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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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celui-ci fut averti par les confidences ou les paroles de
jactance de ces mêmes Allobroges qui avaient trahi César, et s’étaient
rencontrés avec ses éclaireurs. Il se rejette aussitôt sur sa gauche, et vient
retrouver César à Æginion ( Stagus ) sur la frontière d’ Athamanie ( B. c ., 3, 79).]
    [1292] [César, B. c ., 3, 78. – César remontant l’Aoüs,
franchit la Stena de Viosa ( fauces Antigonenses ). – Plutarque, Flamin .,
3. V. Leake, Northern Greece , 1, p. 389.]
    [1293] [ Q. Cornificius , fils d’un des juges de
Verrès, s’était fiancé à la fille d’ Aurelia Orestilla , la veuve dissolue
de Catilina (Cicéron, ad fam ., 8, 1). – Il paraît, du reste, être
demeuré en Illyrie, où il avait le titre de propréteur. Il y rend des services
signalés après Pharsale, et pendant que César lutte emprisonné dans Alexandrie
( Bell. Alex ., 412, et s.). L’année suivante, on le rencontre à Rome, honoré
de l’Augurat. Cicéron lui écrit souvent ( ad fam ., 12, 17-30). Plus tard
César l’envoie en Syrie. A la mort de César, il gouverne la province de la
Vieille-Afrique. Là il tient pour le Sénat, donne asile aux proscrits, défait
Titus Sextius qui commande pour les Triumvirs dans la province voisine, puis
est battu et tué. – Il avait des goûts littéraires, et on lui a attribué
quoique sans raison solide, les Rhetorica ad Herennium .]
    [1294] [ Gomphi avait joué un rôle dans les campagnes
de Flaminius, et depuis. Elle commandait les passages de la Dolopie, et ceux de
l’Athamanie en Thessalie. – César, après le sac de Gomphi, se présente devant
la place voisine, Métropolis ( Paleokastro , selon Leake), qui
ouvre aussitôt ses portes ( B. c ., 3, 80-81).]
    [1295] [La division navale de Cassius, formée des vaisseaux
syriens, phéniciens et ciliciens. Elle brûla les escadres de César, à Messine, et
à Vibo, d’où Cassius fut ensuite chassé, en perdant quelques galères. Il
disparut à la nouvelle du désastre de Pharsale. B. c ., 3, 101.]
    [1296] C’est chose difficile que de déterminer exactement le
champ de bataille. Appien (2, 75) est précis : il le place entre Néo-Pharsalos et l’ Énipée . Des deux seuls cours d’eau de quelque importance que l’on rencontre
sur les lieux, et qui assurément représentent l’ Apidanos et l’ Énipée des anciens (le Sofadhitiko et le Fersaliti ), l’un sort des monts
de Thaumacœ ( Dhomoco ) et des hauteurs Dolopiennes, l’autre descend
de l’ Othrys , et coule devant Fersala . Or, comme Strabon (9, p. 432)
enseigne aussi que l’Énipée vient de l’Othrys, il en faut conclure à bon droit
avec Leake ( Northern Greece , 4, 320), que le Fersaliti est bien l’Énipée.
Par contre, Gœler est dans l’erreur quand il prend le Fersaliti pour l’Apidanos.
Toutes les indications fournies par les Anciens concordent d’ailleurs en faveur
de notre opinion. Seulement il faut tenir avec Leake que la rivière formée par
les deux eaux après leur confluent, et qui de là va tomber dans le Pénée ,
gardait chez les Anciens le nom d’Apidanos, comme aujourd’hui elle porte celui
du Sofadhitiko, dénomination naturelle après tout, car le Fersaliti est souvent
à sec, le Sofadhitiko ne tarit jamais (Leake, 4, 321). C’est donc entre Fersala
et le Fersaliti, qu’était située Palœo-Pharsalos , d’où la bataille a
tiré son nom. Donc encore, elle s’est livrée sur la rive gauche, les Pompéiens
appuyant leur droite au Fersaliti, et ayant leur front tourné vers Pharsale (César, B. c ., 3, 83. – Frontin, Stratagèmes , 2, 3, 22). Mais leur camp n’a
pas pu être là. Il s’étendait au pied des Cynocéphales, sur la rive droite, barrant
à César le chemin de Scotussa, et gardant évidemment leur ligne de retraite sur
Larisse par les hauteurs : s’ils avaient campé, comme le veut Leake (4, 482),
à l’est de Pharsale, et sur la rive gauche de l’Énipée, jamais ils n’auraient
pu, après le combat, tirer au nord, ayant à franchir ce cours d’eau, aux berges
profondes, coupées à pie (Leake, 4, 469). Au lieu de regagner Larisse, Pompée
eût dû fuir vers Lamia. Il est donc vraisemblable que les Pompéiens avaient
planté leur camp sur la rive droite du Fersaliti, et qu’ils le passèrent avant
la bataille et après, pour rentrer dans leur camp ; puis, qu’ils
remontèrent les pentes voisines de Crannon et de Scotussa, lesquelles vont se
rattacher par leurs crêtes aux hauteurs des Cynocéphales.

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