Le grand voyage
baisers
papillonnants. Chatouillé au-delà du supportable, il se força pourtant à
réprimer les frémissements qui l’agitaient.
Elle couvrit de baisers sa gorge, son visage, sa barbe de
plusieurs jours, qui lui picota les lèvres. Elle mordilla sa bouche. Penchée
au-dessus de lui, elle l’observa. Les yeux clos, il attendait. Lorsqu’il ouvrit
enfin les yeux, Ayla le dévisageait avec ravissement, ses cheveux encore
mouillés tombant en cascade de son épaule. Il eut envie de la serrer contre
lui, mais se contenta de lui sourire.
Elle glissa sa langue entre ses lèvres, si doucement qu’il la
sentit à peine, mais la fraîcheur de son souffle aiguillonna ses sens. Au bord
de l’exaspération, il ne se contenait plus, quand elle l’embrassa soudain à
pleine bouche. Avec une infinie douceur, sa langue explora ses gencives, son
palais, chatouillante, énervante, et elle bécota ensuite ses lèvres, les
effleurant à peine. N’en pouvant plus, il tendit le cou, l’empoigna, l’attira à
lui et l’embrassa avec une ardeur libératrice.
Sa tête retomba sur le sol et il vit qu’elle l’observait,
provocante, avec un sourire moqueur. Elle l’avait poussé dans ses derniers
retranchements, tous deux le savaient. Elle avait l’air si contente d’elle, qu’il
fut heureux, lui aussi. Elle était d’humeur joueuse, et il se demandait ce qu’elle
allait encore inventer pour lui plaire. Voilà qui devenait intéressant, se
dit-il. Il attendit, souriant, ses bouleversants yeux bleus plongés dans le
regard d’Ayla.
Elle baisa sa bouche, son cou, le creux de son épaule, sa
poitrine, ses pectoraux, le bout de ses seins, et soudain, elle s’agenouilla et
plongea la tête pour engloutir son organe dilaté. Son membre disparut dans sa
douce bouche chaude et humide, lui arrachant un cri de plaisir. Lorsqu’elle
commença à le sucer, il crut que du plus profond de ses entrailles, la source
de toute volupté était ainsi aspirée. Il ferma les yeux et s’abandonna au
plaisir dévastateur de cette bouche qui montait et descendait le long de sa
verge.
Du bout de la langue, elle explora le gland turgescent, traçant
des cercles rapides en le picorant, et Jondalar sentit croître son désir. Elle
glissa une main et caressa doucement ses bourses – il lui avait
recommandé d’être toujours douce avec cette partie-là – et fit rouler
les mystérieuses boules en s’interrogeant sur leur importance, certaine qu’elles
avaient une utilité. Pendant que la main d’Ayla palpait ses tendres bourses,
Jondalar sentit naître une sensation nouvelle. La caresse était agréable, mais
mêlée d’une légère angoisse.
Ayla se redressa pour juger du résultat de son entreprise. Le
visage de Jondalar grimaçait de plaisir et ses beaux yeux bleus lui souriaient.
Ah, comme elle aimait lui procurer les Plaisirs ! Cela l’excitait et elle
comprit pourquoi il aimait, lui aussi, les faire naître en elle. Elle l’embrassa
longuement, puis se retourna, se mit à califourchon sur sa poitrine, et saisit
son membre dur entre ses deux mains, l’une sur l’autre. La peau était lisse et
soyeuse, et quand elle prit l’énorme lance dans sa bouche, sa douce chaleur la
surprit. Elle picora de baisers le membre érigé, et se pencha pour gober
tendrement les bourses et faire rouler ses deux boules bien fermes dans sa
bouche.
Des aiguillons de Plaisir insoupçonné le chavirèrent. C’était
presque trop bon, non seulement ses caresses buccales, mais aussi la vue de sa
croupe tendue, dévoilant les tendres pétales roses, et jusqu’à sa jolie fente
ouverte. Elle abandonna ses bourses pour se concentrer sur son imposante
virilité qu’elle suça avidement, quand elle sentit qu’il lui prenait la taille
et l’attirait à lui. Soudain, la langue de Jondalar pénétra son intimité, s’attardant
sur son bouton de rose à la sensibilité exacerbée.
Il la fouillait avec ardeur, caressant, pétrissant l’onctueuse
forêt, de ses mains, de sa langue, de sa bouche, tout excité du Plaisir qu’il
déclenchait, et aussi par la voluptueuse succion d’Ayla, dont tout le corps
participait à son exercice.
L’ouragan allait l’emporter, elle ne pouvait plus se retenir.
Lui non plus, qui tentait désespérément de se contrôler pour faire encore durer
l’insoutenable jouissance. Submergée par la vague des Plaisirs, elle se cambra,
offrant sa croupe tendue pendant qu’il savourait le liquide qui coulait de la
source
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