Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Le Fardeau de Lucifer

Le Fardeau de Lucifer

Titel: Le Fardeau de Lucifer Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Hervé Gagnon
Vom Netzwerk:
   Il est sorti réparer des selles à l’étable. Il en a pour un bon moment.
    —    Je me demandais s’il pourrait remplacer cette courroie, dis-je en montrant la pièce brisée encore attachée à mon fourreau. Je repasserai.
    —    Je peux très bien le faire, dit la femme.
    —    Toi ?
    —    J’ai l’air manchote ?
    —    Euh. Non.
    Je lui tendis mon fourreau. Sa main délicate effleura la mienne et s’y attarda un peu, faisant monter en moi un frisson que je n’avais pas ressenti depuis mes beaux jours de cuissage à Rossal. Elle sembla constater mon malaise et m’adressa un sourire à la fois aguichant et frondeur qui ne fit qu’accroître mon trouble.
    —    Il me faudra cinq minutes. Tu es pressé ?
    —    Je peux attendre, répondis-je, incapable de détacher mon regard de son visage.
    Elle s’installa à l’établi, détacha la pièce endommagée du fourreau, puis choisit une peau bien épaisse et résistante. Elle étendit dessus le morceau à remplacer et en traça la forme à l’aide d’un outil pointu. Puis, avec un couteau fin et tranchant, elle y découpa la pièce neuve, dans laquelle elle perça enfin un trou à chaque extrémité avec un poinçon qu’elle enfonça de quelques coups de marteau. Pendant que je l’observais, fasciné autant par sa beauté que par sa dextérité, elle rattacha le tout à mon fourreau et me le rendit.
    —    Voilà ! dit-elle. C’est fait.
    Je pêchai une pièce dans la bourse attachée à ma ceinture et la lui tendis.
    —    Ce sera suffisant ?
    —    Amplement.
    —    Bon, merci et au revoir.
    Je me dirigeai vers la porte. J’avais la main sur la poignée lorsqu’elle m’interpella.
    —    Tu es Gondemar de Rossal, non ?
    Je me retournai. Elle s’était levée. Tout à coup, elle avait des airs de lionne en chasse et ses intentions étaient claires. Elle rajusta sa jupe dont le tissu tendu révélait des cuisses fort bien faites et s’approcha lentement de moi en ondulant les hanches, qu’elle avait rondes. Depuis Rossal, je n’avais pris aucune femme, ni même n’en avais réellement désiré une. Mais à la vue de cette créature au corps nerveux comme un pur-sang, je sentis monter à nouveau en moi ce feu brûlant et violent que je croyais éteint.
    —    Je le suis, dis-je en fixant malgré moi les seins amples qui pointaient effrontément à travers le lin blanc et mince de sa chemise.
    Elle suivit mon regard et tira sur le tissu pour le tendre de manière provocante afin de faire paraître ses mamelons foncés.
    —    Je suis Salvina, dit-elle en souriant. La fille de Séverin.
    —    Je. je suis enchanté, répondis-je.
    Elle baissa les yeux vers mes braies, où un gonflement trahissait l’effet qu’elle me faisait.
    —    Je le vois bien, dit-elle en levant un sourcil.
    Elle franchit les quelques pas qui nous séparaient et leva un visage qui m’atteignait à peine le menton. Sans avertissement, elle passa ses bras autour de mon cou et se frotta à moi en provoquant sans beaucoup d’effort l’effet escompté.
    —    Dois-tu vraiment partir tout de suite, beau seigneur ? demanda-t-elle d’une voix rendue rauque par le désir. Ta lance me semble anxieuse de s’exercer.
    Puis elle serra mon membre à travers le tissu de mes braies. Ma bouche s’assécha, ma gorge se serra et ma réponse fut celle de la nature. J’empoignai sa longue chevelure rousse derrière sa nuque et tirai sa tête vers l’arrière pour cueillir sa bouche. En guise de réponse, elle me mordit férocement la lèvre inférieure et en tira un peu de sang. Je devins fou. De l’autre main, je détachai sa chemise, libérant sa plantureuse poitrine pour la pétrir et la baiser, pendant qu’elle détachait fébrilement mes braies. Je l’appuyai contre la porte, relevai sa jupe, soutins sa cuisse d’une main et l’empalai avec une vigueur que ses reins imitèrent avec ferveur. Tout se passa très vite et j’étouffai le cri qui m’échappa alors qu’elle-même se cabrait. Puis nous restâmes immobiles, l’un contre l’autre, à bout de souffle. Elle finit par me lécher affectueusement les lèvres, le regard coquin.
    Je n’étais pas rassasié et je sentais remonter en moi la capacité de la prendre à nouveau lorsqu’on frappa à la porte contre laquelle nous étions adossés, haletants. Je remballai frénétiquement mon estoc dans mes braies pendant que Salvina lissait sa jupe et

Weitere Kostenlose Bücher