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Le Druidisme

Le Druidisme

Titel: Le Druidisme Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jean Markale
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matériau servant à fabriquer des armes » ( Les Druides , p. 384).
    [183] La Femme celte , pp. 111-121.
    [184] L’île de Man ne
fait pas partie du Royaume Uni, mais jouit d’un statut spécial qui combine
harmonieusement les anciens usages des Celtes et des Vikings. Le dialecte manx,
ou manxois, récemment remis à l’honneur, est du gaélique un peu différent de
l’irlandais et de l’erse des Hautes Terres d’Écosse.
    [185] « La
nourriture de la Maison des deux gobelets », Textes
Mythologiques irlandais , I, p. 259.
    [186] Id. ,
p. 258. Émain Ablach est le strict équivalent de l’île d’Avallon.
    [187] J. Markale, La Tradition celtique en Bretagne armoricaine ,
pp. 143-144.
    [188] G. Dottin, L’Épopée irlandaise , pp. 117-141.
    [189] Textes mythologiques irlandais , I, pp. 203-232.
    [190] G. Dottin, L’Épopée irlandaise , pp. 35-46.
    [191] J. Loth, Mabinogion , pp. 43-57.
    [192] J. Markale, L’Épopée celtique en Bretagne ,
pp. 266-267.
    [193] Textes mythologiques irlandais , I, pp. 241-281.
    [194] J. Markale, L’Épopée celtique d’Irlande , pp. 43-55.
    [195] Il y a, dans ce
qu’on appelle le « panthéon » celtique, d’autres divinités plus ou
moins classables. Le Fomoré Balor est une sorte de Khronos, le héros Cûrroi mac
Dairé est peut-être l’image d’un ancien dieu protéiforme, et il a des points
communs avec le Chevalier Vert des romans arthuriens. Cûchulainn est une sorte
d’Héraklès, mais son caractère héroïque l’emporte sur l’aspect divin. Il arrive
un moment où l’on ne peut plus distinguer, dans l’épopée celtique, les
frontières entre les fonctions divines et les fonctions héroïques. Il est probable
qu’à l’origine, les deux étaient confondues. Le même problème se pose dans la
tradition galloise, Pwyll, Bran et sa sœur Branwen sont des figures divines,
Arianrod, Amaethon et Gwyddyon, enfants de Min, aussi, comme leur oncle
Math : ils sont les équivalents des Tuatha Dé Danann, puisque Min et Dana
sont identiques. D’ailleurs, Govannon, fils de Dôn, est nettement Goiboiu. Un
autre fils de Dôn, Gilvaethwy, complice des mauvais tours de Gwyddyon, dans la
quatrième branche du Mabinogi , se retrouve
dans les romans arthuriens sous le nom de Girflet, fils de Do. Arthur lui-même,
sous son apparente historicité et son christianisme conquérant, a gardé des
caractères divins, et de nombreux personnages arthuriens sont souvent les
« avatars » littéraires des anciens dieux celtiques. J’ai développé
ce thème dans Le Roi Arthur , chapitre sur
« Le mythe d’Arthur », pp. 221-304.
    [196] Pour tout ce
qui concerne le théâtre et le sacré, je renvoie à mes deux essais, « Des liturgies
ambiguës », dans la revue Question de ,
Paris, n° 52, pp. 32-45, et « Drôles de jeux », dans la
revue Corps Écrit , Paris, p. U. F.,
n° 10, pp. 167-174.
    [197] Les ancêtres
sont toujours naïfs par rapport à l’époque où l’on parle. À y réfléchir, nos
descendants plus ou moins lointains auront certainement tendance à voir dans
nos certitudes actuelles des superstitions. Cela dit, nous connaissons
certaines croyances et certains rituels druidiques grâce aux Pères de l’Église
qui étaient ravis de traîner dans l’opprobre les vaines superstitions des
païens.
    [198] Il ne faudrait
pas oublier que les dolmens et les allées couvertes étaient tous recouverts
d’un tertre artificiel, fait de terre (tumulus) ou d’un mélange de pierres et
de terre (galgal) et que les entrées n’étaient pas visibles. Seuls les menhirs,
les alignements et les cromlechs étaient à l’air libre. Mais, au cours des
siècles, les paysans ont récupéré la terre de nombreux tertres, dénudant ainsi
les monuments (et les utilisant à l’occasion comme carrière de pierre).
    [199] Opinion de Jan
de Vries, La Religion des Celtes ,
pp. 200-206. De toute façon, l’auteur mélange tout sans tenir compte de la
chronologie et sans s’apercevoir que le culte druidique public n’existe plus
après la conquête. Il serait bon également de penser qu’un sanctuaire, quel
qu’il soit, était desservi par un prêtre, et que celui-ci devait se loger à
proximité. On n’a pas l’habitude de confondre le presbytère avec l’église.
    [200] Guyonvarc’h-Le
Roux, Les Druides , p. 217.
    [201] Cette fontaine,
contrairement aux autres, n’a jamais été christianisée, ce qui est pour le
moins surprenant. Voir

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