Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Indomptable

Indomptable

Titel: Indomptable Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
Vom Netzwerk:
sourcils, Dominic observait les grelots qui
    tintaient musicalement au moindre toucher.
    « Si les fleurs pouvaient chanter…
    » Si les sorcières Druides de la Vallée pouvaient aimer… »
    — Oui ! dit Dominic avec intensité. C’est cela !
    — Quoi ?
    — La solution, mon cher frère, est simple. Il faut que
    j’apprenne à la sorcière à m’aimer.
    216
    c 14
    Dominic et Simon traversèrent la grande salle en direc-
    tion d’un des escaliers de coin qui s’élevaient dans
    trois des quatre tours du château. La douce mélodie des
    bijoux dorés qui cliquetaient dans la main gauche de
    Dominic était étouffée par le bruit des domestiques qui
    balayaient et réparaient le parquet de la grande salle.
    Dès que les planches avaient été dégagées, plus de
    domestiques, avec des seaux d’eau, du savon à récurer
    et des brosses dures, avaient été affectés au nettoyage. Des
    tas de joncs sales étaient empilés le long d’un mur dans
    l’attente d’être brûlés. Le feu projetait de hautes flammes
    dans la grande cheminée à mesure qu’il dévorait ce qui y
    était jeté.
    L’intendant passait prestement de groupe en groupe de
    domestiques, les pressant de travailler plus et plus vite afin
    de contenter le nouveau seigneur du château de Blackthorne.
    — Au moins, l’intendant a conscience de qui est son
    nouveau maître, marmonna Dominic.
    — Ils savent tous qui est leur nouveau maître. Il y en a
    juste quelques-uns qui trouvent cela plus difficile à avaler
    que d’autres.
    — Ils feraient mieux de ne pas mastiquer trop long-
    temps, rétorqua Dominic en commençant à monter les esca-
    liers à grandes enjambées. J’ai peu de patience pour
    certaines choses. La paresse en fait partie.
    Le rire de Simon résonna dans le couloir sinueux en
    pierre.
    ELIZABETH LOWELL
    — Tes chevaliers le savent bien, Dominic. Je doute que
    ton épouse tarde à l’apprendre.
    — Il ne sera pas nécessaire d’enseigner cela à Lady
    Margaret. Son souffle et son corps sont aussi doux que le
    printemps lui-même. La propreté qui règne dans ses appar-
    tements me fait comprendre que c’était John, et non elle, qui
    était responsable de l’état du reste du château.
    Les bottes de cuir claquèrent en rythme sur la pierre
    tandis que les frères grimpaient les marches qui tournaient
    sur la droite. Si l’on avait essayé de prendre le château d’as-
    saut, les attaquants auraient été ralentis du fait que tous les
    chevaliers étaient entraînés à utiliser leur main droite lors
    des combats à l’épée. Pour cette raison, il était plus aisé de
    défendre des escaliers que d’arriver à les prendre d’assaut,
    puisque lorsqu’on se battait en montant les marches, le mur
    de pierre entravait constamment les coups d’épée des atta-
    quants. Les défenseurs qui se repliaient en haut des esca-
    liers n’avaient pas cet handicap. Ils pouvaient couper et
    taillader la peau à volonté, car leurs lames ne pouvaient
    rencontrer que leurs ennemis et non les murs du château
    lui-même.
    Dominic grimpa les trois dernières marches d’une seule
    enjambée et emprunta le couloir qui menait aux apparte-
    ments de son épouse. Il ignora les deux petites pièces qui
    donnaient dans le couloir. Il s’agissait des chambres des ser-
    vantes de la maîtresse de maison. Puisqu’une seule des
    pièces était occupée par Eadith, il avait donné la seconde à
    Marie.
    Il n’avait aucune envie de voir l’une ou l’autre des deux
    femmes en cet instant. Il jugeait qu’Eadith était une séduc-
    trice avide qui avait peu de bons côtés à part ses mains
    218
    INDOMPTABLE
    propres. Marie n’était pas de bonne compagnie non plus.
    Elle faisait la tête parce qu’il n’avait plus fait apparaître
    aucun cadeau en or ou en pierres précieuses depuis
    Jérusalem.
    D’une manière plutôt ironique, Dominic comprit que ce
    qui l’attirait en partie chez Meg, était le fait qu’elle ne trépi-
    gnait pas d’impatience de découvrir le contenu des petits
    coffres qu’il avait apportés à son arrivée au château. En
    fait, il semblait qu’elle ne se montraît enthousiaste par rap-
    port à rien qui venait de lui.
    À l’exception de ses satanées plantes.
    Elle les lui avait reprises vivement des mains. Il avait
    encore de la difficulté à croire qu’elle était partie à pied
    dans les marais et les landes — et risquer à coup sûr de
    mécontenter son époux — uniquement pour cueillir

Weitere Kostenlose Bücher