Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Interdit

Interdit

Titel: Interdit Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
Vom Netzwerk:
guerrier. Je
    vous aime tant que mon amour déborde.
    Le sourire que Duncan lui adressa lui fit trembler les
    genoux. Il la prit dans ses bras, la serrant tout contre lui.
    Elle était soulagée, et lui aussi, elle le sentait.
    Mais la surprise que ses mots avaient causée était seule-
    ment celle de Duncan.
    Ambre s’écarta assez pour plonger son regard dans le
    sien.
    — Pourquoi êtes-vous surpris ?
    — Je ne pensais pas qu’une jeune fille innocente pou-
    vait aimer un homme si maladroit avec son corps, dit-il.
    — Vous n’êtes pas maladroit.
    — J’ai été un mal…
    Ce qu’il allait dire fut perdu sous la pression des lèvres
    d’Ambre sur les siennes.
    À ce baiser novice et farouche, un torrent de feu envahit
    Duncan. Pendant un instant, avide, il permit au goût doux
    274
    INTERDIT
    d’Ambre de remplir ses sens. Puis, doucement, implacable-
    ment, il sépara sa bouche de la sienne.
    — Duncan ? demanda Ambre. Ne me désirez-vous pas ?
    Il soupira.
    — Vous me touchez, dit-il ironiquement. Dites-moi.
    Est-ce que je vous désire ?
    Ambre ferma les yeux en sentant le désir de Duncan la
    submerger.
    — Oui, murmura-t-elle. C’est une rivière de feu qui
    s’écoule en moi.
    Duncan ferma les yeux. Un frisson secoua son corps en
    guise de réponse.
    — Oui, dit-il brutalement. Une rivière de feu.
    Il ouvrit les yeux, mais avant qu’Ambre ne voie leur
    noirceur, elle sentit sa retenue glaciale geler les flammes
    chaudes de son désir.
    — Et, dit-il, vous êtes une fée d’ambre qui n’a pas encore
    guéri de la blessure que je vous ai infligée en prenant votre
    virginité.
    — Ce n’était pas ainsi ! protesta-t-elle. Vous ne m’avez
    pas forcée à…
    — Je sais ce que j’ai fait et n’ai pas fait, l’interrompit
    Duncan. Bon sang, mes paumes ressentent toujours la cha-
    leur et la douceur de vos cuisses tandis que je les écartais
    pour pénétrer en vous comme si vous étiez un ennemi à
    éliminer.
    — Il suffit ! Je vous voulais au moins autant que vous
    me vouliez. Pourquoi ne me croyez-vous pas ?
    Le rire de Duncan était aussi dur que ses yeux étaient
    sombres.
    275
    ELIZABETH LOWELL
    — Pourquoi ? Parce que jamais je n’ai autant désiré une
    femme. Je ne savais même pas que j’avais une telle passion
    en moi ! Comment une innocente pourrait ressentir une
    chose pareille ?
    — Duncan, dit-elle en embrassant son menton. Quand
    je vous touche, je ressens ce que vous ressentez.
    Elle lui mordilla délicatement le cou.
    — Mon Dieu, oui, murmura-t-elle. Je sens votre souffle
    se saccader de même que je l’entends. Je sens votre cœur s’ac-
    célérer. Je sens votre sang affluer et stimuler votre chair,
    vous préparant à venir en moi.
    Duncan grogna. Il repoussa le tissu qui encadrait le
    visage d’Ambre. Il posa ses mains sur ses joues, savourant
    la chaleur, lisse et douce, de sa peau.
    Le sursaut de son désir était comme du vin pour Ambre.
    Tandis qu’elle tremblait sous la caresse de ses mains, ses
    mots doux l’incitaient à continuer, déversant en lui le feu
    tandis que la chaleur de son désir se répandait en elle.
    — Je sens votre désir se préparer comme une tempête,
    murmura-t-elle. Je ne sens pas votre épée sortir de son four-
    reau, mais je sens que vous ressentez votre propre virilité
    vous envahir.
    — Ambre, dit-il d’une voix rauque.
    — Et je sens mon propre corps qui crie pour connaître
    la pénétration de l’épée dans son fourreau.
    — Il suffit, sorcière, dit-il lourdement. Vous avez déjà
    éveillé mon désir au plus haut point.
    — Je sais.
    Il regarda dans ses yeux d’un feu doré. Elle savait effec-
    tivement ce que ses mots lui avaient fait.
    Et elle aimait ça.
    276
    INTERDIT
    — Puis-je vous conquérir seulement avec mes mots ?
    demanda-t-elle.
    Le mélange de curiosité et de sensualité qui brillait dans
    ses yeux manqua de faire perdre toute maîtrise à Duncan.
    — Assez, dit-il d’une voix rauque.
    — Pourquoi ?
    — Il est inconvenable pour un homme de perdre sa
    maîtrise de soi.
    — Même dans le lit conjugal ?
    — Nous ne sommes pas au lit, rétorqua-t-il.
    — Oui, et vous n’avez aucune intention de vous y cou-
    cher avec moi, n’est-ce pas ?
    — Il est trop tôt.
    — Balivernes ! s’écria Ambre. Eh bien, monsieur, si vous
    ne daignez me prendre, c’est moi qui vous prendrai.
    Duncan la regarda, choqué. Puis, il rit à la pensée qu’une
    jeune femme si frêle puisse prendre le

Weitere Kostenlose Bücher