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Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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conduisit la
jument dehors. Jondalar, qui se demandait où était Rapide, s’approcha du bord
de la plate-forme rocheuse pour regarder en direction de la Rivière, ne
l’aperçut pas. Il avança les lèvres pour siffler, changea d’avis : il
n’avait pas besoin de l’étalon pour le moment. Il le chercherait plus tard, une
fois qu’ils auraient fait asseoir la Zelandoni sur les perches.
    Ayla promena les yeux autour de
l’abri des chevaux, remarqua des planches détachées d’un rondin à l’aide de
coins et d’une masse. Elle avait prévu d’en faire de nouvelles mangeoires pour
les chevaux, mais Jonayla était née et elle avait continué à se servir des
anciennes. Comme les planches étaient restées sous le surplomb, protégées du
mauvais temps, elles semblaient encore utilisables.
    — Ce qu’il nous faudrait,
c’est une plate-forme moins souple. Tu crois qu’on pourrait fixer ces planches
en travers des perches ? demanda Ayla à son compagnon.
    Il considéra les perches et les
planches puis la femme au corps si abondamment enveloppé. Son front se creusa
de plis familiers.
    — L’idée est bonne, mais les
perches sont peut-être trop flexibles.
    Il y avait toujours des lanières
et des cordes dans l’abri des chevaux et le couple s’en servit pour attacher
les planches sur les perches. Puis ils reculèrent pour examiner leur travail.
    — Qu’en penses-tu,
Zelandoni ? dit Jondalar. Les planches penchent un peu mais ça peut s’arranger.
Tu crois que tu pourrais t’asseoir dessus ?
    — C’est peut-être un peu
haut pour moi.
    Pendant qu’Ayla et son compagnon
s’efforçaient de remédier au problème, la Première observait l’assemblage
qu’ils préparaient et se demanda s’il conviendrait. Jondalar avait fabriqué
pour Whinney un licou semblable à celui qu’il utilisait pour Rapide, mais Ayla
s’en servait rarement. Elle dirigeait généralement sa jument – qu’elle
montait sur une simple couverture en cuir souple – par la pression de
ses genoux, mais dans des circonstances particulières, notamment en présence
d’autres personnes, ce licou lui donnait plus de maîtrise encore sur l’animal.
    Pendant qu’elle le passait à la
jument, Jondalar et Zelandoni s’approchèrent du travois renforcé. Les planches
étaient effectivement un peu hautes pour la Première et il l’aida à se hisser
dessus. Les perches se courbèrent sous son poids, assez pour qu’elle puisse
toucher le sol du pied, et cela lui donna l’impression qu’elle pourrait
descendre facilement. Finalement, ce n’était pas si terrible.
    — Tu es prête ? lui
demanda Ayla.
    — Autant que je le serai
jamais.
    Ayla fit avancer Whinney au pas
en direction d’En-Aval. Jondalar suivit en adressant à la Zelandoni un sourire
encourageant. Puis Ayla amena la jument sous le surplomb, la fit tourner
jusqu’à ce qu’ils se retrouvent face à la direction opposée et poursuivit vers
le bord est de la corniche, vers les habitations.
    — Arrête-toi, maintenant,
réclama la Première.
    Ayla retint aussitôt la jument.
    — Tu n’es pas bien installée ?
    — Si, mais tu as bien dit
que vous feriez un siège pour moi ?
    — Oui.
    — Alors, il vaudrait mieux
que je sois assise dessus la première fois que les gens me verront, pour qu’ils
soient impressionnés.
    Ayla et Jondalar demeurèrent un
moment interloqués puis il répondit :
    — Tu as probablement raison.
    Aussitôt, sa compagne
enchaîna :
    — Cela veut dire que tu
acceptes de voyager sur les perches ?
    — Oui, je pense que je m’y
ferai. Ce n’est pas comme si je ne pouvais pas descendre à tout moment, déclara
la Première.
     
     
    Ayla n’était pas la seule à se
préparer pour le voyage. Tous les membres de la Caverne inspectaient leur
équipement dans leur habitation ou dehors, sur les espaces de travail. Il
fallait raccommoder les fourrures de couchage, vérifier les tentes et certains
éléments des abris d’été, même si la plupart des matériaux pour les construire
seraient disponibles à l’emplacement du camp. Ceux qui avaient fabriqué des
objets pour les offrir ou les troquer, en particulier ceux qui excellaient dans
certaines activités, devaient choisir lesquels prendre et en quelle quantité.
Ils ne pouvaient en emporter beaucoup puisque cela s’ajouterait à la nourriture
pour le voyage et les festins sur place, aux vêtements, aux fourrures de
couchage et autres objets

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