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Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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un pré au milieu des
buissons près d’un boqueteau. Les enfants découvrirent une parcelle regorgeant
de myrtilles avant le repas du soir et en ramassèrent pour les partager avec
leurs aînés, mais ils en mangèrent plus qu’ils n’en cueillirent. Les femmes
repérèrent d’énormes massifs de lins des marais et de phragmites, les roseaux
communs, au bord de l’eau, et les chasseurs trouvèrent des traces récentes de
sabots fendus.
    — Nous approchons de chez
ceux qui habitent le plus près de la principale Caverne Sacrée de tous les
Zelandonii, déclara Willamar autour du feu, alors qu’ils buvaient une infusion
pour se détendre. Nous sommes trop nombreux pour leur rendre visite et demander
l’hospitalité sans apporter quelque chose en partage.
    — À en juger par ces
empreintes, il semble qu’un troupeau d’aurochs ou de bisons ait fait halte ici
il n’y a pas longtemps, dit Kimeran.
    — Il se peut qu’ils y
viennent boire régulièrement. Si nous restions un peu, nous pourrions les
chasser, ajouta Jonokol.
    — Ou je pourrais partir à
leur recherche sur Rapide, proposa Jondalar.
    — La plupart d’entre nous
sont à court de sagaies, fit observer Jondecam. J’en ai cassé encore une la
dernière fois que je suis parti à la chasse, la hampe et la pointe.
    — J’ai l’impression qu’on
doit pouvoir trouver de bons silex dans les parages, dit Jondalar. Si j’en
trouve, je ferai de nouvelles pointes.
    — En venant ici, j’ai vu un
bouquet d’arbres bien droits, plus jeunes que ceux du boqueteau, qui feraient
de bonnes hampes, expliqua Palidar. Ce n’est pas loin.
    — Certains des plus gros
feraient de bonnes perches pour transporter la viande jusqu’à la Caverne où
nous allons, dit Jondalar.
    — À cette époque de l’année,
quelques jeunes mâles nous procureraient de la viande fraîche, dont une partie
à mettre à sécher, de la graisse pour préparer des galettes de voyage, du
combustible pour les lampes et une peau ou deux, ajouta Ayla. Nous pourrions
préparer des chausses avec les peaux. Ça ne me dérange pas de marcher pieds nus
la plupart du temps, mais j’ai parfois envie de protéger mes pieds et mes
chausses sont toutes usées.
    — Et regardez ces lins des
marais et ces roseaux, dit Beladora. On peut aussi s’en servir pour
confectionner des chausses et tresser des nattes, des paniers, des coussins
neufs et bien d’autres choses dont nous avons besoin.
    — Même des cadeaux pour la
Caverne à laquelle nous rendons visite, renchérit Levela.
    — J’espère que ça ne va pas
prendre trop longtemps. Nous sommes tout près de chez moi et je suis impatiente
d’arriver. J’ai hâte de voir ma mère, expliqua Amelana.
    — Mais tu n’as pas envie
d’arriver chez toi les mains vides, n’est-ce pas ? dit la Première.
N’aimerais-tu pas apporter un cadeau ou deux à ta mère et peut-être de la
viande pour la Caverne ?
    — Bien sûr que si !
C’est ce que je vais faire si je ne veux pas avoir l’air de rentrer à la maison
en mendiante.
    — Tu sais bien que même si
tu n’apportais rien ce ne serait pas de la mendicité, objecta Levela, mais il
est vrai que ce serait gentil de leur donner quelque chose.

24
     
     
    Ils décidèrent à l’unanimité que
le moment était venu de chasser pendant quelques jours et de glaner de la
nourriture pour réapprovisionner leur garde-manger et renouveler leur matériel,
qui montrait d’importants signes d’usure. Ils étaient tout excités d’avoir
trouvé un endroit où régnait une telle abondance.
    — Je veux cueillir ces
baies, dit Levela. Elles ont l’air à point.
    — Oui, mais d’abord je tiens
à confectionner un panier à me suspendre autour du cou pour avoir les mains
libres, expliqua Ayla. Je veux en cueillir assez afin d’en faire sécher une
partie pour les galettes de voyage, mais il me faut tresser une ou deux nattes
pour le séchage.
    — Tu veux bien fabriquer un
panier pour moi ? demanda Zelandoni. Je peux participer à la cueillette.
    — Moi aussi. Tu me feras un
panier ? s’enquit Amelana.
    — Montre-moi comment tu
confectionnes les tiens, dit Beladora. Cueillir des deux mains est une bonne
idée, mais je porte toujours le panier sur le bras.
    — Je vous montrerai comment
faire, et aux enfants aussi. Ils peuvent nous aider, répondit Ayla. Allons
chercher des roseaux et des épis de lin.
    — Et des racines pour le
repas du soir, ajouta Beladora.
    Loup

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