Histoire Romaine
poète. Il enseigna les lettres à Rome. (Suétone, Illust.
gramm ., 11). Il avait une vogue énorme, et était surnommé la Syrène latine. Qui solos legit ac facit poetas ?
Il mourut vieux et pauvre, étant tombé en déconfiture,
et ayant fait à ses créanciers l’abandon de sa villa de Tusculum. – On connaît
de lui les titres d’un poème ou deux en vers épiques : la Lydia et
la Diana . Au temps des troubles de Sylla, ayant été expulsé d’un domaine
en Gaules, il écrivit son Indignatio , ses Diræ , publiées souvent à
la suite des petits poèmes virgiliens. – De ses œuvres grammaticales, nous ne
possédons plus rien. Aug. Ferd,. Noekius a publié les Carmina de V.C. cura
animadv . – Voir aussi : de V.C. vita ac poesi , Ludov. Schopen :
Bonn 1847.]
[1540] [ P. Terentius Varro Alacinus (né sur
les bords de l’ Aude , en Narbonnaise : 672-718 [82-36 av. J.-C.]), lettré
grec et poète latin que, Velleius (1, 36) met sur la même ligne que Lucrèce et
Catulle. Il écrivit un poème de Bello sequanico , paraphrasa l’ Argonauticon d’Apollonius de Rhodes (Quintilien, 8, 1, 87), et copia Ératosthène, dans sa Chorographia ou Iter . Il avait laissé des satires, des élégies, des épigrammes ( Anthol.
lat., V, 48, 49). V. Wüllner, – Comment. de P.T. Varr. Alac. vira et
scriptis , Munster, 1829.). – Ératosthène , de Cyrène, né vers
478 [-276], alla en Égypte et fut conservateur de la bibliothèque d’Alexandrie.
Devenu aveugle et fatigué de la vie, il se laissa mourir de faim, à 80 ans (558
[-196]). Il eut un immense savoir, inventa les cercles armillaires , le cribrum
arithmeticum , et le premier voulut mesurer la terre par la méthode encore
suivie de nos jours. Tous ses ouvrages d’astronomie, de géographie, d’histoire,
de philosophie et de grammaire sont perdus, sauf de minces fragments, épars ça
et là.]
[1541] [ Æmilius Macer , confondu souvent, et à
tort, avec son homonyme, l’ homériste , ami d’Ovide (Ovide, amor ., 2,
18. Pontic . 2, 10) traducteur du traité en vers de Viribus herbarum (Ovide, Trist ., 4, 43, Quintilien, 1, 56, 87 et 6, 3, 96), il serait
mort en Asie, en 738 [16 av. J.-C.]. – Nicandros , poète, grammairien
et médecin, natif de Claros en Ionie (565-619 [-189/-135)). De ses nombreux
ouvrages, il nous reste deux poèmes sur les poisons et venins , et sur
les antidotes .]
[1542] [ Millia quum interea quingenta Hortensius uno …
etc. (Catulle, 94).]
[1543] Né vers 640 [140 av. J.-C.] ; poète médiocre, dont
il reste de très minimes fragments (v. Weichert, poet. lat.) . Il avait
publié des Anacreontica (Aulu-Gelle, 2, 21, 19, 9), ou ερωτοπαίγνια (Ausone, Cento nupt ., 13), en iambiques dimètres.
[1544] Helvius Cinna , il était des amis de
Catulle, qui prédit l’immortalité a son poème.
Smyrna mei Cinnæ nonarn post denique mensem
Quain cœpta est, nonamque edita post hiemem
……………
Smyrnam incana diu sæculo pervoluent. (Cat., 94.)
[Le sujet de la Smyrna n’est autre, on le voit,
que celui de la Myrrha , d’Alfieri.]
[1545] [Sic, la pièce 94, sur la Chevelure de Bérénice ( de coma Berenices ).]
[1546] [V. la pièce 64, de Berecynthia et Aty .]
[1547] [V. l’ Epithalame , pièce 65.]
[1548] [V. le Carmen seculare ad Dianam , 35 ; Carmen
nuptiale , 62.]
[1549] [32, Ad Sirmionenn peninsulam , cf. 36.]
[1550] [69, Ad Manlium , cf. 100, inferiœ ad
fratris tumulum .]
[1551] [62, Tulliœ et Manlii epithalamium .]
[1552] [ Nugæ , 1 : et ailleurs, ineptias .]
[1553] [ Aristide , l’auteur des Milesiaca ,
ou contes milésiens, fameux dans l’antiquité, et dont il nous reste un spécimen
dans les métamorphoses d’Apulée et le Lucius de Lucien. A quelle
époque a-t-il vécu ? Quelle fut sa vie ? on l’ignore.]
[1554] Quand j’étais enfant , écrit-il quelque part (Catus, de liber. educ .), j’avais sur le dos une simple tunique, avec une
toge sans bandelettes ; j’allais pieds nus dans ma chaussure : point
de selle sur le dos de mon cheval ; le bain chaud ; pas tous les
jours, le bain dans le fleuve, rarement . – Il fit ses preuves de bravoure, d’ailleurs,
et commanda une subdivision de la flotte durant la guerre contre les pirates ;
il y gagna la couronne navale.
[1555] Héraclide fut disciple de Platon, à
Athènes ; et le maître, parlant pour la Sicile, lui confia la direction de
l’école pendant son absence. Il étudia les Pythagoriciens, et reçut aussi
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