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Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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indispensables.
    Ayla et Jondalar avaient déjà
décidé de fabriquer de nouvelles perches pour Whinney et Rapide : les
extrémités en contact avec le sol s’usaient rapidement, en particulier quand on
transportait de lourdes charges. Ils avaient proposé l’aide des chevaux à leurs
parents et amis proches, mais même les bêtes les plus vigoureuses ont leurs
limites.
    Dès le début du printemps, la
Caverne avait fait provision de viande, de baies, de fruits, de noix, de
champignons, de feuilles et de racines comestibles, de grains, et même de
lichen et d’écorce d’arbre. Les Zelandonii n’emporteraient qu’une petite
quantité de nourriture fraîche, le reste serait séché. La nourriture séchée se
conservait longtemps et pesait moins lourd, ce qui leur permettrait d’en
emporter davantage pour le voyage et les premiers jours après leur arrivée,
jusqu’à ce qu’ils s’organisent pour chasser sur les lieux de la Réunion d’Été.
    Le site changeait chaque année
selon un cycle régulier d’endroits adéquats. Il n’y avait qu’un nombre
restreint de lieux pouvant accueillir une Réunion d’Été et après chaque
utilisation il fallait attendre quelques années avant d’y revenir. Avec autant
de personnes rassemblées – entre mille et deux mille – les
ressources locales étaient épuisées à la fin de l’été et il fallait laisser la
terre se reposer. L’année précédente, ils avaient suivi la Rivière en direction
du nord sur une quarantaine de kilomètres. Cette année, ils se dirigeraient
vers l’ouest jusqu’à la Rivière de l’Ouest, dont le cours était à peu près parallèle
à celui de la Rivière.
    Joharran et Proleva finissaient
de prendre le repas de midi chez eux, avec Solaban et Rushemar. Ramara, la
compagne de Solaban, et son fils Robenan venaient de partir avec Jaradal, le
fils de Proleva, deux garçons comptant six années chacun. Sethona, son bébé,
s’était endormi dans les bras de Proleva et elle venait de le coucher.
Lorsqu’on frappa au panneau de cuir brut jouxtant l’entrée, Proleva crut que
Ramara avait oublié quelque chose et fut surprise en voyant entrer une femme
beaucoup plus jeune.
    — Galeya !
s’exclama-t-elle, un peu surprise.
    Si Galeya était une amie
d’enfance de Folara, la sœur de Joharran, et leur rendait souvent visite, elle
le faisait rarement seule.
    — Tu es déjà de
retour ? dit Joharran à la jeune fille.
    Il fournit aux autres une
explication :
    — Comme elle excelle à la
course, je l’ai envoyée tôt ce matin à la Troisième Caverne pour savoir quand
Manvelar compte partir.
    — Lorsque je suis arrivée
là-bas, il s’apprêtait à t’envoyer un messager, répondit Galeya.
    Un peu essoufflée, elle avait les
cheveux humides de sueur après son effort.
    — Manvelar dit que la
Troisième est prête, poursuivit-elle. Il veut partir demain matin. Si la
Neuvième est prête aussi, il aimerait voyager avec nous.
    — C’est un peu plus tôt que
je ne le prévoyais, je comptais partir dans un jour ou deux, fit Joharran avec
une expression préoccupée. Vous pourriez être prêts demain matin ?
demanda-t-il aux autres.
    — Moi oui, répondit Proleva
sans hésiter.
    — Nous pourrions
probablement aussi, dit Rushemar. Salova a fini de préparer le dernier des
paniers qu’elle veut emporter. Nous n’avons pas encore fait les ballots, mais
tout est prêt.
    — Je suis encore en train de
faire un choix de manches, expliqua Solaban. Marsheval est venu hier discuter
de ce qu’il doit emporter. Il semble être doué lui aussi pour travailler
l’ivoire et il s’améliore, ajouta-t-il dans un sourire.
    Solaban fabriquait des manches
pour couteaux, ciseaux et autres outils. S’il utilisait du bois ou du bois de
cerf, il aimait particulièrement l’ivoire des défenses de mammouth et avait
commencé à s’en servir pour faire d’autres objets comme des perles ou des
statuettes, surtout depuis que Marsheval était devenu son apprenti.
    — Peux-tu être prêt à partir
demain matin ? insista Joharran.
    Il savait que Solaban se
torturait jusqu’au dernier moment pour choisir quels manches emporter à la
Réunion d’Été.
    — Je crois que oui, répondit
l’artisan. Oui, répéta-t-il d’un ton plus décidé. Et Ramara aussi, j’en suis
sûr.
    — Bien, approuva Joharran, mais
je dois savoir pour le reste de la Caverne avant d’envoyer un messager à
Manvelar. Rushemar, Solaban, prévenez

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