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Indomptable

Indomptable

Titel: Indomptable Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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quel-
    ques bouts étranges de verdure. Cependant, il semblait ne
    pas y avoir d’autre explication à ce qui s’était passé.
    Dominic était curieux de découvrir si les quelques
    heures passées dans le silence avaient rendu Meg plus
    encline à lui adresser la parole. Il se demandait également si
    les bijoux en or qu’il avait dans les mains illumineraient ses
    yeux en signe de bienvenue malgré la colère qu’elle ressen-
    tait parce qu’il ne s’était pas laissé envoûter a contrario ,
    manifestement, de tous les autres habitants du château de
    Blackthorne.
    La porte de la chambre de Meg était fermée. Dominic
    frappa impatiemment d’un coup sec.
    — Ouvrez, madame, dit-il. C’est votre époux.
    Aucune réponse ne se fit entendre.
    Dominic frappa à nouveau plus fort.
    — Lady Margaret. Ouvrez la porte.
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    Personne ne répondit.
    La force du poing de Dominic fit trembler la porte.
    — Ouvrez cette satanée porte, ou je vais la sortir de ses
    gonds !
    La porte s’ouvrit.
    — Chère épouse, vous et moi allons arriver à un accord
    quant aux marques de politesse élémentaires que j’attends
    de…
    La voix de Dominic s’éteignit quand il se rendit compte
    que c’étaient ses poings puissants plutôt que les mains plus
    graciles de son épouse qui avaient ouvert la porte. Il entra
    dans la pièce.
    Elle était vide.
    — Bon sang, gronda-t-il en jetant les bijoux sur le lit de
    son épouse. La sorcière n’est pas ici !
    Dominic entra dans la pièce attenante qui avait autrefois
    été une nurserie. D’après l’agencement, il semblait évident
    que Meg y passait beaucoup de temps près de la fenêtre à
    broder et à écouter les domestiques vaquer dans la cour en
    contrebas.
    — Vide, dit Dominic avant que Simon n’ait pu le
    questionner.
    Les deux hommes vérifièrent rapidement les quartiers
    des femmes du château, la salle de bain et les latrines.
    Toutes les pièces étaient vides.
    Comme un seul homme, les frères dévalèrent les esca-
    liers en direction de l’avant-corps. L’homme de service
    paraissait s’ennuyer, ce qui était probablement le cas.
    — Lady Margaret est-elle sortie ? demanda Dominic.
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    — Non, répondit le chevalier, surpris. Vous m’avez dit
    de ne pas la laisser sortir du château à moins que vous ne
    l’accompagniez.
    Dominic grogna.
    — Et la servante de la maîtresse ? demanda Simon. Est-
    elle sortie du château ?
    — Non. Seules quelques servantes de cuisine sont sor-
    ties, et j’ai soigneusement observé chacune d’entre elles.
    — Je n’en doute pas, dit Dominic.
    Tous deux savaient pertinemment que les chevaliers res-
    sentaient encore la douleur intense des paroles tranchantes
    de Dominic lorsque celui-ci leur avait reproché de ne pas
    s’être rendu compte que la jeune servante qu’ils avaient
    laissée sortir plus tôt ce matin était en fait Lady Margaret.
    — Que fait-on, maintenant ? s’enquit Simon. Partons-
    nous à la recherche d’Eadith ?
    Dominic grimaça. Même s’il n’appréciait pas du tout la
    jeune femme aux yeux emplis de cupidité, Eadith était
    la personne la plus à même de savoir où se trouvait Meg
    que toute autre personne dans le château.
    — Où cherchons-nous en premier lieu ? demanda
    Dominic sans joie. Les remparts de la garnison ?
    — Il y a de l’orage.
    — La garnison, dans ce cas, dit Dominic. Batifoler est
    du goût d’Eadith, mais pas sous une pluie froide.
    — Quelle jeune femme aime cela ? rétorqua Simon.
    Dominic grogna.
    Dans un silence pesant, car la frustration qui bouillon-
    nait en Dominic était palpable, les deux hommes se
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    dirigèrent vers les quartiers des chevaliers. Depuis le départ
    de Duncan et des mercenaires, Eadith avait passé beau-
    coup de temps à inspecter les remparts — et à batifoler avec
    les chevaliers en faction.
    Lorsque le temps était trop venteux pour apprécier le
    grand air, elle passait son temps près du puits, soi-disant
    afin de vérifier que les domestiques portaient l’eau avec pré-
    caution. En réalité, elle traînait près de la garnison qui se
    trouvait au même étage que le puits.
    Le second étage était animé par le bruit des chevaliers et
    des écuyers dans les quartiers de la garnison, et le chant des
    domestiques qui remontaient l’eau du puits dans des seaux
    en bois pour les besoins du château. Au milieu des sons
    masculins, il fut facile de repérer le rire

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