Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Interdit

Interdit

Titel: Interdit Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
Vom Netzwerk:
était presque tangible.
    — Alors, ôtez vos mains de moi, dit-elle clairement, ou
    vous serez parjure avant même d’avoir pu vous en rendre
    compte.
    Duncan la lâcha comme si elle était en feu.
    — Sortez, fit-il d’un ton catégorique.
    Ambre se contenta de le regarder un moment. Puis, avec
    une rapidité qui égalait celle de Simon, elle écarta de la
    main les couvertures qui couvraient encore le corps de
    Duncan. Il était comme elle : entièrement nu à l’exception
    du pendentif d’ambre.
    Son désir était tout aussi nu. Rigide, érigée, sa chair
    tremblait à chaque pulsion de son cœur.
    435
    ELIZABETH LOWELL
    Ambre poussa un soupir de plaisir quasiment félin.
    — Sortez.
    Sa voix était désormais glaciale.
    Avec un léger sourire, Ambre fit descendre ses doigts
    sur son torse, son nombril… s’approchant doucement du
    centre de son besoin.
    Duncan voulut attraper la main d’Ambre, puis il se
    rendit compte qu’il ne le pouvait pas.
    Pas sans être parjure.
    — Sorcière .
    Furieux et férocement excité, Duncan regarda les doigts
    taquins d’Ambre se rapprocher de sa chair tendue. Au der-
    nier moment, elle dévia de sa trajectoire.
    — Vous pourriez appeler Simon, suggéra-t-elle.
    Son sourire montrait combien elle se délectait du
    dilemme de Duncan. Ses doigts parcouraient toujours le pli
    qui se formait entre son torse et sa cuisse.
    Duncan siffla entre ses dents serrées.
    — Simon ne me fait pas confiance, dit-elle. Et il m’ap-
    précie encore moins.
    Elle enfonça légèrement ses ongles dans la peau tendue
    de ses cuisses. Elle sentit le désir exploser en lui.
    Il enfonça ses ongles dans le matelas. Il s’obligeait à ne
    rien ressentir.
    Ambre rit doucement. Elle savait tout ce qu’il ressentait.
    Peu importait ce que disait son esprit, son corps savait ce
    dont il avait besoin.
    Bientôt.
    — Simon serait ravi de me tirer de votre lit,
    murmura-t-elle.
    436
    INTERDIT
    Elle posa sa paume sur la cuisse de Duncan, savourant
    ouvertement sa force. Le contraste entre ses doigts gracieux
    et la puissance brute de son corps excitait Duncan. Il étouffa
    à peine son râle de plaisir.
    — Mais cela ne me réjouirait pas qu’on m’écarte de
    vous, continua-t-elle en se penchant sur lui.
    Ses cheveux tombèrent en cascade sur ses cuisses. Il
    grogna malgré sa détermination à ne pas répondre.
    Ambre sourit tout en mordillant doucement l’intérieur
    de sa cuisse. Le centre de sa morsure était la chaleur de sa
    langue.
    Le frisson qui secoua Duncan la traversa également.
    — Ce soir, vous êtes comme un vin d’hiver pour moi,
    dit-elle à voix basse. Sombre, puissant.
    Duncan soupira lourdement.
    — Je voudrais vous goûter des pieds à la tête,
    murmura-t-elle.
    Elle traça une ligne de feu de ses genoux à son nombril.
    — J’aimerais… tout faire.
    Duncan se tendit avec un son étranglé et se couvrit de
    ses mains pour éviter plus d’intimité.
    — Ne préfèreriez-vous pas que ce soit mes mains qui
    vous tiennent ? demanda-t-elle.
    — Non, fit-il entre ses dents.
    — Vraiment ? Est-ce pour cela que vous devenez plus
    impressionnant à chaque seconde ? Vous espérez me faire
    peur ?
    Duncan n’avait pas de réponse, à l’exception de celle
    qu’il essayait de cacher ou d’ignorer.
    Ambre le savait aussi bien que lui. Mieux même. Son
    désir et le sien unis.
    437
    ELIZABETH LOWELL
    — Cela ne fonctionnera pas, sombre guerrier. Peu
    importe à quel point vous grandissez, je peux vous ren-
    gainer. Vous le savez aussi bien que moi.
    Puis elle rit doucement.
    — Non, vous connaissez mon fourreau mieux que moi,
    car vous l’avez bien étudié.
    La seule réponse de Duncan fut un bruit sourd qui
    n’était que frustration. Elle l’acculait avec ses seuls mots.
    Son corps savait ce qu’il voulait. Il le réclamait.
    Et son corps savait où trouver ce qu’il devait avoir.
    — Enlevez vos mains, dit Ambre d’une voix rauque.
    Donnez-moi la liberté que nous voulons tous deux.
    — Non ! Je ne vous veux pas !
    Ambre ne put se retenir de rire malgré la douleur qui
    l’atteignait à chacun de ses refus.
    — Allons, timide chevalier. Vous pouvez à peine cacher
    votre désir de vos deux mains.
    Et il ne pouvait pas cacher à Ambre le feu qui brûlait en
    lui. Chaque fois que leur peau se rencontrait, son désir le
    traversait avant de passer en elle, une vérité indéniable par
    le toucher.
    Et Ambre faisait en sorte que leur peau se

Weitere Kostenlose Bücher