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Interdit

Interdit

Titel: Interdit Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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plus tard, sa chair
    abrupte et avide la pénétrait. Avec un gémissement d’épa-
    nouissement, elle se laissa glisser sur lui, le réclamant aussi
    profondément que lui la réclamait.
    Ambre tenta de dire le nom de Duncan, mais elle ne le
    put. Son plaisir en elle lui avait volé sa voix. L’étreinte sou-
    daine de ses mains sur ses hanches éparpillait ses pensées
    et concentrait son désir. Elle se mit à bouger lentement, le
    chevauchant plus sûrement à chaque mouvement de ses
    hanches, sentant la passion de Duncan et la sienne avec une
    clarté extraordinaire.
    Lorsqu’il voulut accélérer leur union, elle prit l’une de
    ses mains et l’embrassa avant de la poser sur son sein.
    — Vous prenez plaisir à me tourmenter, siffla-t-il.
    — Oui…
    Il referma ses doigts sur le pic tendu de son sein. Une
    convulsion délicate la secoua, annonçant l’extase à venir.
    Lorsqu’il caressa ses deux tétons pour les faire durcir, elle
    se cambra et son souffle se brisa. La douce chaleur de sa
    passion coulait entre leurs corps unis.
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    INTERDIT
    — Oui, murmura Duncan. Laissez-moi sentir votre
    plaisir.
    Sans prévenir, l’extase submergea Ambre, la faisant
    trembler et gémir. Il s’enfonça en elle, faisant fusionner
    leurs corps grâce aux pulsations brûlantes de son propre
    soulagement.
    Sentir l’extase de Duncan amplifia celle d’Ambre, l’ame-
    nant encore plus haut. Il balança ses hanches jusqu’à ce
    qu’elle crie son nom et qu’elle s’abandonne une fois encore.
    Puis, il la serra contre son torse, jusqu’à ce que tous deux
    retrouvent un souffle égal. Ce ne fut qu’alors qu’il bougea,
    renversant les rôles pour reposer entre ses jambes. Il l’em-
    brassa doucement, profondément.
    — Vous me donnez plus de plaisir chaque fois, dit-il.
    — Vous aussi. C’en est presque terrifiant.
    — Pourquoi ?
    — Si je jouissais de vous davantage, dit-elle, je
    mourrais.
    — Et je vous ramènerais à la vie.
    — C’est impossible.
    — Non. C’est inévitable.
    — Nous ne pouvons pas, murmura-t-elle, comprenant
    ce qu’il voulait. Si ?
    — Nous devons. Nous le ferons. Regardez-moi comme
    je vous regarde. Voyez combien je vous chéris.
    Lentement, Duncan descendit le long de son corps, bou-
    geant légèrement la tête pour la caresser de sa bouche
    autant que de ses mots.
    — Emmenez-moi là où il n’y a point d’ombres, mais
    seulement le feu, dit-il. Donnez-moi la fleur qui éclot plus
    magnifiquement de jour en jour.
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    ELIZABETH LOWELL
    Ambre n’avait aucun moyen de lutter contre le besoin
    incandescent de Duncan. Lui non plus. Jamais il n’avait res-
    senti passion aussi complexe. C’était une émotion dont il ne
    connaissait le nom, car jamais il n’avait pensé qu’un tel sen-
    timent puisse exister.
    C’était la soif dans une mer d’eau douce, le manque dans
    l’abondance, la faim au milieu d’un festin.
    Jamais il ne pourrait être assez proche d’elle.
    Les larmes remplirent les yeux d’Ambre et se déver-
    sèrent sur ses joues. Jamais elle n’avait pensé être un jour
    chérie si tendrement… petits baisers et goûts secrets, son
    souffle sur ses seins, son nombril, ses cuisses.
    Puis, la bouche de Duncan la découvrit, la goûta,
    encercla le bourgeon qui était le centre de sa passion. Cette
    caresse inattendue fut comme un éclair, la transperçant, lui
    arrachant un gémissement.
    — Précieuse Ambre, dit Duncan, tremblant sous le tor-
    rent de son désir. Je jure que je sens votre passion comme si
    un éclair vous transperçait.
    Il attrapa délicatement son bourgeon tendre entre ses
    dents. À chacun des mouvements lents de sa langue, elle
    criait son nom. Puis, elle ne put plus parler, car elle avait le
    souffle coupé. Elle se brisait, criait, mourait, consumée par
    une extase qui n’avait ni commencement ni fin.
    Au milieu de son feu il vint à elle, et ils brûlèrent
    ensemble en un lieu où il n’y avait pas d’ombres, seulement
    le feu.
    Ambre parcourut la grande salle du regard. Il y avait là
    beaucoup de serfs, de propriétaires et de manants. Seuls
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    INTERDIT
    quelques-uns d’entre eux avaient l’air d’attendre l’attention
    de leur sénéchal.
    — Avez-vous fini, monsieur ? demanda-t-elle.
    Elle avait laissé Duncan assez longtemps pour traduire
    un extrait de manuscrit particulièrement difficile, de sorte
    que Cassandra l’ait quand elle reviendrait du nord. Mais
    dès qu’elle eut fini sa traduction,

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