La Femme Celte
Mabinogion , I, 323.
[155] Ibid. , II, 267.
[156] Ibid. , I, 328.
[157] Cf. La
Courtise d’Étaine , analyse dans L’Épopée
celtique d’Irlande , p. 43-41.
[158] Sur l’E de Delphes , IX.
[159] Pour tout ce qui concerne ce sujet, cf. J. M., Les Celtes , p. 60-61.
[160] On s’est complètement fourvoyé en voyant dans Llyr un dieu marin, sans
doute à cause du roi Lear de Shakespeare. Ce Llyr (qui est le Lîr irlandais)
n’apparaît nulle part comme héros d’une quelconque épopée. On ne le connaît que
par son nom et parce que des héros d’épopée sont fils ou filles de Llyr. Une
triade le signale parmi les trois prisonniers les plus éminents (J. Loth, Mab ., II, 267). Or il est surnommé Lledieith , c’est-à-dire « au
demi-langage ». Ce curieux surnom ne peut guère s’expliquer si on ne fait
pas intervenir des éléments très disparates qu’il serait trop long de rapporter
ici. La solution se trouve dans la démonstration que j’ai faite dans Les Celtes , p. 287-290, à propos de tout autre
chose, la légende de Conan Meriadek et des semi-tacentes ,
lesquels sont à la fois des êtres de l’Autre Monde, c’est-à-dire des divinités,
et aussi des femmes . À la faveur de cette
démonstration que je n’avais pas poussée plus loin, je dois en conclure à la
probabilité du caractère féminin de Llyr « au demi-langage ».
[161] J. M., L’Épopée celtique d’Irlande ,
p. 54.
[162] Par exemple, Notre-Dame de la Route, Notre-Dame des Marins, Notre-Dame
de Lourdes, de Chartres, de Pontmain, de la Salette, de Fatima, etc., etc.
[163] Texte restitué par E. W. B. Nicholson, et traduit par lui en
anglais, Zeitschrift für Celtische Philologie ,
III, p. 308. Il s’agit de deux tablettes gravées en caractères latins
trouvées en 1887 aux environs de Poitiers. Voici le texte : « Ape
cialli carti eti-heiont Caticatona, demtis sie clotuvla ; se demti tient. Bi cartaont, Dibona, Sosio, deei pia !
Sosia pura, Sosio, govisa ! Sueio tiet. Sosio, poura he(i)o(nt) ! Sua
demtia Po(n)tidunna Vouseia. Teut oraiime : chzia atanto te, heizio atanta
te, compriate sosio derti ! Noi pommio at eho tis-se potea : te priavimo,
atantal ! Te(i)onte ziati mezio ziia, “Teu” ! oraiimo : ape
sosio derti, Imona demtis sie uziietiao(nt) pa(dv)a. »
[164] J. M., L’Épopée celtique d’Irlande ,
p. 91.
[165] Cf. à ce sujet le chapitre consacré à
Taliesin et au Druidisme, dans J. M., Les Celtes ,
p. 347 sq.
[166] B. Malinowski, La Sexualité et sa
répression , Paris, Payot, p. 19-20. C’est moi qui souligne certains
membres de phrases. Bien entendu, il s’agit de mythe, et non forcément d’une
croyance pratique.
[167] Ibid. , p. 36-37.
[168] On orthographie parfois à tort Llew Llaw Gyffes (Le Lion à la main
sûre), ce qui n’est pas conforme à la graphie ancienne. Le nom de Lleu est un ancien mot analogue à l’irlandais moyen lû qui signifie « petit », cela semble
d’autant plus vrai que le û irlandais donne toujours
eu en gallois, par exemple crû , sang, a donné creu .
[169] Il ressort d’un passage fort obscur de la Genèse (XXX, 14-15)
qui relate les tractations entre Léa et Rachel, que les racines de mandragore
servaient pour un usage un peu spécial.
[170] Le personnage de Deirdré, dans la légende irlandaise, correspond, tout
au moins au début, à cette définition. Le roi d’Ulster Conchobar se réserve la
jeune Déirdré et la fait élever loin des hommes, sous la garde de femmes
dévouées. Cf. J. M., L’Épopée celtique d’Irlande , p. 65.
[171] Ancient Laws , I, 622, 660, 678.
[172] Pour tout ce qui concerne la Vita Merlini et la légende primitive de Merlin, cf. J. M., L’Épopée
celtique en Bretagne , p. 109-131.
[173] On ne peut guère tirer quoi que ce soit du nom de Viviane. L’auteur de
l’ Estoire déclare gravement que Viviane signifie
en chaldéen ( sic ) « Rien n’en
ferai ». Il n’y a pas de nom correspondant en celtique à moins de passer
par une forme occitane. En effet, Viviane ne peut pas provenir de la forme
latinisée employée par Geoffroy qui appelle la sœur de Merlin Ganieda , forme d’ailleurs sans aucun lien avec le
nom gallois Gwendydd qui signifie « Blanche Journée ». Par contre, le
masculin de Viviane est Vivien . Et Vivien est
un héros très célèbre dans les Chansons de geste, où il est le neveu de
Guillaume d’Orange, notamment dans la Chanson de
Guillaume , Aliscans ,
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