Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
Vom Netzwerk:
A cela rien d’impossible.
L’Énipée n’est qu’un ruisseau étroit et lent, où en novembre Leake trouva deux
pieds d’eau et souvent à sec dans la saison chaude (Leake, 4, 448, et 4, 472. –
Cf. Lucain, 6, 373 [ nunquamque celer nisi mixtus Enipeus ]) ; or, on
était au cœur de l’été, quand se donna la bataille. Avant d’en venir aux mains,
les deux armées étaient à 30 stades l’une de l’autre (Appien, B. c., 2, 65 :
¾ de mille allem. = une lieue et demie) : les Pompéiens avaient pu tout à
l’aise faire leurs préparatifs, jeter des ponts, et assurer leurs
communications avec le camp. A la vérité, si la bataille avait fini par une
déroute, ils n’eussent pu effectuer leur retraite le long du torrent et
pardessus ses berges : et c’était là, je n’en doute point, l’une des
raisons pour lesquelles Pompée ne voulut point d’abord se battre. Aussi son
aile gauche, placée plus loin de la ligne de retraite, s’est-elle le plus
ressentie de ce désavantage des lieux. Pour le centre et l’aile droite, ils se
retirèrent sans trop de hâte, et purent fort bien franchir le Fersaliti, dans
les conditions données. Que si César et ses copistes n’ont point parlé de ce
passage du torrent, c’est qu’en le faisant, ils eussent trop mis en lumière
cette folle ardeur de combattre, qui, tout le prouve, poussait les Pompéiens en
avant, et aussi les ressources mêmes qu’ils se ménageaient pour la retraite.
    [Nous ne voulons ajouter que peu de mots à cette
longue note de M. Mommsen. Nous ferons remarquer seulement que M. Leake
et M. Merivale (2, p. 284) ne diffèrent d’avec lui qu’en ce qu’ils placent
le camp de Pompée, comme celui de César, sur la rive gauche de l’Énipée, tandis
que M. Mommsen le place au nord, sur la rive droite : quant au champ
de bataille lui-même, ils sont tous les trois d’accord. – Les positions de
Palœo et Néo-Pharsale, dans l’opinion commune, étaient sur la rive gauche, et
la bataille eut lieu près de la première localité (Orose, 6. 95. – B. Alex .,
48). D’autre part, il est certain que la droite de Pompée s’appuyait à l’Énipée
( B. c., 3, 88, et surtout Frontin, 2, 3, 22. – Appien, B. c ., 2, 75).
Dans l’hypothèse de M. Mommsen et de Leake, les troupes de Pompée, ayant
leur droite appuyée à la rive gauche, regardaient le nord-ouest : César au
contraire, aurait eu son armée tournée vers le sud-est. – Mais un troisième
système s’est produit, celui de Gœler, qui fait couler l’Apidanos entre Palœo
et Néo-Pharsale ( l. cit ., pp. 73, 136 et s.). Selon lui, le terrain de
la bataille était sur la rive droite (au nord) de l’Apidan ; Pompée
regardant le sud et appuyant sa droite au torrent. – Qui a tort ? Qui a
raison ? César , observe Napoléon (Précis, c. XII, Observation 3), ne
dit jamais quelle était la force de son armée, ni le lieu ou il se bat : ses
batailles n’ont pas de nom . – Je me sentirais porté à abonder dans l’opinion
de M. Mommsen. Il y a là un champ d’études intéressant à recommander aux
jeunes hellénistes de l’École d’Athènes.]
    [1297] [ Quintus Fufius Calenus , d’une branche
de la gens Fufia, originaire de Calés en Étrurie. Il s’était employé pour
Clodius dans l’affaire des mystères de la bonne déesse : tribun du peuple
en 693 [61 av. J.-C.] : moteur de la loi Fufia , de religione ,
qui renvoyait le procès devant les juges ordinaires ( ad Att ., 1, 14). Préteur
en 695 [-59], où il fait passer une autre loi judiciaire, aux termes de
laquelle les juges (sénateurs, chevaliers, tribuns du trésor), voteront
séparément désormais. Il soutient Clodius contre Milon. L’année d’après il sert
dans les Gaules. Puis, durant la guerre civile, il coopère puissamment avec
Antoine au transport des troupes, de Brindes en Épire ( B. c ., 1, 87 ;
3, 8, 14, 26). César, durant l’investissement de Dyrrachium, l’avait envoyé
pour appuyer Lucius Cassius Longinus et Calvisius Sabinus en Etolie, et, pour
soulever l’Achaïe. Il s’était emparé de Delphes, de Thèbes, d’Orchomène : mais
les Pompéiens lui avaient fermé l’isthme de Corinthe ( B. c ., 3, 55). – Il
fut consul en 701 [-47] : passa à Antoine pour qui il combattit durant la
guerre de Pérouse, et mourut dans la Transalpine, en 713 [-41]. Son fils se
rendit à Octave.]
    [1298] [Plutarque, Pompée , 66. – Favonius craignait, si
l’on tardait, de ne point aller,

Weitere Kostenlose Bücher