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Le grand voyage

Le grand voyage

Titel: Le grand voyage Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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gris-bleu la
couleur d’un bon silex, songea-t-il – étaient bien écartés, soulignés
par des cils légèrement plus foncés que ses cheveux et des sourcils plus
clairs. Son visage était parfait, en forme de cœur, pommettes hautes, mâchoires
bien dessinées et menton étroit. Son nez était droit et fin, ses lèvres pleines
s’ouvraient sur des dents blanches et régulières en un sourire qui éclairait
ses yeux et témoignait du plaisir qu’elle éprouvait à simplement sourire.
    Autrefois, chez ceux du Clan, ses éclats de rire renforçaient sa
différence et elle avait pris l’habitude de les réfréner. Mais Jondalar aimait
la voir rire, et la joie qu’elle manifestait à ses plaisanteries décuplait sa
beauté, pourtant remarquable. Une vague de tendresse et d’amour le submergea
soudain, et il remercia en silence la Mère de la lui avoir rendue.
    — Que veux-tu en échange des framboises ? demanda
Ayla. Dis-le-moi, et c’est à toi.
    — C’est toi que je veux, Ayla, dit-il d’une voix rauque.
    Il posa son panier, et tremblant d’émotion, la prit dans ses
bras et la couvrit de baisers.
    — Je t’aime. Je ne veux plus jamais te perdre,
murmura-t-il.
    Une onde brûlante parcourut Ayla qui lui rendit ses baisers avec
fougue.
    — Moi aussi, je t’aime. J’ai envie de toi, mais puis-je d’abord
éloigner la viande du feu ? Ce serait dommage qu’elle brûle pendant que...
que nous... que nous sommes occupés.
    Jondalar la regarda sans comprendre. Puis il se détendit, et
après une ultime étreinte, fit un pas en arrière, en souriant avec regret.
    — Je ne voulais pas te brusquer, s’excusa-t-il. Mais je t’aime
tant, et j’ai parfois du mal à me retenir. Tu as raison, nous patienterons.
    La chaleur inondait toujours son ventre, et l’ardeur de Jondalar
la faisait frissonner de désir. Elle ne se sentait plus aussi sûre d’être
capable d’attendre, et commençait à regretter ses paroles.
    — Inutile d’éloigner la viande, finalement, assura-t-elle.
    — Ayla, tu es une femme incroyable ! s’exclama
Jondalar en riant. Sais-tu combien tu es exceptionnelle ? Tu es toujours
prête à me recevoir chaque fois que je le veux. Tu ne cèdes pas contre ton gré,
non. Tu abandonnerais tout si je te le demandais.
    — Mais c’est que j’ai envie de toi, chaque fois que tu veux
de moi.
    — Tu ne sais pas à quel point c’est rare. Les autres femmes
veulent qu’on les cajole, et la plupart refusent qu’on les interrompe quand
elles sont occupées.
    — Les femmes auprès de qui j’ai grandi étaient toujours
prêtes lorsqu’un homme leur adressait le signal. Tu m’as donné ton signal, tu m’as
embrassée, et j’ai compris que tu voulais de moi.
    — Je regretterai peut-être un jour de te l’avoir dit, mais
tu es libre de refuser, tu sais. (Son front se plissa.) J’espère que tu ne te
crois pas obligée d’être prête chaque fois que je le suis. Tu ne vis plus avec
le Clan.
    — Tu ne comprends pas, protesta Ayla. Ce n’est pas un
devoir pour moi. Dès que tu m’adresses ton signal, je suis prête. Peut-être
est-ce à cause de mon éducation, ou parce que tu as été le premier à m’initier
aux Plaisirs ? Peut-être est-ce parce que je t’aime tant, mais quand tu m’adresses
ton signal, c’est plus fort que moi. Ton signal m’apprend que tu veux de moi,
et me donne envie de toi.
    Jondalar sourit, soulagé.
    — Toi aussi, tu fais naître mon envie, affirma-t-il. Je n’ai
qu’à te regarder.
    Leurs lèvres se cherchèrent et Ayla se blottit contre lui
pendant qu’il l’étreignait avec passion.
    Il réfréna son impétuosité tout en s’étonnant de cette faim d’elle
sans cesse renouvelée. Il lui arrivait de se lasser d’une femme dès la première
expérience, mais avec Ayla c’était toujours nouveau. Il sentait son corps
souple et ferme contre le sien, ses bras autour de son cou. Il glissa ses mains
sur le galbe de ses seins et se pencha pour embrasser le creux de son cou.
    Ayla relâcha son étreinte et entreprit de dénouer sa ceinture
qui tomba à terre. Jondalar passa les mains sous sa tunique, la releva et
caressa les globes au mamelon durci. Il souleva davantage la tunique, dévoilant
l’aréole rose foncé autour de la pointe dressée si sensible. La douce chaleur
du sein lui réchauffait la main pendant qu’il effleurait le mamelon de sa
langue. Il le prit alors dans sa bouche et le suça.
    Des pointes de feu embrasèrent

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