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Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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l’aimait,
mais c’était une enfant et la fille de sa compagne, pas sa compagne. Pas la
femme qui éveillait son désir et l’avait toujours si bien satisfait.
    Il la prit dans ses bras avec
passion, baisa sa bouche, son cou puis son corps avec ardeur. Elle était tout
aussi pleine de désir, aussi ardente, et éprouvait un besoin presque désespéré
de sentir son corps. Il l’embrassa de nouveau, lentement, explora sa bouche
avec sa langue, puis son cou, se pencha sur l’un de ses seins, en prit le bout
dans sa bouche. Des vagues de plaisir parcoururent Ayla. Cela faisait longtemps
qu’ils n’avaient pas trouvé le temps de jouir du Don de Plaisir fait par la
Mère.
    Il suça le mamelon, puis l’autre,
lui caressa les seins. Elle éprouvait des sensations jusqu’au tréfonds
d’elle-même, à l’endroit qui brûlait d’envie de lui. Il posa la main sur son
ventre et le caressa doucement. Il avait une certaine mollesse qu’il aimait,
une légère rondeur qui la rendait encore plus féminine. Quand il posa la main
sur la toison de son pubis, puis passa un doigt dans le haut de sa fente et
commença un lent mouvement circulaire, elle eut l’impression de fondre dans un
océan de plaisir. Lorsqu’il atteignit l’endroit le plus sensible, des frissons
la parcoururent, elle gémit et cambra le dos.
    Il descendit plus bas, trouva
l’entrée de sa caverne chaude et humide, y introduisit son doigt. Elle écarta les
jambes pour lui faciliter l’accès. Il vint se placer entre elles, se baissa et
goûta au fruit tant désiré. C’était le goût qu’il connaissait, le goût d’Ayla
qu’il aimait. Des deux mains, il ouvrit ses pétales et la lécha avec sa langue
chaude, explora sa fente et ses replis jusqu’à trouver le bouton, qui s’était
durci un peu. Chacun de ses mouvements était pour elle un embrasement délicieux
à mesure que le désir croissait en elle. Elle n’avait plus conscience de rien,
hormis de Jondalar et de la marée montante du plaisir qu’il lui donnait.
    Son membre viril glorieusement
dressé aspirait à la délivrance. Le souffle d’Ayla s’accéléra, chaque
respiration accompagnée d’un gémissement, puis elle atteignit un sommet et se
sentit déborder. Il sentit sa chaleur humide, se recula et la pénétra. Elle
était prête et se cambra pour mieux le prendre en elle. En sentant son membre
glisser dans son puits chaud et accueillant, il gémit de plaisir. Cela faisait
si longtemps…
    Elle s’ouvrit entièrement et
quand il se sentit baigner dans cette chaleur féminine, il fut soudain
reconnaissant que la Mère l’ait conduit à elle, lui ait permis de trouver cette
femme. Il avait presque oublié à quel point ils s’accordaient bien. Il
connaissait les délices suprêmes en s’abîmant en elle encore et encore. Elle se
donnait à lui, jouissait des sensations qu’il lui procurait. Soudain, presque
trop tôt, elle sentit le plaisir monter. Il s’intensifia puis les emporta en
une décharge volcanique.
    Ensuite, ils se reposèrent, mais
leur violent désir mutuel n’était pas tout à fait apaisé. Ils s’aimèrent
encore, langoureusement, en prolongeant chaque toucher, chaque caresse,
jusqu’au moment où, ne pouvant plus se retenir, ils se laissèrent déborder par
une nouvelle explosion d’énergie. Quand Ayla s’apprêta à s’endormir à côté de
Jondalar sous leurs chaudes fourrures, elle vit un rai de lumière matinale
filtrer à travers le plafond. Elle était plus que comblée, elle se sentait
rassasiée.
    Elle regarda Jondalar. Il avait
les yeux clos, un sourire béat éclairait son visage. Elle ferma les yeux elle
aussi. Pourquoi avait-elle tant attendu ? s’étonna-t-elle. Elle essaya de
se rappeler combien de temps cela faisait. Elle rouvrit brusquement les yeux.
Ses herbes médicinales ! Quand les avait-elle prises pour la dernière
fois ? Elle n’avait pas à s’en soucier quand elle allaitait, sachant qu’il
était peu probable qu’elle tombe enceinte durant cette période, mais Jonayla
était sevrée depuis plusieurs années. Elle avait pris l’habitude de faire une
infusion d’herbes contraceptives, mais s’était montrée négligente dernièrement.
Elle avait quelquefois oublié de la préparer, mais elle était persuadée qu’une
femme ne pouvait concevoir sans un homme et, comme elle avait passé ses nuits
sur la falaise et n’avait pas partagé très souvent les Plaisirs avec Jondalar,
elle ne s’était pas

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