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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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Le bosquet n'était pas très loin mais Ayla avait décidé de monter Whinney car elle voulait rester près de la jument. Elle était presque arrivée lorsqu'il se mit à pleuvoir. Accélérant l'allure, elle remarqua que Whinney semblait avoir peine à respirer. Au moment o˘
    elle posait une main sur le
    flanr He l'animal la inment eut une r:nntt:nf!ti"n
    - Whinney ! s'exclama-t-elle. Ton tour est venu, n'est-ce pas ? Nous ne sommes plus très loin de l'abri o˘ les autres nous attendent. J'espère que cela ne te gênera pas d'avoir d'autres personnes
    autour de toi.
    En arrivant au camp, Ayla demanda à Joharran si elle pouvait mener Whinney sous le surplomb : la jument allait avoir un petit. Il acquiesça aussitôt, et une vague d'excitation parcourut le groupe. Ce serait une expérience intéressante. Aucun d'eux n'avait jamais vu une jument mettre bas.
    Jondalar la rejoignit et lui demanda si elle souhaitait de l'aide.
    - Je ne crois pas que Whinney ait besoin de moi mais je tiens à rester près d'elle, répondit Ayla. Si tu veux bien t'occuper de Jonayla, je viens de lui donner la tétée. Elle devrait être tranquille un moment.
    Il se pencha vers la petite fille qui, découvrant son visage, lui adressa un sourire béat. Elle savait sourire depuis peu et accueillait l'homme de son foyer par ce signe de reconnaissance.
    - Tu as le sourire de ta mère, Jonayla, dit-il en la prenant dans ses bras.
    Le bébé le dévisagea, émit un gazouillis, sourit de nouveau. Jondalar sentit son cour fondre. Sa fille dans les bras, il rejoignit le groupe, à
    l'autre bout de la corniche.
    Whinney semblait contente d'être à l'abri de la pluie. Ayla la brossa, la conduisit à un endroit sec, aussi loin que possible des compagnons de Jondalar. Ils semblaient avoir compris qu'Ayla souhaitait qu'ils restent à
    l'écart, mais l'abri n'était pas grand et ils pouvaient facilement observer la scène. Jondalar se retourna pour regarder lui aussi. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait Whinney pouliner mais l'événement demeurait fascinant. Si les naissances leur étaient familières, ils n'en étaient pas moins impressionnés chaque fois qu'une vie nouvelle était sur le point d'apparaître. Humaine ou animale, c'était le plus grand Don de la Mère. Ils attendirent tous en silence.
    Au bout d'un moment, quand il sembla que Whinney n'était pas encore tout à
    fait prête mais installée aussi confortablement que possible, Ayla approcha du feu autour duquel les autres s'étaient regroupés. Ils lui proposèrent une infusion et elle retourna la boire après avoir apporté de l'eau à sa jument.
    - Ayla, je ne me souviens pas de t'avoir entendue dire comment tu as trouvé
    ces chevaux. qu'est-ce qui fait qu'ils n'ont pas peur des hommes ? demanda Dynoda.
    Ayla sourit. Elle s'habituait à conter des histoires et parlait volontiers des chevaux. Elle expliqua comment elle avait pris au piège la mère de Whinney et sauvé son petit des hyènes, comment elle avait ramené la pouliche à sa grotte, comment elle l'avait nourrie et élevée. Ayla se prit au jeu et, sans qu'elle s'en aperç˚t, rendit son récit plus prenant en faisant appel à l'art, appris au Clan, d'exprimer un
    " = - - -. -._ -0±o.
    Gardant un oil sur Whinney, elle dramatisa inconsciemment sa narration, et les membres du groupe, dont plusieurs appartenaient à des Cavernes voisines, l'écoutèrent, captivés. Son accent exotique, son habileté
    incroyable à imiter les cris d'animaux ajoutaient encore à l'intérêt de cette histoire singulière. Même Jondalar, qui en connaissait pourtant les circonstances, était sous le charme. Jamais il n'avait entendu Ayla la raconter de cette manière. On lui posa des questions, elle décrivit sa vie dans la vallée mais, lorsqu'elle parla du bébé lion qu'elle avait recueilli et élevé, les regards se firent sceptiques. Jondalar s'empressa de confirmer. qu'ils y crussent totalement ou non, l'histoire de la femme, de la jument et du lion qui vivaient ensemble dans une grotte perdue était agréable à entendre. Un cri de Whinney interrompit Ayla.
    Elle se leva d'un bond, courut à la jument, qui était maintenant allongée sur le flanc. La tête d'un petit coiffé d'une membrane apparut. Pour la seconde fois, Ayla servit de sage-femme à Whinney. Avant même que les jambes ne fussent totalement sorties, le nouveau-né au poil mouillé essaya de se mettre debout. Whinney tourna la tête pour voir le résultat de ses

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