Le pays des grottes sacrées
grand la tunique, dénudant les deux seins. Une goutte de lait perla à
l’un des mamelons, il la lécha.
— J’ai pris goût à ton lait
mais je ne veux pas priver Jonayla de ce qui lui revient.
— Lorsqu’elle aura de
nouveau faim, mes seins seront redevenus pleins.
Lâchant le téton, Jondalar fit
remonter sa bouche le long du cou et embrassa à nouveau Ayla, avec plus de
passion cette fois, et il fut pris d’un désir qu’il n’était pas sûr de pouvoir
contrôler. Il s’arrêta, enfouit son visage au creux de l’épaule d’Ayla et tenta
de se maîtriser. Elle tira sur la tunique de son compagnon pour la faire passer
par-dessus sa tête.
— Cela faisait longtemps,
murmura-t-il d’une voix rauque. Tu n’imagines pas à quel point je suis prêt.
— Vraiment ? dit-elle
avec un sourire aguicheur.
— Je vais te montrer…
Agenouillé, il défit sa tunique,
se leva et dénoua le cordon enroulé autour de sa taille, ôta son pantalon à
jambes courtes. Il portait dessous une sorte de poche protectrice attachée aux
hanches par de fines lanières et couvrant ses parties viriles. Généralement
faites en peau de chamois ou de lapin, ces poches n’étaient portées qu’en été.
Si le temps devenait très chaud ou si l’homme se livrait à un labeur
particulièrement dur, il pouvait se défaire de tous ses autres vêtements et se
sentir quand même protégé. La poche de Jondalar était gonflée par le membre
qu’elle contenait. Il fit glisser les lanières pour libérer sa virilité
entravée.
Ayla leva les yeux vers lui et un
sourire monta lentement à ses lèvres. Jondalar avait connu un temps où la
taille de son sexe faisait peur aux femmes, mais c’était avant qu’elles
découvrent avec quelle douceur il s’en servait. La première fois, avec Ayla, il
avait craint qu’elle ne soit effrayée mais ils avaient rapidement compris
qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Parfois, il n’arrivait pas vraiment à
croire à la chance qu’il avait. Chaque fois qu’il avait envie d’elle, elle
était prête pour lui. Jamais elle ne se montrait timide ou indifférente.
C’était comme si elle le désirait toujours autant qu’il la désirait.
Le feu qu’ils avaient allumé
n’était pas encore éteint mais il ne donnait plus beaucoup de lumière, ni de
chaleur. C’était sans importance. Jondalar s’agenouilla de nouveau à côté de sa
compagne et entreprit de la déshabiller. Il ôta d’abord la longue tunique, prit
le temps d’embrasser de nouveau les mamelons avant de dénouer les lanières qui
entouraient la taille et retenaient les jambières. Il les fit descendre,
promena les lèvres sur l’estomac d’Ayla, glissa jusqu’au nombril, jusqu’à la
toison pubienne. Lorsque le haut de sa fente apparut, il y enfonça la langue,
savoura le goût familier, chercha le petit bouton. Ayla poussa un cri de
plaisir quand il le trouva.
Lorsqu’il eut défait complètement
les jambières, il se pencha pour embrasser de nouveau sa bouche et ses seins,
boire encore à sa source. Il écarta ses cuisses, entrouvrit les délicats
pétales, trouva le bourgeon érigé, l’aspira, le titilla de la langue tout en
glissant ses doigts en elle pour trouver d’autres endroits où s’affolaient les
sens d’Ayla.
Elle cria de nouveau lorsque des
vagues de feu la parcoururent. Presque trop vite, Jondalar sentit la liqueur
d’Ayla sur ses lèvres et son envie de laisser libre cours à son désir devint si
forte qu’il faillit ne plus pouvoir se dominer. Il se redressa, trouva la fente
d’Ayla de son membre durci et la pénétra, heureux de ne pas avoir à craindre de
lui faire mal, certain qu’elle pouvait le prendre totalement en elle.
Elle gémit à chaque fois qu’il
ressortait d’elle, entrait de nouveau, et soudain il parvint au faîte. Avec un
grognement, il se répandit en elle. Elle arqua le dos, poussa son corps contre
le sien. Ils demeurèrent un moment ainsi, secoués de spasmes, puis retombèrent,
pantelants. Il demeura sur elle, comme elle aimait, jusqu’à ce que, craignant
de devenir trop lourd, il roule sur le côté.
— Je suis désolé que ce soit
venu si vite.
— Moi pas, répondit-elle.
J’étais aussi prête que toi, peut-être plus.
Au bout d’un moment, elle
ajouta :
— J’ai envie de me baigner
dans la rivière.
— Toi et tes bains froids,
grommela-t-il. L’eau est gelée, ici. Tu te souviens, chez les Losadunaï ?
L’eau chaude qui
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