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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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nouveaux. Mais César crut
voir une légion ennemie lancée sans appui derrière un bois, à laquelle s’appuyait
un petit camp jadis occupé par la 9e légion. Au départ de celle-ci, Pompée s’y
était établi à son tour, en l’enveloppant d’un retranchement plus vaste, et en
le reliant au torrent voisin par un fossé perpendiculaire. Toute l’affaire se
passe au milieu de ces retranchements, de campagne. César se jette sur les
Pompéiens avec 33 cohortes, les refoule, arrache la herse du grand camp, et
leur tue du monde. Mais son aile droite égarée a couru le long du fossé jusqu’au
fleuve. Ici la chance tourne. Pompée arrive avec cinq légions, écrase les deux
ailes éloignées l’une de l’autre, et met les Césariens en fuite. César confesse
une perte de 960 soldats, sans compter les cavaliers, de 32 officiers, et de 32
insignes militaires (Selon Orose (6, 15), sa perte aurait été de 4. 000 hommes).
Lui-même, il avait failli périr de la main d’un des fuyards, qu’il voulait
arrêter – Pompée fut appelé Imperator par ses soldats. Mais César déclara qu’il
ne savait pas vaincre (Suétone, César , 38). – V. pour les détails B.
c ., 66-72. – Plutarque, César , 30. – Appien, B. c ., 2, 62.]
    [1284] [Gnæus Domitius Calvinus, était entré en Macédoine
avec deux légions, la 11 e et la 12 e , et 500 cavaliers.]
    [1285] [On a vu que Pompée attendait de Syrie deux légions. Metellus
Scipion, son beau-père, nommé proconsul de cette province, immédiatement avant
l’explosion de la guerre civile, était chargé de les amener en Macédoine ( B.
c ., 1, 6 ; 3, 4). Il avait exigé des publicains les dîmes arriérées de
deux années, prélevé par emprunt forcé la dîme de l’année suivante : frappé
des taxes toutes nouvelles, capitation, impôts sur les colonnes et les portes, impôts
en nature, en blé, en armes, etc., à ce point que la misère, la dette et les
usures avaient partout grandi dans ces malheureux pays. Il menaçait de piller
le temple d’Éphèse (selon César, qui peut-être exagère), quand l’ordre lui vint
de passer immédiatement en Macédoine, César ayant débarqué en Épire. Il quitta,
aussitôt Pergame, où il avait distribué ses troupes en cantonnements d’hiver, et
se mit en route ( B. c ., 3, 31-33).]
    [1286] [ Lucius Cassius Longinus , frère du
lieutenant de Crassus qui assassinera César, et cousin de Quintus Cassius. Il
avait en 700 [54 av. J.-C.], de concert avec Laterensis , accuse de
brigue Gn. Plancius , concurrent heureux de Laterensis à l’édilité. Cicéron
défendit Plancius, et son plaidoyer nous reste. – En 702 [-52], c’est encore L.
Cassius qui accuse Saufeius, autre client de Cicéron. A la guerre civile, pendant
que son frère passe à Pompée, dont il sera l’un des amiraux, Lucius se range du
parti de César. – Plus tard il suivra la fortune d’Octave. Après la bataille de
Philippes, Antoine lui pardonne, et l’histoire ne le nomme plus.]
    [1287] [ Gaius Calvisius Sabinus , questeur en
694 [60 av. J.-C.], tribun du peuple en 699 [-55]. Lieutenant de César en
Étolie, il soumet toute la province, entre dans Calydon et Naupacte ( Lépante ). En 709 [-45], César l’envoie en Afrique, où Antoine voudra le
maintenir. Consul en 715 [-39], il commande une flotte pour Octave, est battu
devant Cumes. Agrippa vient le remplacer. Il reste d’ailleurs fidèle à son
parti.]
    [1288] [Ces marches et contremarches sont décrites par César
( B. c ., 3, 34-36.]
    [1289] [César ne ménage pas d’ailleurs l’expression qui
caractérise sa défaite ( C. a superioribus consiliis depulsus ). Il réunit
ses soldats, relève leur courage, en punit quelques uns et part pour Apollonie.
Il faut lire la description de la marche savante par laquelle il échappe à
Pompée ( B. c ., 73-79).]
    [1290] [Selon Appien, B.C ., 2, 65, Afranius aurait
proposé en conseil de tenir bloqué avec la flotte César à moitié détruit déjà
et errant : pendant ce temps l’armée de terre ira sans délai reprendre l’Italie
vide de soldats, et où l’opinion est bien disposée, puis l’Italie, la Gaule et
l’Espagne reconquises, repartant de la contrée mère et siège de l’Empire, on
reviendra achever le rebelle, s’il le faut. – Quant à Pompée, il préféra
poursuivre la campagne. Il espérait écraser César et rester le maître absolu.]
    [1291] [Pompée n’était plus qu’à quatre heures de Domitius
Calvinus, quand

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