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La Traque des Bannis

La Traque des Bannis

Titel: La Traque des Bannis Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: John Flanagan
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d’un pouce et reste enveloppé dans ta cape. « Fais confiance à ta cape » est l’un des dictons préférés de Halt.
    — Et mes pieds ? s’inquiéta le jeune guerrier,
    Horace étant beaucoup plus grand que le vieux Rôdeur, le vêtement était trop court pour lui.
    — Ne t’en fais pas. La cape suffira à te dissimuler. En outre, personne ne s’attendra à voir des jambes privées de corps… or les gens ne voient que ce qu’ils s’attendent à voir.
    — Encore une maxime de ton ancien maître ? demanda le chevalier avec un franc sourire que Will lui rendit aussitôt.
    — Une dernière chose, reprit le jeune Rôdeur, jugeant bon de répéter une règle de base à son ami. Si nous sommes en train de nous déplacer et que quelqu’un apparaît, fige-toi, ne cherche surtout pas à te dissimuler. Tout mouvement…
    — … attirerait l’attention, termina Horace. Je le sais.
    — Parfait. Mais n’oublie pas que la tentation de t’abriter est souvent irrésistible dans ce genre de situation.
    Will partit le premier, avançant sans un bruit dans la lumière incertaine. Une trentaine de mètres plus loin, il s’accroupit derrière des roches qui affleuraient et fit signe à son compagnon de le rejoindre. Il regarda Horace parcourir quelques mètres, puis reporta son attention sur les falaises. Tennyson n’avait apparemment pas posté de sentinelles à l’extérieur. Malgré tout, rien n’indiquait que des hommes n’étaient pas aux aguets, cachés quelque part.
    Le jeune homme était impressionné par les progrès d’Horace, qui se déplaçait aussi discrètement que possible. Il faisait certes un peu de bruit – des années d’entraînement étaient en effet nécessaires pour parvenir à se mouvoir comme un Rôdeur –, mais, chose étonnante, il était fort silencieux pour quelqu’un d’aussi peu exercé, et Will doutait que quiconque se trouvant dans les parages puisse détecter sa présence.
    Lorsque le chevalier s’arrêta près de lui, le Rôdeur lui jeta un coup d’œil ; son visage était plongé dans l’ombre du capuchon de sa cape. Il paraissait tendu. Trop, peut-être.
    — Détends-toi un peu, conseilla Will à voix basse. Sinon, tu auras tendance à te montrer moins discret. Tu te débrouilles bien, cependant. J’ai l’impression que tu commences à comprendre comment on s’y prend.
    Horace afficha un grand sourire.
    — Tu crois que je ferais un bon Rôdeur ?
    Son ami laissa échapper un petit grognement moqueur.
    — Ne t’emballe pas, répliqua-t-il avant d’indiquer les falaises. Allons-y.
    Ils repartirent à pas feutrés, procédant par courtes étapes. Il leur fallut plus d’une demi-heure pour atteindre le pied des pentes. S’y amassaient des roches, principalement du grès, qui avaient dû s’ébouler des falaises et offraient de nombreux abris. Ils s’installèrent dans une crevasse entre deux rocs et cherchèrent du regard l’entrée d’une grotte.
    — Tu vois quelque chose ? s’enquit Will.
    — Non, mais je sens toujours la fumée.
    Ils levèrent les yeux vers l’endroit qu’ils avaient repéré un peu plus tôt, sans retrouver la fissure aperçue depuis le bosquet d’arbres. Pourtant, le guerrier avait raison : l’odeur de bois brûlé continuait d’imprégner l’air.
    Will scruta les alentours et ne vit aucun signe d’habitation. Il finit par se pencher vers son compagnon pour murmurer :
    — Reste ici pour faire le guet. Je vais voir si je peux dénicher une ouverture.
    Horace acquiesça et se plaça de façon à élargir son champ de vision, tout en restant caché aux regards. Il posa la main sur le pommeau de son épée, sans la dégainer, car la lame étincelante aurait pu trahir sa présence. Si besoin était, il la tirerait de son fourreau en un clin d’œil.
    Will s’approcha à pas furtifs de la base de la falaise. Plaqué contre la paroi escarpée, il la longea avec prudence. Il disparut quelques secondes derrière un éperon rocheux. Lorsqu’il réapparut, il fit un signe à Horace et lui montra la falaise. Le chevalier comprit que son ami avait dû découvrir une entrée.
    Horace lui répondit d’un geste de la main et Will, à pas de loup, disparut de nouveau derrière la saillie de grès.
    L’ouverture était bien dissimulée. Il fallait être tout près pour distinguer la fissure, à peine plus large que le jeune homme. Il s’aperçut cependant qu’elle était profonde.
    Il s’y faufila en se glissant sur le côté. Son

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