Le grand voyage
la poitrine d’Ayla et lui
arrachèrent un râle de plaisir. Elle était surprise par l’intensité de sa
propre attirance. Tout comme la femelle noisette, elle avait le sentiment d’avoir
attendu tout le jour, et n’en pouvait plus. L’image du grand mâle roux et de
son long membre sinueux traversa son esprit. Elle agrippa le col de sa tunique
qu’elle ôta d’un geste gracieux.
A la vue de son corps nu, Jondalar retint son souffle. Il
caressa sa peau douce et étreignit ses seins épanouis. Il massa et pétrit l’un
des durs mamelons, tout en tétant et mordillant l’autre. Des ondes de plaisir
submergèrent Ayla. Elle ferma les yeux et s’abandonna. Lorsque les délicieuses
caresses cessèrent, elle garda les yeux fermés et sentit qu’il l’embrassait.
Elle ouvrit les lèvres pour que la langue de Jondalar assouvisse son intrépide
exploration. Lorsqu’elle l’entoura de ses bras, elle sentit contre ses mamelons
exacerbés le frottement des plis de sa tunique de cuir.
Il caressa la peau satinée de son dos, ses muscles fermes
roulant sous ses doigts. La réaction passionnée d’Ayla décupla son ardeur, et
son membre durci se tendit contre sa tunique.
— Oh, femme ! Je te veux, souffla-t-il.
— Viens, je suis prête.
— Laisse-moi ôter ces vêtements, dit-il en dénouant sa
ceinture. D’un geste vif, il enleva sa tunique, dévoilant le renflement qu’Ayla
se mit à caresser. L’un et l’autre délacèrent leurs jambières qui glissèrent au
sol. Ils s’en dégagèrent et s’étreignirent dans un long baiser sensuel.
Jondalar jeta un coup d’œil autour de lui, à la recherche d’un endroit
confortable, mais Ayla se laissa tomber à quatre pattes et lui adressa un
sourire mutin.
— Même si ton poil n’est pas roux, c’est toi que j’ai
choisi.
— Et ta toison n’est pas noisette, elle a la couleur des
blés mûrs, mais elle cache une fleur rouge aux pétales délicieux,
plaisanta-t-il en s’agenouillant derrière elle. Je n’ai pas non plus de trompe
velue pour l’atteindre, il va falloir que je m’y prenne autrement.
Il la poussa légèrement, ouvrit ses cuisses pour exposer ses
lèvres humides, et se pencha pour en goûter la chaude saveur salée. Il fouilla
de sa langue à la recherche du bouton de rose, enfoui dans ses plis. Elle
étouffa un cri et s’offrit davantage. Il chatouilla le bouton durci à petits
coups de langue, puis plongea dans la fente accueillante. Il adorait le goût de
sa féminité.
Des ondes de plaisir submergèrent Ayla, lui ôtant toute
conscience a l’exception d’une lancinante pointe de feu qui lui brûlait le ventre.
Elle était encore plus réceptive que d’habitude, et chaque baiser, chaque
caresse déclenchait des vagues de volupté qui se propageaient dans tout son
corps. Sans qu’elle en eût conscience, sa respiration devint haletante, et les
râles de plaisir qui lui échappaient excitèrent Jondalar.
Derrière Ayla, il se redressa, et de son membre érigé, il la
pénétra doucement. Ayla réagit en tendant sa croupe vers lui pour le sentir
entièrement. L’incroyable chaleur de son accueil arracha un cri à Jondalar.
Saisissant ses hanches, il commença un lent balancement. Puis, sa main chercha
son bouton de plaisir qu’il caressa et roula entre ses doigts pendant qu’Ayla
tendait sa croupe avide pour qu’il la pénétrât au plus profond. La sentant
prête à exploser, il accéléra, et elle hurla sa jouissance enfin libérée.
Jondalar râla de plaisir à l’unisson.
Ayla reposait le visage enfoui dans l’herbe. Allongé sur elle,
le souffle de Jondalar caressait sa nuque. Sans bouger, elle ouvrit les yeux et
observa une fourmi qui grimpait sur un brin d’herbe. L’homme remua et roula sur
le côté, gardant une main sur sa taille.
— Jondalar, tu es un homme exceptionnel, le sais-tu ?
— Tiens, n’ai-je pas déjà entendu ce mot quelque
part ? Je crois bien l’avoir employé en parlant de toi.
— Oui, mais il est vrai pour toi aussi. Comment fais-tu
pour me connaître aussi bien ? Tu m’as fait jouir si fort que j’en ai
perdu conscience.
— C’est parce que tu étais prête.
— Oui, je sais. Chaque fois c’est merveilleux, mais cette
fois-ci, je ne sais pas pourquoi... était-ce à cause des mammouths ? J’ai
pensé à cette femelle noisette, au grand mâle roux... et à toi, toute la
journée.
— Eh bien, il faudra qu’on rejoue au mammouth plus
souvent ! plaisanta
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