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Interdit

Interdit

Titel: Interdit Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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touche
    constamment.
    Elle se mit à essayer d’écarter les mains de Duncan de
    son intimité en riant. Elle le mordillait avec effronterie. Elle
    l’effleurait cruellement de ses lèvres. Elle l’entourait de son
    souffle, de sa chaleur sensuelle. Elle parcourait du bout de
    la langue chaque ligne qui séparait ses doigts fermement
    serrés.
    Puis, de la main, Ambre rechercha la ligne sombre entre
    les cuisses serrées de Duncan, le caressant au même rythme
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    que sa langue qui sondait entre ses doigts. Puis, elle attrapa
    son petit doigt entre ses dents et le tira dans sa bouche. Les
    mouvements de sa langue lui offrirent, en silence, une autre
    caresse, encore plus intime.
    Un râle s’échappa du plus profond de Duncan. Le désir
    le secoua, à en faire trembler ses mains. Aussitôt, Ambre
    glissa l’une de ses mains sous les siennes. Ses longs doigts
    fins s’enroulèrent de manière possessive autour de lui. Son
    corps fut secoué d’un nouveau tremblement, comme s’il
    était frappé d’un fouet et non d’une tendre caresse.
    — Ambre, siffla-t-il. Non !
    — Si, murmura-t-elle d’une voix rauque. Mon Dieu,
    oui !
    Sa main bougea sous la sienne, puis son souffle, puis sa
    langue.
    — Ambre .
    — Oui, sombre guerrier. C’est Ambre. Et ceci…
    Sa langue tourna encore, goûtant et caressant d’un seul
    geste sa virilité.
    — … est magnifique. Chaud comme un chat. Dur
    comme un poing. Déferlant comme une tempête.
    Lorsque sa langue tourna autour de lui pour le tour-
    menter davantage, il fit un dernier effort pour lui échapper
    en roulant sur le côté.
    Mais elle fut aussi rapide. Elle roula avec lui, glissant
    sur lui comme une pluie chaude.
    Ce fut alors que Duncan se rendit compte qu’il ne pou-
    vait plus lui échapper. Il était pris au piège entre la bouche
    d’Ambre et sa main, qui remontait entre ses cuisses. Elle le
    prit dans le creux de sa main, le soupesa et rit avec plaisir
    de sa disposition.
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    — Tout en vous est dur, dit-elle. Vous brûlez très chau-
    dement, sombre guerrier, mais je vais vous rendre encore
    plus chaud.
    Elle se pencha sur lui, le prit contre sa langue avec un
    soin aimant et le caressa jusqu’à ce que la sueur luise sur
    son corps comme de la pluie.
    — Arrêtez, dit-il d’une voix enrouée.
    — Arrêter ? fit-elle avec un rire sauvage et enchanté.
    Non, mon guerrier borné. Vous avez à peine commencé à
    vous consumer.
    — Je ne pourrai pas — me retenir — encore très
    longtemps.
    — Je sais.
    Elle fut secouée d’un délicieux frisson.
    — J’aime le savoir.
    — Sorcière, souffla-t-il.
    Mais désormais, il y avait plus de plaisir que de colère
    dans sa voix.
    Les dents d’Ambre se refermèrent doucement sur lui.
    Duncan dit quelque chose de sombre en luttant contre le
    désir qui le consumait à chaque souffle, à chaque battement
    de cœur, à chaque caresse.
    Pourtant, alors même que l’extase était sur le point de
    vaincre sa retenue, Ambre s’arrêta. Déchiré entre le soula-
    gement et la déception, Duncan prit une profonde respira-
    tion pour tenter de calmer la violence de son désir.
    Tendrement, de manière apaisante, Ambre écarta de ses
    caresses les cheveux qui étaient collés au visage de Duncan
    et embrassa ses joues comme s’il était un enfant qu’elle cher-
    chait à calmer. Les griffes de la passion cédèrent enfin en
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    lui. Il pouvait respirer tranquillement. Avec un râle, il se
    remit sur le dos.
    Ambre lui sourit, embrassa ses épaules et glissa comme
    le feu vers le bas de son corps.
    Et comme le feu, elle le brûlait.
    Bientôt, Duncan eut plus chaud encore qu’auparavant, il
    était plus dur, tremblant de ce que lui coûtait de ne pas
    céder à Ambre. Lorsqu’il ne fut plus qu’à un souffle de l’ex-
    tase, elle s’arrêta et le calma de nouveau.
    Pour le faire brûler encore une fois quelques secondes
    plus tard.
    — Finissez-en, dit-il entre ses dents. Vous allez me
    rendre fou !
    — Bientôt, murmura-t-elle.
    — Bientôt je serai fou !
    Elle planta ses ongles en riant dans ses cuisses et entre
    ses jambes ; jamais il n’avait été aussi haut, et pourtant, elle
    savait toujours quand le retenir de céder à sa sensualité.
    La sueur perlait sur le bas-ventre de Duncan. Ambre la
    goûta, la trouva bonne et la goûta encore, ailleurs. Elle était
    aussi bonne.
    Le feu se déversa en Duncan, le brûlant jusqu’à la
    moelle. Jamais

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