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La Chute Des Géants: Le Siècle

La Chute Des Géants: Le Siècle

Titel: La Chute Des Géants: Le Siècle Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ken Follett
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sais pas pourquoi.
    — Je vais commencer. »
Elle dénoua le lacet de sa culotte et la retira. Lorsqu’elle leva les yeux, il
était nu lui aussi, et elle vit avec surprise que son sexe saillait de la
touffe de poils blonds entre ses cuisses. Se rappelant l’avoir empoigné à
travers ses vêtements dans leur loge d’opéra, elle eut de nouveau envie de le
toucher.
    « Pouvons-nous nous coucher
maintenant ?» demanda-t-il.
    Son ton était si déférent qu’elle
ne put s’empêcher de rire. En voyant son air blessé, elle s’excusa aussitôt. « Je
t’aime, dit-elle, et son visage s’éclaira. Oui, couchons-nous. » Elle
était si excitée qu’elle se crut sur le point d’exploser.
    Allongés côte à côte, ils s’embrassèrent
et se touchèrent. « Je t’aime, répéta-t-elle. Quand te lasseras-tu de me l’entendre
dire ?
    — Jamais », répondit-il
galamment.
    Elle le crut.
    Au bout d’un moment, il ajouta :
« Maintenant ?» Elle acquiesça.
    Elle écarta les jambes et il se
coucha sur elle, prenant appui sur ses coudes. Elle était crispée d’appréhension.
Faisant reposer son poids sur son bras gauche, il glissa la main droite entre
ses jambes et elle sentit ses doigts écarter ses lèvres humides ; puis
quelque chose de plus gros. Walter donna une poussée et, soudain, elle éprouva
une vive douleur. Elle laissa échapper un cri.
    « Pardon ! Je t’ai fait
mal. Je suis affreusement navré.
    — Attends un peu. » La
douleur n’était pas insoutenable. Elle était plus interloquée qu’autre chose. « Essaie
encore. Mais plus doucement. »
    L’extrémité de son membre
appuyait contre ses lèvres, et elle sut qu’il ne pourrait pas entrer en elle :
il était trop gros, elle trop étroite, ou les deux à la fois. Pourtant, elle le
laissa pousser, espérant se tromper. Malgré la douleur, elle serra les dents et
s’obligea à ne pas crier. Mais son stoïcisme ne servit à rien. Au bout de
quelques instants, il cessa d’insister. « Je n’y arrive pas, dit-il.
    — Qu’est-ce qui ne va pas ?
se lamenta-t-elle. Je croyais que ça devait se faire tout naturellement.
    — Je ne comprends pas. Je n’ai
aucune expérience.
    — Moi non plus. » Elle
baissa la main et la resserra sur son sexe. Comme elle aimait le sentir dans sa
main, raide et si doux. Elle tenta de l’introduire en elle, levant les hanches
pour faciliter les choses, mais il se retira au bout d’un moment en disant :
« Ah, pardon ! Ça me fait mal, à moi aussi.
    — Crois-tu être plus gros
que la normale ? demanda-t-elle d’une voix hésitante.
    — Non. Quand j’étais dans l’armée,
j’ai vu beaucoup d’hommes nus. Certains sont généreusement dotés par la nature,
et s’en glorifient, mais je suis dans la moyenne et, de toute façon, je ne les
ai jamais entendus se plaindre d’une telle difficulté. »
    Maud acquiesça. Le seul sexe
masculin qu’elle ait vu avant ce jour était celui de Fitz et, dans son
souvenir, il était approximativement de la même taille que celui de Walter. « Peut-être
est-ce moi qui suis trop étroite. »
    Il secoua la tête. « Quand j’avais
seize ans, j’ai séjourné chez Robert, dans le château familial en Hongrie. Il y
avait une femme de chambre, Greta, qui était… plutôt délurée. Nous n’avons pas
eu de rapports sexuels, mais nous avons fait des expériences. Je l’ai touchée
comme je t’ai touchée dans la bibliothèque de Sussex House. J’espère que je ne
te contrarie pas en te racontant cela. »
    Elle l’embrassa sur le menton. « Pas
le moins du monde.
    — Greta n’était pas très différente
de toi sur ce plan-là.
    — Alors qu’est-ce qui ne va
pas ? »
    Il soupira et s’écarta d’elle.
Lui glissant un bras sous la tête, il l’attira contre lui pour l’embrasser sur
le front. « J’ai entendu dire que les jeunes mariés peuvent connaître des
difficultés de cet ordre. Parfois, l’homme est trop nerveux pour avoir une
érection. On m’a aussi raconté que d’autres sont tellement excités qu’ils
éjaculaient avant même d’avoir vraiment commencé.
    Je pense que nous devons être
patients, nous aimer et laisser venir.
    — Mais nous n’avons qu’une
nuit ! » Maud fondit en larmes.
    Walter eut beau lui caresser les
cheveux et lui murmurer des paroles apaisantes, elle était inconsolable. Moi
qui me croyais si maligne, se dit-elle, moi qui voulais échapper à mon frère pour
épouser

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