Julie et Salaberry

troupes à Chambly le 3 août 1812 et Jacques Viger a raconté qu’il n’y avait pas suffisamment de couverts pour le recevoir au mess des officiers. Prévost fera la revue des troupes à Blairfindie à la mi-septembre. Tous ces faits ont été regroupés dans un seul chapitre.
    Boileau, Lareau, Lukin, de Niverville, Talham
    Tous ces personnages ont réellement existé. On retrouve certains de leurs faits et gestes dans les documents de l’époque: le registre paroissial de Saint-Joseph-de-Chambly, les archives notariales et les archives judiciaires. Le personnage de Joseph, qui vit chez les Rouville, est fictif, mais il rappelle que cette famille a possédé des esclaves (Noirs et Panis), comme l’atteste le registre paroissial. L’histoire de la reconstruction du ponceau se trouve dans les archives judiciaires et dans le greffe du notaire François-Médard Pétrimoulx. Le pique-nique de septembre 1813 est rapporté par René Boileau dans ses Notes . La montagne de Boucherville est le mont Saint-Bruno.
    Pays d’en Haut : Le lecteur s’étonnera de trouver cette expression au singulier. Il est sans doute habitué aux Pays d’en Haut, au pluriel, du curé Labelle, désignant le nord de Montréal. Mais, à l’époque de la Nouvelle-France, et par la suite, le «Pays d’en Haut», c’est-à-dire la région des Grands Lacs, s’opposait au «Pays d’en Bas», la vallée du Saint-Laurent. Nous reprenons l’orthographe de l’historien Gilles Havard.
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Sources documentaires
    Nous avons utilisé les fonds d’archives de la famille Salaberry des centres des Archives nationales de Québec et de Montréal (BANQ); le fonds Famille Salaberry, à Bibliothèque et Archives Canada (BAC), les Mémoires de Philippe Aubert de Gaspé; La Famille d’Irumberry de Salaberry, de Pierre-Georges Roy; l’ Histoire populaire du Québec 1792-1840 , de Jacques Lacoursière; Regards sur la famille d’Irumberry de Salaberry , par Thérèse de Salaberry; l’ Histoire sociale des miliciens de la guerre de 1812 , de Michelle Guitard; Les Officiers de milice du Bas-Canada 1812-1815 , de Luc Lépine; Mariage et famille au temps de Papineau , de Serge Gagnon, les articles du Dictionnaire biographique du Canada sur les principaux personnages historiques; The Life of F. M. H. R. H. Edward, Duke of Kent , de William James Anderson, publié en 1860; la correspondance de Jacques Viger publiée dans Jacques Viger, une biographie , par Léo Beaudoin et Renée Blanchet; ainsi que celle de la famille Papineau, publiée dans les ouvrages des historiens Georges Aubin et Renée Blanchet; les Carnets de mon arrière-grand-père René Boileau dans Zouaviana , par Gustave Alfred Drolet; sans oublier les autres recherches personnelles de l’auteure sur les personnages qui ont fait l’histoire de Chambly.

Remerciements
    Merci à Jacques Allard, particulièrement pour l’idée de Manon Lescault , et à Sandrine Lazure; à Dominique Alexis, conseillère à l’intrigue; à Georges Aubin et Renée Blanchet, pour l’heure juste sur les Papineau, ainsi que tous les ouvrages qu’ils ont publiés sur la correspondance des personnages du xix e siècle; à François Lafrenière, pour la correspondance de l’aumônier Pierre Robitaille; à Nathalie Daoust, du Lieu historique national de la Bataille-de-la-Châteauguay. Grands mercis aux chercheurs et historiens de la Société d’his-toire de la seigneurie de Chambly pour leur aide précieuse: Réal Fortin, Paul-Henri Hudon et, tout particulièrement, Raymond Ostiguy.
    Quoi que l’on fasse, on ne le fait jamais seul.