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[1] Nous n’avons aucune preuve de l’ignorance dans
laquelle se seraient trouvés les Primitifs du rôle masculin dans l’acte de
transmission de la vie, mais certaines légendes insistent sur ce point et se
retrouvent dans le mythe christique de l’Enfant né sans père ou de l’Enfant
« né par l’opération du Saint-Esprit ». Par le fait même que le
problème a été soulevé sur le plan du mythe, il doit correspondre à une réalité
de l’esprit, et peut, à ce titre, être pris en considération.
[2] Les Croyances primitives et leurs
survivances , Paris, A. Colin, 1960, p. 59.
[3] « À mon avis toutefois, on peut faire remonter la domination du
mâle à l’époque où fut découverte la notion de paternité, où les primitifs
établirent une relation de cause à effet entre les rapports sexuels et la
procréation. Il s’agit là d’une découverte majeure pour l’humanité. Il me
semble que tant que la notion de paternité n’a pas été acquise, toute société
agricole éprouvait un tel respect pour la fertilité, l’aptitude de la mère à
perpétuer l’espèce, qu’il n’était pas possible d’établir un véritable patriarcat,
l’enfantement étant revêtu d’un trop grand prestige, d’un pouvoir magique,
d’une valeur religieuse. Voilà à mon avis ce qui s’est passé, compte tenu des
faibles vestiges dont nous disposons sur les communautés pré-patriarcales de
l’ère néolithique » (Kate Millett, américaine d’origine irlandaise et catholique,
auteur de La Politique du mâle , paru aux
éditions Stock, dans une interview publiée par Lectures
pour tous , n° 210, juillet 1971, p. 135).
[4] « Il paraîtrait, au contraire, que l’homme préhistorique, ou du
moins l’homme paléolithique ait eu comme les animaux, une vie sexuelle réglée,
avec périodes d’accouplement, monogamie, importance du consentement de la
femelle, et dévouement absolu aux tout jeunes enfants » (André Morali-Daninos, Histoire des relations sexuelles , Paris, PUF,
1965, p. 11).
[5] Cette promiscuité sexuelle est tout de même consignée dans un texte
historique concernant un peuple beaucoup plus proche de nous. César, parlant
des Bretons (de l’intérieur de l’île de Bretagne), affirme en effet :
« Leurs femmes sont en commun entre dix ou douze, particulièrement entre
frères et entre pères et fils ; mais les enfants qui naissent de cette
promiscuité sont réputés appartenir à celui qui a été le premier époux » ( Bellum Gallicum , V, 14).
[6] « On comprend
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