’une image.
L’idiome particulier des hellénistes ou juifs grecs a été adopté par les
historiens ecclésiastiques et sacrés ; et le reproche d’ idolâtrie
(ειδωλολατρεια )
s’est attaché à cette sorte de superstition matérielle et grossière que
certaines sectes de chrétiens ne devraient pas trop se presser d’imputer aux
polythéistes de la Grèce et de Rome.
    [2480] Omnes qui plus poterant in palatio, adulandi
professores iam docti recte consulta prospereque completa vertebant in
deridiculum : talia sine modo strepentes insulse, in odium venit cum victoriis
suis capella, non homo ; ut hirsutum Julianum carpentes appellantesque loquacem
talpam et purpuratam simiam et litterionem Græcum : et his congruentia plurima
æque ut tintinnabula principi resonantes, audire hæc taliaque gestienti,
virtutes ejus obruere verbis impudentibus conabantur ut segnem incessentes et
timidum et umbratilem gestaque secus verbis comptioribus exornantem .
Ammien, XVII, 11.
    [2481] Ammien, XVI, 12. L’orateur Themistius croyait à tout
ce que contenaient les lettres impériales adressées au sénat de Constantinople.
Aurelius Victor, qui a publié son Abrégé dans la dernière année du règne de
Constance, attribue les victoires remportées sur les Germains au génie de
l’empereur et à la fortune du jeune César. Cependant cet historien fut, bientôt
après, redevable à l’estime ou à la protection de Julien, des honneurs d’une
statue de cuivre, et des importantes dignités de consulaire de la seconde
Pannonie, et de préfet de la ville. Ammien, XXI, 10.
    [2482] Callido nocendi artificio, accusatoriam diritatem
laudum titulis peragebant .... Hœ voces fuerunt ad inflammanda odia
probris omnibus potentiores . Voyez Mamertin, in Actione gratiarum , in
vit. Panegyr ., XI, 57 6.
    [2483] Le court intervalle que l’on peut supposer entre l’hieme
adultâ et le primo vere d’Ammien (XX, 1-4), loin de suffire à une
marche de trois mille milles, ferait paraître les ordres de Constance aussi extravagants
qu’ils étalent injustes. Les troupes de la Gaule n’auraient pas pu arriver en
Syrie avant la fin de l’automne. Il faut que la mémoire d’Ammien ait été
infidèle ou qu’il se soit mal expliqué.
    [2484] Ammien, XX, 1. Il reconnaît la valeur et les talents
militaires de Lupicinus ; mais, dans son langage affecté, il le représente
comme élevant les cornes de son orgueil, mugissant d’un ton terrible, et
laissant douter qui l’emportait en lui de l’avarice ou de la cruauté. Les
Pictes et les Écossais menaçaient si sérieusement la Bretagne, que Julien fut
un instant tenté d’y passer lui-même.
    [2485] Il leur accorda la permission de se servir de ce que
l’on nommait currus clavularis ou clabularis . Ces chariots de
poste sont souvent cités dans le code, et pesaient pour porter chacun quinze
cents livres pesant. Voyez Valois, ad Amm ., XX, 4.
    [2486] Probablement le palais des Bains ( Thermarum )
dont il

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