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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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Prœneste, Palestrina ; – Corbio,
Carboniano ; – Tusculum, Frascati ; – Bovilles, localité sans
vestiges, à 10 milles de Rome sur la voie Appienne ; – Aricia, Lariccia ;
– Corioles, sur le Monte Giove ; – Lanuvium, Citta-Lavinia ; – Laurentum,
Torre di Paterno ; – Lavinium ; qu’on veut placer à Pratica, où d’autres
voient Satricum. Nous avons déjà donné ailleurs les indications relatives à
Cora, Norba (Norma) Setia et Circei. Sutrium (Sutri) et Nepete (Nepi) étaient
en Étrurie : Cales (Calvi) était située en Campanie.
    [263] Ces restrictions à la communication de l’ancien droit
latin plein [ Jus latinitatis plenum ] se rencontrent pour la première
fois dans le pacte d’alliance renouvelé de 416 [338 av. J. -C] (Tite-Live, 8, 14).
Les tendances particularistes et d’isolement, auxquelles elles se rattachent
dans le fond, se manifestent déjà dans l’exclusion imposée aux colonies Latines,
après 370 [-284]. En 416, elles se généralisent, et sont écrites dans le pacte fédéral.
Il convenait de le faire remarquer ici.
    [264] Garigliano auj.
    [265] Privernum , Piperno Vecchio .
    [266] Thurii ou Thurium , non loin de Sybaris .
– Terina , sur le golfe de Sainte-Euphémie, au nord de Reggio (Calabre).
    [267] Sur le golfe actuel de Policastro .
    [268] Le nom de Bruttiens (ou mieux Brettiens ) est
le nom primitif : il est la plus ancienne appellation indigène des
habitants des Calabres actuelles ( Antioch., fr. 5, Muller). L’origine pélasgique qui leur est attribuée d’ordinaire n’est qu’une fable.
    [269] Hipponion , ou Vibo , ou Vibona
Valentia , auj. Bivona , colonie Locrienne, sur la côte ouest de la
Calabre.
    [270] Bruttates bilingues Ennius dixit, quod Brutii et
Osce, et Grœce loqui soliti sint , Fest., p. 25.
    [271] Nola , au S.E. de Capoue. – Nucérie , Nuceria
Alfaterna , auj. Notera , non loin de Pompéi.
    [272] Teanum des Sidicins , auj. Teano , au N. 0.
de Capoue.
    [273] Nous ne savons rien de plus embrouillé dans les
annales Romaines, que le récit de la première guerre Samnite dans Tite-Live, dans
Denys d’Halicarnasse, ou dans Appien ; du moins si l’on accepte les textes
tels que nous les possédons. Voici, selon eux, ce qui se serait passé. Les deux
consuls ayant marché en Campanie (411), le consul Marcus Valerius Comics aurait
d’abord remporté sur les Samnites une première et sanglante victoire au pied du
mont Gaurus [au sud-ouest de Capoue] : puis son collègue Aulus Cornelius
Cossus les aurait aussi défaits, après avoir failli succomber dans un défilé, où
il dut sacrifier toute une division commandée par le tribun militaire Publius
Decius. Un troisième et décisif combat aurait ensuite été livré par les deux
consuls à l’entrée des Fourches Caudines non loin de Suessula [Sessola ou Maddalini] :
les Samnites écrasés (40. 000 boucliers auraient été ramassés sur le champ de
bataille !) subirent la paix imposée par le vainqueur. Rome aurait
conservé la possession de Capoue qui s’était donnée à elle, ne laissant que
Teanum à ses adversaires (413). Les félicitations lui vinrent de tous côtés, même
de Carthage. Les Latins qui lui avaient refusé le passage, et qui semblaient
vouloir se lever en armes contre elle, se tournèrent alors contre les
Pœligniens. Durant ce temps les Romains avaient sur les bras une conspiration
militaire, éclatant au sein même de la garnison qu’ils avaient laissée en
Campanie (412) : il leur fallût s’emparer de Privernum [Piperno, à l’E. d’Antium],
et guerroyer contre les Antiates. Mais voici que soudain la scène change, et
que les partis se transforment. Les Latins, mécontents de se voir refuser la
cité romaine et la participation au consulat, se liguent contre Rome, avec les
Sidicins qui avaient en vain offert leur soumission et ne pouvaient tout seuls
repousser les Samnites, et avec les Campaniens, déjà las de la domination
romaine. Les Laurentius, dans le Latium, et les chevaliers de Campanie, tiennent
seuls encore pour eux. D’un autre côté, Rome trouve maintenant secours et appui
chez les Pœligniens et les Samnites. L’armée Latine se jette sur le Samnium :
l’armée Romano-Samnite marche vers le lac Eucin [lac de Celano], et passant derrière
le Latium s’avance en Campanie : une bataille décisive se donne au pied du
Vésuve ; elle est gagnée sur les Latins et les Campaniens unis, par le
consul Titus Manlius Imperiosus, qui, pour

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