L'Amour Courtois
Le manuscrit est conservé à la Bibliothèque Nationale de Paris (fonds
latin n o 8748). La première édition
imprimée, du début du XVI e siècle porte
le titre de Tractatus amoris , et celle de 1610
le titre de Erotica seu Amatoria . L’ouvrage a
été fort connu et apprécié aussi bien pendant la période baroque que pendant la
fin du Moyen Âge.
[8] Voir J. Markale, Lancelot et la
chevalerie arthurienne , Paris, Imago, 1985.
[9] « Domine non sum dignus ut intres sub
rectum meum, sed tantum dic verbum et sanabitur anima mea », dont
la traduction littérale (« Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres
sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon âme sera guérie ») est
assez éloignée de ce que l’on entend lors des messes catholiques actuelles en
style « rénové ».
[10] À ce sujet, voir J. Markale, La Femme
celte , Paris, Payot, 1972, pp. 207-247, chapitre intitulé « la
révolte de la Fille-Fleur ».
[11] C. Méla, La Reine et le Graal ,
Paris, le Seuil, 1984, p. 94.
[12] Sur le geis , voir J. Markale, La Femme celte , op. cit .,
pp. 310-327.
[13] Voir le conte « la Reine des Prouesses » dans
J. Markale, la Tradition celtique en Bretagne
armoricaine , Paris, Payot, 1975, pp. 41-46.
[14] Voir « la Saga de Yann », ibid. , pp. 148-168.
[15] Voir également « la Saga de Yann », ainsi que l’épisode de
« la Saga de Gradlon le Grand » concernant « le Chêne de
Keris », ibid. , pp. 78-91. Il existe
un peu partout d’innombrables récits sur ce sujet.
[16] Voir le conte « Jean de Calais » dans J. Markale, Contes occitans , Paris, Stock, 1981.
[17] La Tradition celtique, op. cit .,
pp. 169-185.
[18] Ch. Méla, La Reine et le Graal , op. cit ., p. 52.
[19] Ibid. , p. 16.
[20] Ibid. , p. 17.
[21] E. Köhler, L’Aventure chevaleresque ,
Paris, Gallimard, 1974, p. 176.
[22] D. Régnier, postface au Cœur mangé ,
Paris, Stock, 1979, p. 330.
[23] Saint Bernard de Clairvaux, Écrits
politiques , Paris, 10/18, p. 33.
[24] Cette conception est exprimée magnifiquement, encore que sordidement,
dans un film italien des années 70, Histoires scélérates ,
dont le scénario était de P. P. Pasolini. On y voyait un curé de
paroisse monter sur un tabouret pour caresser impudiquement une statue de la
Vierge et se retrouver un jour au sol, écrasé par la statue qui lui avait fracassé
le crâne. Le plus beau était la suite : on voyait le successeur du dit
curé, et un gros plan sur la statue solidement fixée au mur par une énorme vis
qui lui passait à travers. Cela se passe de commentaires.
[25] Ch. Méla, La Reine et le Graal , op. cit ., p. 26.
[26] Le héros Fergus Mac Roig se baigne dans un lac en compagnie de la
reine Medbh sous les yeux d’Ailill et des autres guerriers. « Medbh alla
jusqu’à ce qu’elle fût contre la poitrine de Fergus et elle entortilla ses
jambes autour de lui. Alors Fergus nagea autour du lac. La jalousie saisit
Ailill. Puis Medbh sortit du lac et s’éloigna. “Il est délicieux que le cerf et
la biche fassent cela dans le lac, ô Lugaid”, dit Ailill. – “Pourquoi ne pas
les tuer ?” dit Lugaid qui n’avait jamais manqué son coup. » Effectivement,
Ailill ordonne à Lugaid de jeter sa lance sur Fergus, provoquant ainsi la mort
du héros et satisfaisant la vengeance du mari (J. Markale, l’Épopée celtique d’Irlande , op. cit . p. 73).
[27] René Louis, postface à son adaptation de Tristan
et Yseult , Paris, Livre de Poche, 1972, p. 282.
[28] Ibid. , p. 284.
[29] Ibid. , p. 285.
[30] Ibid. , p. 286.
[31] Localisée actuellement sur la commune de Paimpont (Ille-et-Vilaine)
mais surtout accessible par Tréhorenteuc (Morbihan) dans cette forêt de
Paimpont qui passe pour être l’antique Brocéliande.
[32] Traduction de Robert Laffont, Cahiers du Sud, n o 372, pp. 186-189.
[33] Voir De Arte amandi , op. cit ., et J. Laffite-Houssat,
Troubadours et cours d’amour, Paris, P. U. F., 1979.
[34] Pierre Bec, Burlesque et obscénité chez les
troubadours , Paris, Stock, 1984, p. 182.
[35] Pierre Bec, Anthologie des troubadours ,
Paris, 10/18, 1979, p. 350.
[36] P. Bec, Burlesque et obscénité , op. cit ., pp. 151-152.
[37] Le Cœur mangé , prés. par
C. Gaignebet et D. Régnier, op. cit .,
pp. 170-171. Lorsqu’on se souvient que dans la fin’amor ,
la pénétration sexuelle est sinon interdite, du moins déconseillée, on
comprendra
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