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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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était suffisamment haute pour qu'on puisse s'y tenir assis ou à genoux et assez grande pour contenir, en plus de leurs fourrures de couchage, tout leur équipement. La tente s'appuyait sur trois perches, placées en ligne et fichées au centre.
    Au milieu, à côté de la perche la plus haute, était ménagé un trou muni d'un rabat qui pouvait être ouvert quand on faisait du feu ou fermé en cas de pluie. Jondalar enleva les trois perches et sortit de la tente à
    reculons.
    - M'éviter des ennuis ! s'exclama Thonolap Tu ferais mieux de penser à toi ! Attends un peu que Marona découvre que tu n'as pas accompagné Dalanar et les Lanzadomi à la Réunion... Elle serait bien capable de se transformer en donii et de voler par-dessus le glacier que nous venons de traverser pour te rattraper.
    Saisissant chacun une des extrémités de la tente, ils la replièrent.
    - «a fait drôlement longtemps qu'elle a des vues sur toi, continua Thonolan. Et, juste au moment o˘ elle croit que c'est gagné, toi, tu décides de faire un Voyage. A mon avis, tu n'as aucune envie de glisser ta main dans la lanière de cuir et de laisser notre zelandoni y faire un noeud. L'union te fait peur, Grand Frère. (Les deux hommes posèrent la tente à côté de leurs sacs.) A ton ‚ge, la plupart des hommes ont déjà un ou deux petits dans leur foyer, ajouta Thonolan en baissant la tête pour éviter le coup de poing amical de son frère, ses yeux gris pétillant de malice.
    - La plupart des hommes de mon ‚ge ! s'écria Jondalar, feignant d'être en colère. quand je pense que je n'ai que trois ans de plus que toi ! ajoutat-il en éclatant de rire.
    Il se laissait aller si rarement à rire que ses accès de gaieté
    surprenaient toujours un peu.
    Les deux frères étaient aussi différents que le jour et la nuit. D'humeur insouciante, aimant plaisanter et rire, Thonolan était le bienvenu partout en se faisant facilement des amis. Jondalar était plus sérieux que son frère, plus réfléchi et il fronçait souvent les sourcils d'un air inquiet.
    Il appréciait la compagnie de son frère, qui l'amusait.
    - qui te dit que, quand nous rentrerons, Marona n'aura pas déjà ramené un petit à mon foyer ? fit-il en aidant son frère à rouler le tapis de sol en cuir qui, tendu sur une seule perche, pouvait leur servir également d'abri.
    - qui te dit qu'elle n'aura pas décidé que mon insaisissable frère n'est pas le seul homme digne de profiter de ses charmes bien connus ? Elle sait comment y faire pour plaire à un homme - quand elle veut, Dommage qu'elle ait aussi mauvais caractère... Même si elle n'est pas commode, Doni seule sait le nombre d'hommes qui auraient bien voulu d'elle ! Mais il n'y a que toi qui sois capable de la mettre au pas, Jondalar. Pourquoi ne t'es-tu pas uni à elle ? Tout le monde attend ça depuis des années.
    Jondalar fronça les sourcils et le bleu vif de ses yeux s'assombrit.

    - Peut-être justement parce que c'était tout ce que tout le monde attendait, répondit-il. Je n'en sais rien, Thonolan, honnêtement, j'espère toujours m'unir à elle. qui d'autre pourrais-je choisir comme compagne ?
    - qui ? Celle que tu veux, Jondalar ! Dans toutes les Cavernes, il n'y a pas une femme libre qui laisserait passer la chance de s'unir à Jondalar des Zelandonii, frère de Joharran, chef de la Neuvième Caverne, et de Thonolan, le courageux et fougueux aventurier.
    - Tu oublies : fils de Marthona, fondatrice de la Neuvième Caverne, et frère de Folara, qui promet d'être une belle fille dès qu'elle aura grandi, ajouta JondaIar en souriant. Et si tu as décidé de faire la liste de toutes mes attaches, n'oublie pas les élues de Doni...
    - qui pourrait les oublier ? demanda Thonolan en s'approchant des fourrures de couchage coupées à la taille d'un homme, lacées par deux sur les côtés et au fond et munies d'un lacet autour de l'ouverture.
    Les deux hommes se mirent alors à remplir leurs sacs. Rigides et évasés vers le haut, ils avaient été fabriqués avec du cuir brut et épais, fixé
    sur des lames de bois et ils étaient munis de deux courroies en cuir que l'on passait sur les épaules. Sur chacune de ces courroies, il y avait une rangée de boutons en ivoire qui permettaient d'en régler la longueur.
    Chaque bouton était fixé gr‚ce à un lacet enfilé dans le trou central et noué à un second lacet qu'on faisait passer à travers le même trou, et ainsi de suite.
    - A un moment donné, reprit

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