Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
La Traque des Bannis

La Traque des Bannis

Titel: La Traque des Bannis Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: John Flanagan
Vom Netzwerk:
balayer les parois qui se trouvaient derrière l’autel. Un cri collectif de surprise s’éleva, suivi d’un murmure excité de l’assemblée.
    L’éclair lumineux traversa la caverne, cette fois dans l’autre sens. Lorsqu’il atteignit le mur, juste au-dessus de Tennyson, il décrivit trois cercles clignotants avant de disparaître. La réaction de la foule fut plus enthousiaste encore. Le prédicateur attendit que la clameur s’apaise pour reprendre la parole d’une voix forte.
    — Alseiass est le dieu de la lumière ! La lumière de sa miséricorde est visible, même dans les profondeurs ténébreuses de la terre. L’avez-vous vue ?
    Encouragés par les disciples en robes blanches, les nouveaux convertis se mirent à scander :
    — Loué soit Alseiass ! Loué soit le dieu doré !
    Halt se pencha vers son ancien apprenti et murmura :
    — L’un de ses hommes est posté là-bas avec un miroir et une lanterne, dont la lumière se réfléchit sur les parois de la caverne.
    — Un subterfuge plutôt rudimentaire, commenta Will.
    — En tout cas, il fonctionne, puisqu’ils peuvent tous « voir la lumière ». Va te charger de lui, ajouta-t-il en désignant la cachette du complice de Tennyson.
    Will s’apprêtait à partir quand, pris d’un doute, il se retourna vers Halt.
    — Tu veux que je l’assomme ?
    — Non, répondit-il d’un ton brusque. Je veux que tu l’invites à dîner. Assomme-le, évidemment ! Sers-toi de tes percuteurs.
    — Je ne les ai pas sur moi, avoua Will. Tu me prêtes les tiens ?
    Le vieux Rôdeur n’en crut pas ses oreilles.
    — Comment ça, tu ne les as pas ? siffla-t-il, furieux.
    Ceci inquiéta Malcolm et Horace, qui craignaient d’être découverts.
    — Ils font partie de ton équipement, bon sang de bois ! continua Halt.
    Il était inconcevable qu’un Rôdeur du calibre de Will puisse se montrer indiscipliné au point d’oublier ses percuteurs. Il secoua la tête en pensant que la jeunesse n’était plus ce qu’elle était. Où allait le monde ?
    — Je les ai égarés, ajouta Will sans préciser toutefois que cela s’était passé alors qu’il essayait de capturer Bacari vivant afin de sauver la vie de son mentor.
    Cependant, vu les circonstances, il trouva que Halt se montrait particulièrement dur avec lui.
    — Quoi ? Tu les as égarés ! répéta le vieux Rôdeur. Tu t’imagines peut-être que l’Ordre te confie des armes coûteuses pour que tu les perdes ?
    — Non, mais… tenta de reprendre Will.
    Il n’alla pas plus loin, car Horace, une expression perplexe sur le visage, interrompit leur discussion.
    — Vous allez cesser de vous chamailler, tous les deux ? chuchota-t-il d’un ton abrupt. Vous allez finir par vous faire remarquer et nous serons dans de beaux draps !
    Halt lui jeta un regard furibond, puis comprit que le jeune guerrier avait raison. Il plongea la main dans l’une de ses poches et en sortit l’un de ses percuteurs, qu’il posa dans la main de Will.
    — Tiens ! Et ne le perds pas !
    Devant l’autel, Tennyson exhortait la foule à demander un autre signe à Alseiass. Un bref éclair de lumière traversa la caverne, suivi par des exclamations de stupeur. Halt reporta son attention sur la silhouette de son ancien apprenti qui escaladait, telle une grosse araignée, l’amas de roches. Il s’arrêta à un mètre de l’homme de Tennyson, lequel était accroupi, et s’immobilisa un instant.
    — Montre-nous de nouveau ta lumière, Alseiass ! lança le faux prophète. Que ces gens sachent qu’ils sont dignes de toi !
    Halt vit le complice de Tennyson bouger légèrement, alors qu’il s’apprêtait à projeter la lumière de sa lanterne sur les parois de la caverne. Soudain, Will se dressa derrière lui. Il leva le bras, puis l’abaissa pour faire retomber le percuteur de cuivre sur le crâne de l’homme. Celui-ci s’écroula vers l’avant sans émettre un seul son. Le jeune Rôdeur se tourna vers Halt et lui fit signe qu’il avait réussi. D’un geste, Halt lui indiqua de rester où il était. C’était une excellente position tactique, d’où Will avait une bonne vue sur la caverne.
    — Alseiass ! reprit Tennyson d’une voix plus forte. Montre-nous ta lumière !
    Dissimulé derrière les rochers, Will prit le miroir de métal poli que l’homme avait employé et le montra au vieux Rôdeur d’un air interrogatif. Il voulait apparemment savoir s’il devait prendre la place du disciple de Tennyson. Mais Halt fit non de la

Weitere Kostenlose Bücher