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La belle époque

La belle époque

Titel: La belle époque Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jean-Pierre Charland
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un peu Marie, son corps pivota à demi, elle se retrouva étendue sur le ventre tout près de son compagnon, qui profita de l'occasion pour poser sa bouche sur sa joue, la faire glisser jusqu'à l'oreille, puis sur son cou, dans la mousse très douce des cheveux follets. Pendant ce temps, sa main passa sur son dos, entre ses omoplates, glissa le long de la colonne vertébrale, s'arrêta pour apprécier la courbe concave des reins et continua, légère, jusqu'à celle, convexe, des fesses.
    La jeune femme se raidit un bref instant, aspira une goulée d'air, se retourna juste assez pour présenter son visage à son compagnon. Celui-ci s'allongea complètement, ramena sa main sur la taille très fine, la fit passer sur la hanche dans une caresse, puis l'embrassa en regardant ses yeux sombres, grands ouverts. Elle ne les ferma que lorsque sa langue se mit de la partie pour caresser la lèvre inférieure, l'écarter juste assez pour toucher les dents régulières. La main de l'homme retourna sur les fesses, pour l'attirer doucement jusqu'à ce que son bassin appuie contre le sien. Ses doigts demeurèrent un moment sur les rondeurs fermes et souples pour les malaxer doucement.
    —    Heureusement que des hordes de mes concitoyens ne sont pas venus en masse se réfugier près de cette rivière, susurra la jeune femme, les yeux rieurs.
    —    Cela nous amènerait certainement à changer le programme de nos activités, répondit l'homme sur le même ton, alors que sa main droite descendait à l'arrière de la cuisse de sa compagne, pour remonter ensuite.
    —    Tu as préparé un programme ?
    Quand leurs bouches se rejoignirent, ce fut la langue de Marie qui se fit la plus curieuse, insistante même. Chaque fois que la main remontait à l'arrière de sa cuisse, la jeune femme sentait s'accumuler le tissu à la hauteur de sa taille.
    Troussée lentement, le rebord de la jupe et du jupon se trouvèrent bientôt à la hauteur de ses genoux. La main masculine, chaude et forte, passa sous les vêtements, pour remonter cette fois contre les bas, puis le pantalon de fine batiste. Elle s'arrêta sur la fesse, entama un mouvement caressant.
    Marie sentit le plaisir monter en elle, lui nouer le ventre. Contre son bassin, le sexe masculin, bien ferme, la convainquit que le désir de son compagnon n'était ni feint ni ambigu. Elle baissa la tête, la posa contre son épaule et laissa échapper un long soupir. Son corps s'inclina un peu, sa jambe gauche s'écarta légèrement, assez pour que les doigts puissent effleurer la naissance de sa fente, par l'arrière. Un grand frisson parcourut tout son corps, une plainte énamourée franchit ses lèvres. Après des années de solitude et de frustration, sa jouissance vint vite, comme une marée montante, puis se retira en la laissant pantelante, un peu honteuse.
    — Il y a si longtemps, murmura-t-elle en guise d'excuse.
    James McDougall immobilisa sa main, posa les lèvres sur son cou pour le parcourir de la naissance des cheveux jusqu'à l'encolure du chemisier. Le jeu se poursuivit un moment, jusqu'à ce que Marie trouve l'audace de déplacer sa main droite afin d'empaumer le sexe tendu, gardant la gauche sur la taille de son compagnon. Malgré les épaisseurs du tissu du pantalon et du sous-vêtement, elle sentait le membre dur et chaud. Elle amorça un mouvement de haut en bas. À la fin, elle s'acharna sur les boutons de la braguette. Le troisième défait, l'ouverture fut assez grande pour glisser sa main et reprendre le mouvement de va-et-vient. A son tour, l'homme se raidit, laissa échapper une plainte étouffée alors que Marie sentait de longs jets poisser le tissu du sous-vêtement.
    —Moi aussi, je crois avoir accumulé une certaine... impatience, confia-t-il.
    —    Pendant sept ans ?
    Tout de suite, Marie regretta de s'être livrée autant. Etaler les avatars de sa vie conjugale lui répugnait. Toutefois, la main amicale sur l'une de ses fesses et ses doigts un peu englués de sperme suscitaient chez elle le besoin de s'épancher un peu.
    —    Pourquoi maman n'est-elle pas avec nous ?
    Mathieu jeta un regard chargé de reproche à sa sœur.
    Compte tenu de la mine renfrognée de son père, aborder ce sujet lui paraissait une bien mauvaise idée. C'était compter sans l'engouement d'Alfred pour son plus joli moussaillon.
    —    Elle désirait se reposer un peu, prendre de l'air et se détendre. Elle est au magasin tous les jours.
    —    Elle aurait

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