Julie et Salaberry
tirée dâune lettre de Rosalie Papineau à son frère, datée du 2 novembre 1813. Rosalie fait allusion à une dulcinée, qui nâa pas moins envie de te voir que de te quereller . Nous ignorons de qui il sâagit. Les lettres du roman sont donc fictives, mais certains passages ont été inspirés par la correspondance des Papineau.
Lâopéra Lucas et Cécile
Joseph Quesnel a écrit deux opéras: Colin et Colinette (1788) ainsi que Lucas et Cécile (1808). Ce dernier nâaurait jamais été joué. Les paroles de lâ Air de Cécile proviennent du disque Les Amours , de lâensemble Nouvelle-France dirigé par la musicienne et musicologue Louise Courville.
Le courrier à Chambly
Le premier bureau de poste officiel, à Chambly, se trouve dans la partie appelée Canton, en 1816. Selon les recherches dâun numismate, avant cette date, le courrier aurait été déposé au presbytère, mais des recherches démontrent quâen 1802, le fort de Chambly servait de bureau de poste, un sergent en avait la charge. Pour le roman nous avons choisi lâauberge de monsieur Vincelet. à lâépoque, les relais de poste étaient parfois dans des auberges.
Prevost ou Prévost (1767-1816)
Le gouverneur George Prevost, malgré son origine suisse-romande et sa parfaite maîtrise du français, écrivait son nom à lâanglaise. Nous avons retenu lâorthographe adoptée par les historiennes Guitard et Cyr: Prévost, avec lâaccent aigu. Il devient officiellement gouverneur en juillet 1812, mais agit comme administrateur de la colonie dès son arrivée, en octobre 1811. Dans le roman, nous avons choisi de lui donner immédiatement son titre de gouverneur. à noter que sa conduite libertine appartient à la fiction.
Gun PowderÂ
«Poudre à canon.» Ce surnom, qui illustre le caractère explosif de Salaberry, se retrouve dans la correspondance de Rottenburg à Salaberry: my dear Gun Powder . Même lorsquâils eurent quitté lâarmée, les deux hommes poursuivirent leurs échanges épistolaires amicaux, lâun dâAngleterre, lâautre du Canada.
George Stubinger (1755-1822)
Sa date de naissance est celle proposée par le fichier de Rénald Lessard sur les premiers médecins et chirurgiens. Originaire du diocèse de Hesse-Cassel, Jean-George Stubinger, aide-chirurgien, arrive avec les troupes des Chasseurs de Hesse-Hennau (régiment dâélite de mercenaires allemands) en 1779. En 1786, il épouse en premières noces Marie-Anne Quintal, qui meurt un mois après son mariage. Lâannée suivante, le 9 janvier 1787, Stubinger épouse Charlotte de La Brocquerie. Le baron Frideriech de Schaffalasky est présent à ses deux mariages. Stubinger sâétablit à Boucherville, avant dâêtre affecté comme médecin de la garnison au fort de Chambly en 1808 (dans le roman, on le voit arriver en 1812). Chirurgien de lâarmée en 1812, plusieurs se plaignent de son grand âge pour accomplir ses fonctions. Une de ses filles a épousé lâartiste Joseph Pepin, une autre se marie avec le docteur Samuel Newcomb, qui sera patriote, et une troisième épousera un officier du régiment de Meuron (qui arrivera au pays en 1813, composé en grande partie dâanciens soldats de la Grande Armée de Napoléon), François Bourgeois.
La milice sédentaire
Chaque paroisse a sa milice, constituée dâhommes âgés de seize à soixante ans. Elle comprend toute une hiérarchie, qui reproduit celle de lâarmée. Le capitaine de milice est un personnage important, chargé entre autres dâorganiser les corvées et de voir à lâordre dans la paroisse. Il fait le lien entre lâadministration coloniale et les habitants.
La milice dâélite
Constituée en 1812, elle est formée dâhommes célibataires, conscrits à partir des milices sédentaires, ou de volontaires. Il y aura six bataillons de milice dâélite en 1813. Des membres des familles de la noblesse, ou des notables issus des grandes familles bourgeoises ont été officiers de cette milice pendant la guerre de 1812, notamment Louis-Joseph Papineau et son cousin, Louis-Michel Viger, deux personnages historiques qui figurent dans le roman. Les milices dâélite seront dissoutes
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