Le grand voyage
en souhaitant qu’il prît
son temps. Lorsqu’il glissa ses mains sous sa tunique et enveloppa ses seins,
elle accueillit la fraîcheur de ses caresses sur son corps en feu avec
soulagement. Elle gémit quand il pressa ses mamelons érigés, provoquant des
frissons au plus profond de son intimité.
La réaction d’Ayla décupla l’excitation de Jondalar et, dans son
membre gonflé, le sang se mit à battre. Sentant la langue d’Ayla fouiller sa
bouche, il la suça avidement, et bien que pris d’un désir soudain de goûter les
plis humides et salés de sa Féminité, il ne pouvait se résoudre à interrompre
le baiser. Ah, s’ils pouvait la posséder toute ! Il empoigna les globes de
ses seins, les caressa, les pétrit, joua avec chaque mamelon, et n’y tenant
plus, souleva sa tunique pour les sucer goulûment pendant qu’elle se collait
contre lui en gémissant de plaisir.
Il imagina, palpitant, sa virilité entrer en elle et alors qu’ils
s’embrassaient de nouveau, Ayla sentit son propre désir croître et la
submerger, avide de ses caresses, de ses mains, de son corps, de sa bouche, de
son sexe.
Leurs deux bouches toujours scellées par le même baiser, il
ouvrit sa pelisse et elle s’en débarrassa avec délice, abandonnant son corps
brûlant aux caresses du vent glacial. Elle le laissa dénouer les lacets de ses
jambières qu’il lui ôta en les tirant. Ils se retrouvèrent allongés sur la
pelisse d’Ayla, et Jondalar lui caressa les hanches, le ventre, glissa sa main
entre ses cuisses. Ayla s’ouvrit toute.
Il descendit lentement entre ses jambes et goûta sa chaude fente
parfumée. Ayla sentit des langues de feu lui transpercer le ventre, luttant
contre son désir exacerbé, presque insoutenable, et pourtant si exquis.
La réponse si violente et si spontanée n’échappa pas à Jondalar.
C’était un tailleur de silex, un fabricant d’outils et d’armes de chasse. Son
talent venait d’une fine intuition de la pierre, de sa faculté à reconnaître
les moindres variations ou subtilités de son grain. Les femmes répondaient à
ses gestes experts avec le même naturel qu’une belle pièce de silex et, comme
avec la pierre, Jondalar donnait là le meilleur de lui-même. Il aimait voir
sous sa main habile un outil réussi émerger d’un beau morceau de silex, ou
sentir une femme atteindre la plénitude du plaisir sous ses caresses, et il
avait des deux une grande expérience.
Il baisa l’intérieur de ses cuisses, fit courir sa langue,
notant au passage les tressaillements qu’il provoquait. Elle tremblait mais
restait allongée, les yeux fermés, inconsciente du froid dont Jondalar voyait
pourtant l’effet sur chaque parcelle de peau. Il se leva, ôta sa pelisse et l’en
recouvrit, ne la laissant nue que des pieds à la taille.
La fourrure, encore imprégnée de la chaleur de Jondalar et de sa
forte odeur virile, parut délicieuse à Ayla. Et le contraste avec la peau de
ses cuisses, humide des baisers de Jondalar, et exposée au vent la fit
frissonner de plaisir. Un chaud liquide envahit son puits d’amour pendant qu’un
souffle de vent glacial l’emplissait d’une caresse brûlante. Elle se cambra
dans un râle.
Des deux mains, il lui ouvrit les cuisses, admirant la fleur
rose de sa Féminité, et ne put s’empêcher de réchauffer les pétales de sa
langue humide, se délectant encore une fois de son agréable saveur. Soumise à l’alternance
des douces brûlures du froid et du chaud, elle gémit de volupté sous l’effet de
cette nouvelle sensation. Il utilisait le vent glacial des cimes montagneuses
pour l’amener aux Plaisirs, et elle se surprit à admirer intérieurement son art
de l’amour.
Mais elle oublia bientôt le froid ambiant. N’existaient plus
pour elle que la bouche de Jondalar s’abreuvant à son puits, sa langue léchant
et caressant son centre des Plaisirs, ses doigts exercés fouillant son
intimité. Alors une lame de fond qu’elle avait senti grandir en elle l’emporta
et, comme elle atteignait le paroxysme de la jouissance, elle saisit le membre
durci du géant blond et le guida dans son puits impatient. Elle cambra les
reins pour le recevoir entièrement.
Fermant les yeux, il plongea sa lance au plus profond, sentant
la douce et humide chaleur de la fente chérie. Il resta immobile, puis retira
lentement son arme, jouissant pleinement du frottement délicieux, et l’enfonça
de nouveau. Chaque mouvement le rapprochait de l’extase et
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